| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Jim Jarmusch | |
|
+17Heyoka Chymère Queenie Arabella eXPie darkanny Igor Marko colimasson Orientale traversay Marie Aeriale rivela Babelle Burlybunch animal 21 participants | |
Auteur | Message |
---|
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Jim Jarmusch Sam 17 Jan 2009 - 16:35 | |
| [quote]Réalisateur américain, Jim Jarmusch est né le 22 janvier 1953 à Akron (Ohio). Marqué par de grands noms (Antonioni, Mizoguchi, Ozu…) qu'il découvre à la cinémathèque de Paris, il s'inscrit à la New York University Graduate School en cinéma. Son film de fin d'études Permanent Vacation ne passe pas inaperçu dans les nombreux festivals de films de 1980. Déjà on découvre des caractéristiques qui définiront le style et les scénarios de Jarmusch : dandysme désabusé de « anti-héros », travail dans l'ascétisme, appétence pour la description des marginaux, tendance à montrer un quotidien étrange, décalé… En 1984, il remporte la caméra d'or au festival de Cannes avec Stranger Than Paradise. Après avoir fait quelques apparitions comme acteur, notamment dans Brooklyn Boogie, il fait un premier pas, dans le monde du documentaire (Year of the Horse) en 1997. Avec la sortie de Coffee and Cigarettes en 2003 dont la réalisation fut étalée sur près de 20 ans, il revient avec la pellicule en noir et blanc, un style qu'il maîtrise à la perfection, et une photographie hors pair. - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)
1980 : Permanent Vacation Pages 31982 : The New World (court métrage) 1983 : Stranger Than Paradise 1986 : Down by Law 1986 : Coffee and Cigarettes I 1989 : Mystery Train Pages 11989 : Coffee and Cigarettes II 1991 : Night on Earth Pages 11993 : Coffee and Cigarettes III 1995 : Dead Man Pages 21997 : Year of the Horse 1999 : Ghost Dog, la voie du samouraï (Ghost Dog, the way of the samouraï) 2002 : Ten Minutes Older 2003 : Coffee and Cigarettes Pages 2, 32005 : Broken Flowers Pages 12009 : The Limits of Control Pages 12013 : Only Lovers Left Alive - Citation :
- Arrêté à la page 3 le 23/01/2013
| |
| | | Burlybunch Agilité postale
Messages : 870 Inscription le : 29/09/2007 Localisation : Ci et là
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 7 Fév 2009 - 11:15 | |
| Hier au soir, Stranger than Paradise de Jim Jarmusch (1984) Deuxième découverte du réalisateur, après Ghost Dog, qui ne m'avais pas convaincu (entièrement). Ici encore, film intriguant. Et filmé le plus simplement, pas de couleurs, très peu de mouvements de caméra (ni de personnages d'ailleurs, leurs déplacements ellipsés ou alors une voiture où ils restent statiques). Une succession de scènes courtes, sans rythme propre ni action sinon très dilluée. Reste que c'est habile et attachant, le film en transmet beaucoup plus qu'il ne le semble, jusqu'à certains raccords que je viens de faire à l'instant en écrivant les lignes qui suivent. L'histoire est celle-ci, Willie, immigré hongrois à New York ("le Nouveau Monde") doit accueillir quelques jours sa cousine arrivant de Budapest. Petit appartement dans un quartier pauvre et peu sécurisant, Willie ne travaille pas et vit au hasard de son succès aux jeux (courses, cartes). Une vie sans but qu'il partage avec un ami (Eddie). S'il héberge sa cousine (Eva), c'est parce que la tante chez qui elle se rend (à Cleveland) est indisposée quelques jours à le faire. Lui le fait donc à contre-coeur, il ne considère plus sa famille ni ses racines maternelles. (Il affirme être un "vrai" américain - il vit ici, comme les gens d'ici, et s'habille comme les gens d'ici; et a d'ailleurs adopté un nouveau nom, plus banal - et se met en colère lorsque sa tante ou sa cousine s'adressent à lui en hongrois). La cousine finit pas partir chez sa tante. Après un an, Willie fatigué de sa vie et de ses désillusions veut changer d'air, ses gains au jeu le permettent, il emprunte un voiture avec Eddie et part (sur la route) à la recherche du "Paradis". | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 7 Fév 2009 - 11:43 | |
| Il m'a un peu déçue le Stranger than Paradise. Dans le genre huis clos, Coffee and cigarettes était tellement génial (sans parler des interprètes), que le flegme de Willie obligé de partager son intimité avec sa cousine était un peu longuet. Mais humour & sourire quand même... - animal a écrit:
- "Duel" >mou... "moche" (camion pas beau, voiture pas belle.... ) et plus "fait pour" que vraiment efficace...
-Ce n'est pas habituel de voir animal comme ça > face à Duel. C'est pas mou un scénar qui m'a fait sursauter autant de fois | |
| | | Burlybunch Agilité postale
Messages : 870 Inscription le : 29/09/2007 Localisation : Ci et là
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 7 Fév 2009 - 11:53 | |
| - Babelle a écrit:
- Il m'a un peu déçue le Stranger than Paradise. Dans le genre huis clos, Coffee and cigarettes était tellement génial (sans parler des interprètes), que le flegme de Willie obligé de partager son intimité avec sa cousine était un peu longuet. Mais humour & sourire quand même...
Oui, un peu longuet (surtout avec un gros déficit de sommeil) Je note Coffee & Cigarettes | |
| | | Burlybunch Agilité postale
Messages : 870 Inscription le : 29/09/2007 Localisation : Ci et là
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 28 Fév 2009 - 11:48 | |
| - Burlybunch a écrit:
- Babelle a écrit:
- Il m'a un peu déçue le Stranger than Paradise. Dans le genre huis clos, Coffee and cigarettes était tellement génial (sans parler des interprètes), que le flegme de Willie obligé de partager son intimité avec sa cousine était un peu longuet. Mais humour & sourire quand même...
Oui, un peu longuet (surtout avec un gros déficit de sommeil)
Je note Coffee & Cigarettes Vu, et au final je ne pense pas que ce réalisateur soit pour moi. Ou pas encore. Des passages très justes, mais le projet ne m'interpelle pas. Peut-être un dernier essai avec Dead Man? Et puis second investissement du jour, Festen de Vinterberg, autre représentant bien (re)connu du dogme danois. Moins risqué que Jarmusch (l'investissement). | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 28 Fév 2009 - 12:00 | |
| à l'occasion laisse toi aller à la curiosité pour Dead Man, ça passe beaucoup mieux que Coffee and cigarettes ou Stranger than paradise avais je trouvé. | |
| | | rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 28 Fév 2009 - 15:26 | |
| dead man j'ai adoré, johnny deep est incroyable, est la musique accompagne vachement bien le film, c'est neel young je crois. tout en noir et blanc, l'image est très belle mais c'est très intimiste. essaie aussi mistery train c'est un bon film. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 28 Fév 2009 - 18:06 | |
| - rivela a écrit:
- dead man j'ai adoré, johnny deep est incroyable, est la musique accompagne vachement bien le film, c'est neel young je crois. tout en noir et blanc, l'image est très belle mais c'est très intimiste.
essaie aussi mistery train c'est un bon film. Oui très bon film Dead man, très poétique ...A voir absolument! Et une superbe musique de Neil Young tu as raison Rivela: ICI | |
| | | rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 28 Fév 2009 - 19:14 | |
| Fabuleux ces images avec cette guitare qui crie. Vivement le blu ray pour ce film avec home cinéma écran 106 cm ça le fait (sniff je ne possède ni le blu ray ni le grand écran) | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 28 Fév 2009 - 19:42 | |
| - Citation :
- (sniff je ne possède ni le blu ray ni le grand écran)
Peut être, mais tu as une Rolex, c'est l'essentiel dans la vie! Ah, j'aime beaucoup ces images de Deadman!!A revoir! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: stranger than paradise Sam 28 Fév 2009 - 19:45 | |
| Il est très bien ce film (et la musique de Neil Young encore mieux ) , mais le coup de la tête écrasée comme une pastèque, beuark. |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Jim Jarmusch Dim 6 Déc 2009 - 19:02 | |
| The limits of controlLa mystérieuse promenade d'un tueur mystérieux, ponctuée de mystérieuses rencontres, pour une mission mystérieuse, dans une Espagne ni mystérieuse ni pittoresque mais dégageant une très forte présence. On pourrait mettre au pluriel. Gros casting aux petits oignons (jusqu'à la madame des Citronniers !) pour un film très soigné. Beaucoup de références dedans, la plupart m'ont sans doute échappées, ça n'empêche pas d'apprécier les visites au musée dans les films. Héhé. Ce n'est pas un film qui se contente d'être décalé ou de faire pittoresque... un croisement possible entre Ghost dog, Sonatine et un Tarkowsky nomade ? l'ambiance sonore du film, les appartements, la texture des lieux, c'est différent mais il y a un très fort sentiment d'habitation malgré les atmosphères changeantes (c'est d'ailleurs un des trucs du film, il me semble). Galerie de personnages ajoutant tour à tour leur note, leur presque idée fixe d'existence et un Isaach De Bankolé impassible, adepte du Tai Chi... séquences extra de mouvement lent, qui dépassent une simple impression de danse (pas taper, je n'y connais rien !). Un film qui a l'air d'ouvrir des portes sur des univers, étrange, vivant. A sa manière et dans ces décors différents j'ai retrouvé l'impression de vie urbaine surtout mais pas seulement de certains films de Hong Kong, éventuel effet Christopher Doyle mais pas que, crois je sincèrement. Smooth, beau, intriguant autant introspectif que contemplatif, voir plus. Vraiment très très bon, et pas sans humour non plus. Un vrai mélange d'images et de sons, de rythme et de "moments" la répétition de flamenco dans un bar sombre... et d'autres, et d'autres et d'autres... je recommande vivement bien que ça n'ait pas eu l'air d'emballer la salle... deux spectateurs (moi inclus) jusqu'à la fin du générique, quelques respirations bruyantes, un bâillement final appuyé... bribes de discussions à la sortie, si c'était le même film ? Un bail que je ne me suis pas senti aussi bien au cinéma Seul petite critique la bande son très ambiance mais un peu molle parfois à base de guitare électro. ça marche très bien, mais... petit mais !
Dernière édition par Queenie le Ven 1 Fév 2013 - 12:50, édité 5 fois (Raison : transmutation en fil réalisateur...) | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 12 Déc 2009 - 10:12 | |
| - animal a écrit:
The limits of control
La mystérieuse promenade d'un tueur mystérieux, ponctuée de mystérieuses rencontres, pour une mission mystérieuse, dans une Espagne ni mystérieuse ni pittoresque mais dégageant une très forte présence. On pourrait mettre au pluriel.
Gros casting aux petits oignons (jusqu'à la madame des Citronniers !) pour un film très soigné. Beaucoup de références dedans, la plupart m'ont sans doute échappées, ça n'empêche pas d'apprécier les visites au musée dans les films. Héhé.
[...]
Un film qui a l'air d'ouvrir des portes sur des univers, étrange, vivant. Un vrai mélange d'images et de sons, de rythme et de "moments" la répétition de flamenco dans un bar sombre... et d'autres, et d'autres et d'autres... Vrai pour tout cela Animal: C'est mystérieux, habité, et surement bourré de références, mais alors je ne suis pas apte à les déchiffrer. Pourtant ce film possède un truc bien à lui, cette touche très particulière des films deJarmusch qui parvient à créer des ambiances oniriques, décalées. On est vraiment dans un autre monde où réalité et rêve se confondent. (Ex l'affiche avec la fille à l'imper qui se fait vraiment kidnapper) Les scènes concentrées sur le mouvement sont top. Cette espagnole dansant le flamenco dans un cabaret désert ou les séquences de... Tai chi? (nous dis-tu, merci!) sont à elles seules des tableaux vivants. Un film qui ouvre des portes mais c'est au spectateur de s'aventurer plus au delà, à lui d'imaginer la partie sombre et forcément inquiétante qui ne se dévoile jamais toute seule en fait. Très peu de dialogues, un fil conducteur qui donne quelques pistes et nous évite d'être complètement largués, une distance très étudiée soutenue par la B.O (géniale par contre, ais-je trouvé) carrément collée à l'ambiance strange. Débrouillez vous avec ça! En résumé pour moi qui n'aie pas assez de références, ou d'imagination, un film beau et insolite qui capte certes, mais d'où je suis sortie un peu comme on sort d'un tunnel, légèrement hagarde. Sans repères, un univers inconnu, pas assez de codes pour bien déchiffrer et me faire dire "c'est le film à voir absolument". C'est signé Jim Jarmusch, alors forcément c'est à part. Mais il m'a moins convaincue que ses précédents ( Dead man, pour ne citer que lui ) A vous de voir... Allez, une photo parce qu'elles sont toutes très soignées, faut le reconnaître | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Sam 12 Déc 2009 - 13:41 | |
| la plupart des référence m'échappent dans Limits of Control mais je n'ai pas eu l'impression que ça plombe ma vision, au pire il y a de quoi être curieux. huhu. le film est assez bien fait pour que ça passe trouve-je. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Jim Jarmusch Mar 15 Déc 2009 - 22:23 | |
| Un samouraï marmoréen. "Vous ne parlez pas l'espagnol ?" Deux cafés bien serrés. Un hélicoptère qui surveille le monde. Une descente vers un univers de plus en plus solitaire (de Madrid au désert). Une muse et des musées. Le maillot de foot de l'équipe du Cameroun (Les lions indomptables). Des rencontres avec des allumés et des allumettes...
Et des tas d'autres choses...
Conceptuel, à la limite de l'abstraction, avec un sombre héros (olé !) impassible et impossible, Jarmusch filme un exercice de style vertigineux, répétitif à l'humour récurrent (récurant ?) bourré de messages subliminaux, un thriller désossé dont la mise en scène est d'une créativité permanente. Opaque, mystérieux, extrême. Le cinéaste a t-il atteint les limites de son art ? Pas sûr. A voir et même à revoir sans modération.
Dernière édition par traversay le Mar 15 Déc 2009 - 22:42, édité 1 fois | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Jim Jarmusch | |
| |
| | | | Jim Jarmusch | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|