Abel Ferrara

Abel Ferrara

Cinéaste américain né à New York le 19 Juillet 1951, considéré comme marginal et indépendant, connu pour son passé ( ?) de cocaïnomane et alcoolique. Débute sa carrière sous le pseudonyme de Jimmy Boy L. Début de la carrière au grand jour avec The Driller Killer. Ses films les plus connus sont : Bad Lieutenant (avec Harvey Keitel), The King Of New York (avec C Walken), Nos Funérailles

thèmes récurrents : la rédemption (et la religion ou la relation à Dieu), les femmes, la dépendance...

Pourquoi la tendance "moui..." quand on parle de son oeuvre ? hypothèses de ma part : la proximité formelle (oui quand même) de son cinéma avec un cinéma d'exploitation "basique" (et puis si il a marché c'est qu'il a su être rentable)... un côté tapageur ? ses excès personnels (à Cannes par exemple... puisque c'est la saison), le côté sexy/séduction allié à des choix d'actrices à impact médiatique certain (Béatrice Dalle, Madonna, Claudia Schiffer...) ... des projets qui font peur ? son Mary a fini par se faire...

Pourquoi j'imagine mal m'en passer ? sensibilité à la part personnelle de ses films, réussite de ses mélanges, mise en valeur et justesse des personnages féminins... et de ce que les femmes peuvent représenter... les thèmes qu'il aborde en général... ses acteurs (sur l'ensemble de la filmographie c'est hallucinant si on compte les seconds rôles...)

une filmo :

filmo qui mélange films "pour manger", films plus personnels, clips, films tv et pilotes de séries TV...

Citation :

Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)

Longs métrages
1976 : Nine Lives of a Wet Pussy (sous le pseudonyme de Jimmy Boy L.)
1979 : Driller Killer (The Driller Killer)
1981 : L'Ange de la vengeance (Ms. 45)
1984 : New York, deux heures du matin (Fear City)
1987 : China Girl
1989 : Cat Chaser
1990 : The King of New York (King of New York) Pages 2
1992 : Bad Lieutenant
1993 : Body Snatchers, l'invasion continue (Body Snatchers)
1993 : Snake Eyes (Dangerous Game) Page 2
1995 : The Addiction Pages 1, 5
1996 : Nos funérailles (The Funeral)
1997 : The Blackout
1998 : New Rose Hotel Pages 1, 3
2001 : Christmas ('R Xmas) Pages 1, 2, 3, 4
2005 : Mary Pages 1, 3
2007 : Go Go Tales Pages 3, 4, 5
2008 : Chelsea Hotel (Chelsea on the Rocks) (documentaire)
2009 : Napoli, Napoli, Napoli
2010 : Mulberry St. (documentaire)
2011 : 4h44 Dernier jour sur terre (4:44 - Last Day on Earth) Pages 4, 5

Télévision
1985 : Deux flics à Miami (Miami Vice) - Deux flics à Miami (Saison 1, épisode 20: "the Invaders", et saison 2, épisode 4: "the Dutch Oven")
1986 : Gladiator (The Gladiator)
1986 : Crime Story (pilote)
1997 : SUBWAYStories: Tales from the Underground

Courts métrages
1971 : Nicky's Film
1972 : The Hold Up
1973 : Could This Be Love?
1977 : Not Guilty: For Keith Richards
1996 : California

Citation :

Arrêté à la page 5 le 07/05/2013

le message d'origine sur New Rose Hotel :

ouverture d'un petit sujet pour parler plus spécifiquement du film (tiré de la nouvelle du même nom par William Gibson)

et motivé par des encouragements (merci Queenie) et le fait incontournable que ce film est un de mes films favoris (dans un impossible top 10 voir top 5 je choisira ce film)

ce n'est pas chose facile de vous en parler et d'essayer de vous donner envie de le voir (et j'espère de l'apprécier... ), pas facile pour plusieurs raisons, le fait que c'est un film souvent démoli, pour son aspect de "petit film" au petit goût d'anticipation fauchée peut être et le côté complexe et confu de l'intrigue certainement.

l'histoire ?

Deux amis/partenaires, l'un joué par Christopher Walken (Fox) et l'autre par Willem Dafoe, s'engage moyennant une copieuse rémunération à faire passer un scientifique de renom, Hiroshi, d'une (très très grande) entreprise à une autre (toutes deux puissantes et dangereuses), pour se faire ils engagent Sandii (Asia Argento) dont le rôle est d'atteindre et de séduire ce scientifique et de servir de déclencheur à son changement d'employeur. L'affaire étant délicate le "coaching" de Sandii est assuré par le personnage incarné par W Dafoe qui ne manque pas de tomber sous le charme de cette femme fatale... séduction, obsession, apparences, jeu et mensonges... tout ne tourne pas comme prévu...

ce qu'il n'y a pas dans le film : beaucoup d'action ou un univers très marqué cyberpunk comme dans Blade Runner par exemple.

ce qu'il y a en revenche (subjectif ? ) : d'excellents acteurs, un univers visuel un peu fauché mais cohérent en lui même (et avec celui de Gibson), tout le savoir faire d'Abel Ferrara pour filmer les personnages (surtout féminins... ) et le naturel qu'il peut faire apparaître... comment le dire ? ... pour moi dans le cinéma il y a le résultat et la démarche qui transparait... là tout y est... de l'amour et de l'humanité en quelque sorte.

je garde aussi en mémoire un passage d'un doc/portrait du réalisateur diffusé sur Arte il y a ... 1 ou 2 ans ? ou on le voit (devant le film) avec des amis réciter un passage du film très spontanément...

parmi d'autres, un film "tellement plus" que des apparences ou rumeurs le concernant...

en espérant ne pas vous en avoir dégoûter par avance

bon je ne sais pas trop comment je vais pouvoir faire pour voir un tel film... j'imagine qu'il ne passe ps trop à la tv... remarque peut-êtr que le dvd n'est pas trop cher.

Bon résumé Animal. Et rien que pour les acteurs je te suis, tu cites de beaux noms, et pour ce qui est d'abel ferrara, je ne situe pas trop ses films, mais de toute façon j'ai l'impression qu'il s'est toujours un peu fait taper sur les doigts par les critiques...

effectivement le passage en tv est compromis, d'autant que je crois que le film n'a pas eu de vf. Il existe une édition dvd standard datant de quelques mois (édition française Z2 avec sous-titres même si la jaquette mentionne "langue : français") et depuis 1-2 semaines une "édition collector" qui ajoute en fait sous forme d'un petit livre la nouvelle en anglais et en français (d'après les descriptions). je n'ai vue ni l'une ni l'autre mais eu la confirmation de la vost de l'édition standard par mon frère. découverte du film par l'intermédiaire de l'édition américaine (sous titres espagnols seulement... des sous titres anglais quelque part sur internet...)

le Z2 collector est pas donné, je l'ai vu à 25€... il est probable qu'il soit dispo moins cher et qu'en cherchant un peu l'édition simple doit être trouvable pour un tarif maxi de 15€ je pense.

oui il doit avoir mal aux doigts le pauvre

je crois que je vais me lancer dans une mutation du sujet pour élargir au cinéaste... ça sera petit à petit mais compte tenu de vos réactions ça me semble une bonne idée

voilà qui est fait : modification du titre et du premier message...

si vous pensez qu'il vaut mieux faire des petits morceaux (par film ?) vous avez peut être raison...

pour en conseiller un autre un poil à côté de ses classiques : son film de vampires : The Addiction, tourné en N&B... une étudiante (thèse sur le Mal) mordue devient vampire... mélange de réflexions sur le mal, évocation de génocide, rapprochements entre vampirisme et dépendance à la drogue, intellectualisme...

ambiance différente du film de vampire traditionnel, ambiance très "New-York", urbaine (BO rap dans mon souvenir mais sans excès pour ceux à qui sa pourrait faire peur... ça passe très très bien, longue collaboration entre ferrara et le responsable de la musique), intellectuelle mais avec du recul... sombre aussi... inévitablement... et encore Christopher Walken dans une brève apparition de "vieux vampire de bon conseil".

Passé sur Arte il y a un certain temps (et vu de justesse !) pour le trouver j'ai peur que ce ne soit pas simple :|

Pour ma part, j’aime bien Abel Ferrara car il réussit à nous amener à na pas avoir des jugements trop tranchés face à des personnages pour le moins ambigus, pour ne pas dire pire…
On pourrait appeler cela l’art de la nuance, à des années lumière du manichéisme si cher à de nombreux réalisateurs américains…

De plus, c’est un excellent directeur d’acteurs.

Christmas (R'Xmas)

une vague idée de la chose, le synopsis pioché sur amazon (je ne sais plus si c'est le même sur le boitier) :

Citation :

New-York, 1993. Un couple comme les autres s'apprête à fêter Noël en famille sauf... pour réaliser leur rêve américain, elle (Drea de MATTEO) et son mari (Lillo BRANCATO Jr), tous deux issus de l'immigration, misent tout sur le trafic de drogue, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Jusqu'à ce que l'impensable arrive : au cours d'un banal 'rendez-vous d'affaire', le mari est brutalement kidnappé ! Si elle veut le revoir vivant, sa femme n'a désormais plus d'une issue : réunir une somme d'argent colossale... et tout de suite !

personnage principal : la femme, qui coure après l'argent pour la rançon et l'indispensable poupée en rupture de stock pour le noël de sa fille.

je vous laisse un peu de côté "la profession des parents" ainsi que les flics un peu bizarres avec à leur tête Ice-T ! sont ils pourris pourris ou dépassent ils seulement le cadre de la loi ?

le coeur du film c'est ce noyau familial : les parents et leur fille pour laquelle ils veulent le meilleur (et pas juste la poupée du moment). Quand tout est menacé, c'est madame qui se démène, a peur, agit, réfléchit... dans une image entre couple branché au luxe un peu tape à l'oeil, la tradition (mère ou nourrice ? oublié !), les plans louches et un New-York qui ne se sent pas obligé de faire du tourisme... famille, les liens qui tiennent la famille, les gens ensembles.

première vision déroutante, deuxième vision pénétrante, film sans grands effets et sans grand budget mais décidément complètement dingue. Pour moi le plus marquant à côté de l'univers sombre qui est cotoyé, c'est le fait qu'il "ose" montrer tout naturellement une sorte d'amour inconditionnel, sans dérision, un truc vrai... et par l'intermédiaire de personnages qui pourraient devoir ne pas y avoir droit (quête du matériel, trafic de drogue ?) et de le plonger dans un vrai monde, dure, sombre... mais sans excès, pas de finish en "bain de sang de la vengeance ultime", c'est ce truc vrai, vital qui affronte, se préserve. La simplicité (emploi paradoxal du mot) est merveilleuse dans ce film.

C'est aussi l'ambiance de vie réelle, les relations normales, les manières, les détails... et cette femme "très elle même" qui fait tout : c'est plus ou moins le cerveau de l'affaire, c'est elle qui fait l'action du film, à sa façon.

Je crois que le film est déroutant parce qu'il va gentiment à l'encontre du schéma habituel qui doit être bien ancré dans une tête comme la mienne... puisque je suis dérouté

Pour sa différence et la démarche de cette différence, je vous encourage à le voir. (ainsi que pour le savoir faire d'Abel Ferrara et les acteurs !)





petit film au souvenir à part, j'ai très envie de le revoir (vais devoir attendre de rentrer maison/famille)... il y a peu de photos sur le web, j'essaierai de penser à en rajouter quand j'aurais remis la patte dessus !

http://www.arkepix.com/kinok/DVD/CINEMA%20DE%20NOTRE%20TEMPS/dvd_cnt_ferrara.html

Portrait de Abel Ferrara produit par Labarthe.

Le réalisateur Rafi Pitts, montreur d'images, accentue le degré d'alcoolémie nécessaire au cinéaste new yorkais. Sa passion créatrice noie l'homme dans une dépendance graveleuse. Prison à l'enseigne cousue main, sa chute emporte avec elle l'homme préssé de ne pas pouvoir achever son oeuvre. Dans sa forme précaire, le talent d'un artiste dégrise à froid le novice que je suis. Complété d'ennuyeux discours à plaire, la matière s'étiole à petit feu.
Gardez l'essence de vos jeux d'esprit. Conservez l'errance des ombres délicates qui vous habite. Sans paroles remixées, sans images retouchées, Pitts, sous l'impulsion géniale du portraitiste, Labarthe, saisi la pluie de fortune que le hasard lui déverse sous sa plume temporelle. Le sens prend sa forme de NO ART tel Boris Lurie, le convoyeur de souvenirs atroces, exprimant sur ses toiles les corps meurtris brisés par les camps de concentration nazi, imbriqués au milieu de corps adulés des beautés américaines des années soixantes.
Ferrara malaxe l'esprit du voyageur spectateur, le temps d'une projection , le temps d'une injection.
Labarthe signe sa quête de vérité dépouillée d'artifice, produisant un Ferrara pressé de vivre, dans l'urgence de consommer son unique passage bref, sur terre.

meric bertrand

il est terrible ce machin, c'est là dedans qu'il récite son passage de New Rose Hotel devant l'écran...

(Toujours Mary que je n'ose pas re-regarder, dans une pile sous la tv...)

Mary

un extrait d'un avis trouvé sur le web :

Citation :

"Mary" est donc l’histoire de trois personnages qui se croisent et à la recherche de leur propre foi. Le personnage éponyme d’abord, Mary Palesi (jouée par Juliette Binoche), qui vient d’interpétrer le rôle de Marie-Madeleine, dans un film sur la vie de Jésus intitulé « Ceci est mon sang » du réalisateur Tony Childress (Mathew Modine). Mary est tellement habitée par le personnage qu’elle vient d’interpréter qu’elle décide d’abandonner sa carrière pour se rendre à Jérusalemn pour vivre cette foi nouvelle. Tony, le réalisateur, cherche à défendre son film à tout prix au nom de la liberté d’expression mais peine à défendre sa position. Enfin Ted Younger (Forest Whitaker), présentateur de télévision, anime une série d’émissions sur Jésus et, pour cette raison, cherche à contacter Tony et Mary. Lui aussi, tiraillé dans sa vie privée, cherche sa propre foi.

source : ICI

Bande Annonce de Mary

Enfin revu. ça ne va pas casser des briques mon avis. c'est un film avec plein de choses mises dedans (du spirituel, des gens, de la ville, du monde, des images... ), plein de choses. c'est fait comme un petit film, c'est un petit film. mais les images sont conscientes et Abel Ferrara pour ça... il est au top. Pour filmer les acteurs, trouver du vrai, filmer la ville (New-York la nuit.), faire des collages qui auraient pu tomber dans l'improbable, jouer avec les images, jouer avec le mouvement. Les détails, les lieux, le mélange des gens à New-York ou Jérusalem. des aspects un peu cheap de l'image sont complètement intégrés dans l'histoire comme dans le résultat. c'est aussi un film qui parle beaucoup (comme d'habitude) des femmes et de leur place.

Ce réalisateur est génial. il ne tranche pas, n'explique pas, confusion possible et réelle, mais les images parlent. En plus d'être génial il fait tenir des trucs pas possibles en équilibre, il va là où il veut et il emmène des gens avec lui, les autres du film et les spectateurs.

bonheur cinématographique total à moitié déguisé en bazar filmique moderne

Mary , Abel ferrara.
Prix spécial du Jury à la Mostra de Venise 2005

Ce n’est ni un film sur Marie-Madeleine, ni un film bigot ou provocateur sur la religion.

C’est un film foisonnant, avec une mise en abîme, des interviews de vrais théologiens …, plusieurs thèmes disparates autour de la foi qui sont évoqués sans être traités, juste effleurés. Les questions sont simplement posées.

C’est aussi une caricature de Mel Gibson (campé par Matthew Modine) et de son film « La passion du Christ » dont Abel Ferrara se moque.

A voir pour Forest Whitaker, acteur qui a toujours beaucoup de présence, et qui incarne un personnage qui donne tout son dynamisme au film.
... et pour les vues de New-York la nuit, sublimes dans ce film…

dans la rubrique prenons des nouvelles de nos réalisateurs de temps en temps... (prochainement, de puis le temps...)

Go Go Tales

allocine a écrit:

Ray Ruby's Paradise, un chic cabaret à "go go" situé dans le downtown de Manhattan, est un palais du rêve, dirigé par le charismatique impresario Ray Ruby avec l'aide "experte" d'amis de longue date et d'associés véreux. Y sont présentées les plus belles et les plus talentueuses filles. Mais tout n'est pas rose au Paradise. Ray doit faire face à une faillite imminente. Ses danseuses le menacent d'une grève. Même son frère et financier veut lâcher prise. Mais le rêveur qui est en Ray ne renonce jamais. Il a acheté un système infaillible pour gagner à la loterie. Lors d'une nuit magique, il gagne le jackpot. Mais perd le billet...

he Queenie : bande annonce

oui oui oui, je vais mâter déjà new rose hotel... faut vraiment que je me mette dans le contexte et l'ambiance. absolument

halala, les dernières pioches pandas c'est pas ton truc on dirait

Vu New Rose Hotel (enfiiin)



et l'animal va être content : j'ai aimé.
la première fois que j'ai tenté de le visionner j'ai fait une grave erreur : je pensais me mâter un film entre deux cornichons, trois pauses pipi et quelques parlottes avec des amis. Que nenni !
New Rose Hotel est un film d'ambiance, où les scènes se succèdent pour nous entraîner petit à petit de plus en plus profond dans le malsain et le mal être.

alors, si vous le regardez, virez vos potes, oubliez toute idée de grignotage et laissez vous aller.


Un point sur lequel je suis à 100% d'accord avec Animal c'est la façon exceptionnelle qu'à Ferrara de filmer les acteurs !! c'est époustouflant de justesse, de finesse, d'amour.
Je crois que c'est la première fois que je découvre une Asia Argento aussi... nickel. Elle n'en fait jamais trop (et c'est un exploit pour elle, même si j'adore sa TouchSoMore).
Un petit bémol pour Walken qui m'a un peu gonflée parfois à cabotiner comme un chien fou.
Mais... Ferrara exploite ce que l'on connaît de ces acteurs, utilisent leur "gimmicks" et les atténuent ou en tout cas les rend plus profonds. Chapeau.

L'histoire en elle-même est tordue. elle se noue, se tord, et on ne voit pas trop où il nous embarque. Mais quand dans la dernière demie heure le temps du démêlage arrive, c'est une belle descente dans les méandres psychologiques d'un homme en état de perdition.


Bon film. Mais vraiment à regarder au bon moment.

(point hypra positif pour moi, un titre de Cat Power : in this hole

et un super titre que j'aimerais bien retrouver interpréter par Asia Argento
Don't kill me

Je ne suis pas trop client d'Abel Ferrara, sans doute à cause de la religion / du mysticime qu'on évoque toujours à propos de ce réalisateur et qui me fait hésiter à voir ses films (comme Bad Lieutenant, par exemple).
J'en ai tout de même vu deux : The King of New-York, dont j'ai surtout retenu l'interprétation de Christopher Walken (acteur que j'aime beaucoup) et le remake de Body Snatchers, qui n'est sûrement pas ce qu'il a fait de plus personnel.
Voilà, voilà... Pas très constructif comme commentaire mais bon...