[2013] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

et Vandal quelqu'un l'a vu ou a eu des échos ?

Je le vois demain soir ...

J'y suis allé tout à l'heure...



Vandal

Il y a des bonnes choses : des "jeunes" qui ressemblent à des "jeunes", des "vieux" qui ressemblent à des "vieux", de la ville qui ressemble à de la ville et une perméabilité de l'ensemble qui fait que ça ne choque pas. Comme film sur l'adolescence ça ne doit pas être trop raté avec de la distance et un propos pas trop insistant. D'ailleurs le propos très composite évite de trop creuser dans l'ensemble et c'est plutôt bien.

Néanmoins c'est un peu comme si le scénario tuait le film, mécanique, régulier, perturbant dans son contexte avec son côté droit chemin bienveillant (formulation maladroite).

On est loin de la facilité de Gimme the loot (clic) ou d'une ambiance brute à la Wild Style (clic)

Le film a ses qualités (avec ou sans les seconds rôles connus) mais ça reste très tiède et plutôt une déception. Un mouvement qui aurait pu être beau s'il ne s'était pas perdu dans tout ce qu'on peut faire de pas terrible dans le cinéma "à la française" (le scénario, la partie artistique plutôt bazardée au profit de clichés, la volonté du discours maladroit,... ).

J'avais hésité, puis renoncé craignant en fait les point négatifs que tu énonces à la fin. Merci de ton commentaire qui élimine les éventuels regrets.

il faut peut-être voir ce qu'en a trouvé Marko, le personnage principal du jeune paumé qui s'enferme et rêve un peu à sa manière sous la pression n'est pas raté non plus.  

Mais il ne passe plus à côté de chez moi, et ce n'est pas le genre de films pour lesquels je ferrais l'immense effort de prendre le métro.... 

Je l'ai loupé finalement ... Mais j'ai envie de le voir.

Mais avec tout ce que tu as envie de voir, d'écouter, de lire...Va-tu trouver le temps, Marko ? 

Lettre à Momo (Hiroyuki Okiura - le réalisateur de Jin-Roh, la brigade des loups - , 2011).
A la suite du décès de son père, Momo quitte Tokyo avec sa mère pour aller vivre dans la famille de cette dernière. Sa grand-mère et son grand-père habite dans une île.


On pense un petit peu à Totoro, parce que ici aussi il y a des petites bébêtes sympa : les fameux Yôkai !


Momo est (quasiment) la seule à les voir. Ils font des bêtises, surtout les zigotos ci-dessous :


Ils ne pensent qu'à manger, piquent dans le frigo, dans la supérette...

Un animé drôlement sympa, mais très, très mal distribué sur Paris (alors, en province, ça doit être pire), ce qui est incompréhensible.



La bande-annonce en raconte beaucoup trop, comme d'habitude, mais bon...

C'est la fin, Seth Rogen & Evan Goldberg


Prenez une cinquantaine de célébrités américaines, mettez-les chez James Franco pour une Party All Night Long. Faites tout péter, grosse apocalypse. Remuer un peu jusqu'à réduction de la mixture. Tamisez le tout. Mettez les 6 ingrédients qui vous restent dans un appartement, à forte température. Laisser bouillir. Remuer encore, de temps en temps, en saupoudrant de ficelles scénaristiques usées. Et attendez que le tout fasse un petit pet rigolard. Consommez, accompagnez d'un coca, d'un paquet de bonbons. Enjoy.

Vus (entre autres) quelques films en avant-première dans un Festival, sur lesquels j'attire votre attention lors de leur sortie:

The lunchbox de Ritesh Batra (Inde. Sortie 11 décembre)

Gros coup de cœur!

Le géant égoïste de Clio Barnard (Grande-Bretagne. Sortie le 18 décembre)

Très dur!

Rêves d'or de Diego Quemada- Diez (Mexique. Sortie le 4 décembre)

Coup de cœur (qui fait mal!)

Deux automnes, trois hivers de Sébastien Betbeder (France. Sortie le 25 décembre)

Original dans sa construction, plein de charme et de finesse, sur le fil des émotions variées de la vie...Et avec un Vincent Macaigne excellent comme toujours!

Va falloir nous en dire plus (ou en tout cas, nous faire des piqûres de rappel au moment des sorties !)

traversay a écrit:

Mon âme par toi guérie de François Dupeyron

Citation :

Frédi a perdu sa mère. Cette dernière lui a transmis un don, dont il ne veut pas entendre parler. Mais il se trouve peu à peu contraint de reconnaître que ses mains guérissent... Il s'interroge. D'où vient ce don ? Qu'importe, il l'accepte...

On se souvient du premier long-métrage de François Dupeyron, Drôle d'endroit pour une rencontre (1988), au climat singulier loin des standards du cinéma français. Depuis, le réalisateur n'a jamais pu réellement tracer sa voie, sans doute plus à cause des contingences matérielles que faute d'inspiration. Il s'est toujours situé délibérément en marge incapable de trouver sa vraie place. Est-ce un hasard, sans doute pas, mais tous les personnages de Mon âme par toi guérie semblent à côté de la plaque, comme inadaptés à la société. Dans un film qui insuffle un peu de poésie (forcée ?) dans un quotidien étouffant et qui jongle parfois entre réalisme sourd et fantastique léger, ce sont des existences fracassées que contemple Dupeyron, avec le regard d'un humaniste blessé. Grégory Gadebois, fragile force de la nature, y est gigantesque et les seconds rôles, de Céline Sallette à Darroussin mélancolisent une partition qui ne s'enfonce jamais tout à fait dans la noirceur. Fuyant et énigmatique, le film est pourtant incroyablement attachant de par ce qu'il montre des failles de l'âme humaine.
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Je suis partagée suite à ce film. Je comprends ce que peut y plaire, comme ce qui peut laisser sur le bord du chemin. J'ai eu du mal au début, musique bruyante, une façon de filmer plate, des personnages forcés, pas crédibles, des maniérismes. Je commençais à trouver le temps long....Et puis au bout d'un moment c'est devenu plus fluide (on arrivait à comprendre tout ce qui disaient les acteurs), plus d'explosions systématiques, on commençait à cerner des personnages, qui se complexifaient et s'humanisaient d'une certaine façon. Et quelques beaux moments touchants, à suivre ou entrapercevoir des personnages fragiles et solitaires, à la marge de tout. Mais une fin un peu trop belle, presque trop optimiste, un peu en contradiction avec ce qui précède. Un peu manichéenne. Mais je pense que c'est un film qui peut toucher pas mal de gens, même si pour ma part j'ai tendance à résister lorsqu'on joue sur la corde sensible...

Même ressenti que toi, Arabella. Je n'aime pas beaucoup ce film. Au point que je ne l'ai même pas commenté.

J'étais un peu étonné que sauf Traversay personne ne soit allé le voir, mais évidemment je sais bien que les gens ont plus de mal à commenter ce qu'ils n'ont pas apprécié. Je pense que c'est un peu dommage, mais évidemment toujours la question du temps....
Merci en tous les cas Marko, de donner un avis, même bref.