George Clooney

Acteur, réalisateur et scénariste américain
Né à Lexington, Kentucky le 06 mai 1961

Citation :

Biographie
Né dans une famille d'artistes, George Clooney découvre très jeune le monde du show-business. Il suit des études de journalisme puis entre à la Northern University. Bon joueur de base-ball, il s'entraîne régulièrement avec les Cincinnati Reds, mais ne parvient toutefois pas à intégrer l'équipe. Il décroche un premier petit rôle au cinéma à 21 ans, et part pour Hollywood. Il galère plusieurs années avant de décrocher à la télévision le rôle qui fera de lui une star : le docteur Ross, pédiatre et 'serial-tombeur', dans la série 'Urgences'. Clooney déchaîne les passions et fait chavirer le coeur des fans. Son image de séducteur ne le quitte plus. La série lui sert de tremplin vers le cinéma. Quentin Tarantino et Robert Rodriguez lui offrent son premier grand rôle au cinéma en 1995 dans 'Une nuit en enfer'. Clooney enfile ensuite la panoplie de super-héros dans 'Batman et Robin', en 1997. C'est avec 'Hors d'atteinte', du réalisateur Steven Soderbergh (qu'il retrouvera ensuite pour la trilogie 'Ocean' et pour 'Solaris') qu'il gagne sa crédibilité d'acteur. Celle-ci sera confirmée notamment par son rôle de prisonnier en cavale dans 'O'Brother' des frères Coen en 2000. En 2002, l'acteur décide de passer derrière la caméra avec 'Confessions d'un homme dangereux' et réitère en 2005 avec 'Good Night and Good Luck', un pamphlet contre le maccarthysme. Son rôle dans 'Syriana' lui vaut le golden globe 2006 du Meilleur acteur dans un second rôle. On verra ensuite la star dans 'Michael Clayton' de Tony Gilroy, un policier dans lequel il tient le premier rôle. Après une réalisation plus légère (' Jeux de dupes'), le comédien retrouve les frères Coen pour 'Burn after Reading' et intègre la famille Anderson en prêtant sa voix au personnage principal du 'Fantastic Mr Fox'. Il reprend également son rôle de séducteur, à la fois pour une apparition clin d'oeil lors de la dernière saison d''Urgences ' et pour le film de Jason Reitman, 'In the Air', pour lequel il est nommé à l'oscar du Meilleur acteur. Alternant avec talent son rôle de comédien et celui de réalisateur, George Clooney s'engage également de plus en plus dans la politique, notamment au travers de ses films.
source: evene.fr

2002 Confessions d'un homme dangereux (Confessions of a Dangerous Mind)
2005 Good Night and Good Luck
2008 Jeux de dupes (Leatherheads)
2011 Les Marches du Pouvoir (The Ides of March)
2014 The Monuments Men

Good Night and Good Luck
Un film réalisé par George Clooney
Avec  David Strathairn, George Clooney, Robert Downey Jr.

Je suppose que beaucoup l'ont vu..
Dans un noir et blanc qui restitue l'atmosphère et l'esthétique de l'époque, des films de Richard Brooks comme des auditions orchestrées par la fameuse croisade anticommuniste, George Clooney rend hommage à un journaliste, Edward R. Murrow, qui, pendant les années 1950, s'employa à dénoncer sur CBS les mensonges et manipulations politiques du sénateur McCarthy.  
C'est un hommage à son père qui était journaliste , et dont Murrow était un des modèles, modèle de courage et d'indépendance en dépit des menaces de licenciement ou suicides de ses proches,dans cette atmosphère de paranoïa, déclenchée par la « liste noire », les pressions exercées via les patrons de la chaîne et les sponsors.
C'est un film de 2005, c'est une évidence aussi qu'en racontant cette histoire, Clooney la rapprochait aussi du Patriot Act de G.W. Bush (GWB me semble légèrement plus tendu aujourd'hui, c'est une impression?)
C'est bien fait, l'atmosphère de l'époque est bien rendue ( qu'est ce qu'ils fument!!!).
Je compte sur Kenavo pour nous remettre ( bitte,meine liebe Kenavo   )la BO, que je ne retrouve pas..

Et encourage- enfin ceux qui aiment Philip Roth..- à lire l'excellent J'ai épousé un communiste pour rester dans l'ambiance..

Voilà j'arrive



Dianne Reeves

Film intéressant,peu spectaculaire mais très fin.Je viens de lire un bon ouvrage car ce sujet m'intéresse beaucoup:Les sorcières de Hollywood de Thomas Wieder(Ramsay poche).Attention sur ce thème comme sur d'autres se méfier de tout manichéisme.

Bellonzo a écrit:

Film intéressant,peu spectaculaire mais très fin.

Oui.. tout à fait d'accord.. je donnerais à ce film aussi un mot: important..
mais il faut dire - et redire - peu spectaculaire
je me rappelle lors de la séance des gens qui sont partis au milieu du film je suis sûre ils n'étaient venus qu'à cause de Clooney

Je profite de la sortie de son nouveau film en tant que réalisateur de changer ce fil, qui était un fil 'film' en fil 'réalisateur'

Spoiler:

J'ai vu ses trois films qu'il a réalisé jusqu'à présent. Cela date un peu trop pour vous en parler encore, mais j'aime bien sa façon de combiner cinéma et politique.

Je vais certainement trouver le temps pendant le week-end pour aller voir son nouveau film

Ce film (Les marches du pouvoir) est une réussite. Et pourtant : je n'aime pas trop G. Clooney et je n'aime pas tellement les films politiques. Mais j'ai été happée. Le timing, déjà, est parfait (1h30 et des patates) : ça fait du bien un film qui ne s'éternise pas, qui n'en rajoute pas trois tonnes de longueur ou d'évènement pour bien nous faire comprendre les choses.
Certains moments sont traités avec une justesse terrible : le dialogue et les scènes qui suivent avec la stagiaire qui annonce qu'elle a besoin d'argent pour se faire avorter. Impeccable : pas larmoyant, pas lourd, pas glauque. Juste.

L'histoire évolue et se tient parfaitement. On est plongés dans ce monde idéaliste qui a tellement de facettes cyniques et arrivistes qu'on en ressent toutes les failles avec une sorte de compassion (les méchants ne sont pas "méchants". Ce sont des hommes plein de défauts, pas franchement fréquentables mais qu'on sent humainement ... blessés).

Quelques plans vraiment superbes (c'est qu'il sait tenir une caméra Clooney), avec un travail photographique qui coupe un peu le souffle parfois de couleur, de largeur de plan, d'étroitesse, de sombre avec des touches de couleur. J'étais très étonnée de la qualité d'image pour un film de ce genre, où souvent le fond prime sur la forme (il me semble). Bon, faut reconnaître que Clooney va un peu loin dans le symbole parfois (silhouette du consultant, toute sombre, avec en arrière-plan un drapeau américain géant, d'un rouge magnifique), mais ça fonctionne.

Une belle brochette de très bons acteurs, et un portrait de gars qui veut y croire très touchant. (Et quelle plaisir de retrouver une jolie Evan Rachel Wood)

presque rien à voir avec la choucroute, t'avais vu Bobby (clic dans la poussière) de Emilio Estevez ?

Je serai moins enthousiaste que Queenie sur ce coup. Le film est l'adaptation d'une pièce de théâtre sur le thème de la perte de l'innocence et de l'intégrité en politique à travers un personnage de conseiller de campagne qui évolue de l'idéalisme au cynisme le plus glaçant.

Le résultat est un peu fade mais se regarde sans trop d'ennui. Surtout grâce aux acteurs tous très bons (notamment Philip Seymour Hoffman) et qui défendent des rôles pourtant peu subtils à travers une histoire aux ficelles assez grossières et approximatives.

Ryan Gosling monte tout doucement au firmament des stars hollywoodiennes et certains face-à-faces avec Clooney procurent le plaisir d'un passage de relais réjouissant entre deux générations d'acteurs doués et séducteurs. Mais vous pouvez attendre de voir le film à la télé sans problème à mon avis!

Merci pour vos avis.. je tente pour l'option 'enthousiaste' de Queenie et vais le voir au cinéma

animal a écrit:

presque rien à voir avec la choucroute, t'avais vu Bobby (clic dans la poussière) de Emilio Estevez ?

Non. Pas vu. Peut-être un jour, je tenterais, mais je l'ai dit, je suis très frileuse de film politique ou autour de.
Cela dit, vu ce que tu en dis dans ton message, ça rappelle vraiment Les marches du pouvoir, et ce qui m'a plu dedans, alors je retiens le titre.

Citation :

Mais vous pouvez attendre de voir le film à la télé sans problème à mon avis!

ALors là, n'écoutez pas Marko ! Je pense que, justement, sur petit écran, il perdra un peu de sa force. parce qu'il y a vraiment des images faites pour le Grand écran. Des plans qui prennent bien toute la largeur, vaste, imposant, avec ces petits corps d'hommes. Souvent écrasés par ce qui les entoure, perdu, soumis.

Et je ne suis pas du tout d'accord sur le peu de subtilité des personnages. Ils sont certes plantés dans leurs rôles, mais ça doit être un peu comme ça la politique : t'as une place, si t'en bouges, t'es mort. Dans Les Marches du Pouvoir, on tend à nous montrer les petits bouts d'humanité et de complexité à être dans ces rôles là, certes, c'est fin et les fissures sont peu perceptibles. Mais c'est comme ça : ils sont touchés, ils se carapacent dans ce qu'ils ont, et s'y tiennent, sinon ils sont foutus.
J'ai trouvé que c'était parfaitement bien montré (le personnage de Duffy est pas mal dans ce sens, sauf que j'ai toujours l'impression que Paul Giamatti frôle de trop près la caricature).

Voici un film que j'ai vu en pensant qu'il s'agissait d'une réalisation des frères Cohen. Il n'en était rien, il est réalisé par Grant Heslov (?) et Clooney en est un des producteurs et joue le rôle de Lyn Cassady (soldat jedï!) ...
Comédie loufoque dans laquelle l'armée américaine développe une section de combattants aux pouvoirs paranormaux, la New Earth Army. L'instructeur se trouvant être Bill Django (Jeff Bridges), un ancien du Viet-Nam passé depuis par toutes les expériences psychédéliques et new age, je vous laisse imaginer la dinguerie de cette formation.
Un bon divertissement que je recommande. Je ne suis pas particulièrement fan de Clooney mais je salue son excellente prestation dans ce film.

Marko a écrit:

Je serai moins enthousiaste que Queenie sur ce coup. Le film est l'adaptation d'une pièce de théâtre sur le thème de la perte de l'innocence et de l'intégrité en politique à travers un personnage de conseiller de campagne qui évolue de l'idéalisme au cynisme le plus glaçant.

Aux sources de The ides of March, traduit par le médiocre Les marches du pouvoir, une pièce de théâtre. Le film de Clooney en adopte la structure, un peu lourde, dans une réalisation bien propre sur elle, frôlant l'académisme. En suivant les dernières passes d'armes des primaires dans le camp démocrate, George C. s'inscrit dans une longue lignée de films américains des années 70/80 signés Frankenheimer, Lumet ou Schatzberg, qui ont donné leurs lettres de noblesse au thriller politique made in USA (Votez McKay est l'influence la plus évidente). Honnête, Les marches du pouvoir est une oeuvre relativement consensuelle et dénuée de surprises, surtout de ce côté-ci de l'Atlantique où le puritanisme américain en matière de sexe n'étonne plus. Clooney et Gosling jouent leur partition avec la conviction requise, mais il n'y a qu'une seule scène véritable d'affrontement où leur talent d'acteur se montre enfin. Dans ces conditions, les seconds rôles ont la part belle, Giamatti et Seymour Hoffman, au bord du cabotinage, tirent les marrons du feu. Film essentiellement construit autour des dialogues, au scénario d'un cynisme bien tempéré, ces Marches du pouvoir font l'affaire en tant que divertissement de bon aloi, dont les pièces du puzzle s'imbriquent parfaitement, sans fausse note, sans anicroche et sans grande audace.


Quant on lui demande s'il songe parfois à s'engager en politique, G.C répond ceci : "J'ai couché avec trop de filles et essayé trop de drogues pour me lancer en politique. Ou alors, mon slogan serait J'ai même fumé la moquette"

Les marches du pouvoir

Pas vraiment convaincu...George Clooney construit son film autour de manipulations, mais le discours perd de sa force en multipliant les enjeux, mêlant l'intime à la campagne des primaires à travers un schéma finalement assez convenu. Des intrigues secondaires assez fades (notamment la question du soutien du sénateur Thompson) achèvent de rendre le film inconsistant.
Il reste tout de même les acteurs : Philip Seymour Hoffman se régale et Ryan Gosling joue une partition convaincante, face à un George Clooney qui tient efficacement un rôle qu'il a choisi de rendre presque effacé. C'est cependant insuffisant pour donner offrir une intensité, une tension dramatique à un récit sans surprises, trop anecdotique et complaisant dans sa description d'un microcosme.

nouveau projet de Mister Clooney en tant que réalisateur:


Robert Edsel, Monuments men

Citation :

A la recherche des trésors volés par les nazis.

A peine un pays conquis, les armées d’Hitler se livraient au pillage systématique des plus belles collections d’art – des familles juives entre autres – en confisquant au nom du Führer des Michel-Ange, des Vinci, des Van Eyck ou encore des Vermeer avec le projet de construire le plus extraordinaire des musées à Linz, sa ville natale.
Dès 1941, Eisenhower crée un groupe d’experts (Les Monuments Men) afin de protéger les trésors américains. En 1944, ce groupe élargi à treize nationalités, composés de conservateurs, de professeurs d’histoire de l’art, d’architectes, d’archiviste va accompagner les armées de la libération afin de protéger le patrimoine architectural européen et de récupérer les milliers d’œuvres enlevées par les nazis.
Robert Edsel a tout particulièrement suivi les aventures de neuf hommes et d’une femme. George Stout, l’un des initiateurs du projet au courage et au charisme hors normes, JJ Rorimer qui deviendra le futur directeur du Metropolitan Museum of Art et découvrira dans le château de Neuschwanstein des milliers de tableaux, Jacques Jaujard, le directeur des Musées Nationaux qui réussira à protéger le Louvre et les trésors nationaux… et surtout l’étonnante Rose Vaillant, véritable héroïne qui au jeu de Paume établira secrètement la liste des mouvements des œuvres vers l’Allemagne.
Des plages du D-Day aux réserves des plus grands musées, des châteaux de Bavière au Nid d’aigle de Berchtesgaden, des mines de Merkers à celles de Altaussé, Robert Edsel nous fait participer à la plus extraordinaire et dangereuse chasse aux trésors du XXe siècle.

selon les informations que j'ai pu lire il y va y avoir les acteurs suivants: Jean Dujardin, Cate Blanchett, Bill Murray, John Goodman, Hugh Bonneville, Bob Balaban et un certain Daniel Craig

J'ai commandé le livre de Robert Edsel, tout cela semble bien intéressant

kenavo a écrit:

nouveau projet de Mister Clooney en tant que réalisateur:

la date de sortie est annoncée   12 mars!!




le fil du livre