Sam Mendes

Samuel Alexander Mendes dit Sam Mendes est un réalisateur britannique né le 1er août 1965 à Reading.

Il fait ses études à l'université de Cambridge avant de rejoindre le Chichester Festival Theatre. Il rejoint ensuite la Royal Shakespeare Company où il dirige Troïlus et Cressida avec Ralph Fiennes, et Richard III. Il devient ensuite, en 1992, le directeur artistique de la Donmar Warehouse de Londres où il met en scène La Ménagerie de verre de Tennessee Williams et une adaptation scénique de la comédie musicale Cabaret. Il dirige enfin La Chambre bleue avec Nicole Kidman.

Après cette carrière remarquée au théâtre, il passe derrière la caméra et rencontre dès son premier film un succès international avec American Beauty en 1999, pour lequel il reçoit l'Oscar du meilleur réalisateur

Il est marié avec l'actrice britannique Kate Winslet depuis 2003. Le fils du couple, Joe, est né le 22 décembre 2003.

Sam Mendes dirige pour la première fois sa femme dans son 4e film, Les noces rebelles, où Kate Winslet retrouve pour l'occasion son partenaire de Titanic : Leonardo DiCaprio.

Citation :

Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)

1999 : American Beauty  Pages 1, 2, 8
2001 : Les Sentiers de la perdition (ou La Voie de la perdition au Québec) (Road to Perdition)   Pages 1, 2
2005 : Jarhead, la fin de l'innocence (Jarhead)  Pages 1, 2, 11
2009 : Les noces rebelles (Revolutionary Road)  Pages 2, 3, 4
2009 : Away We Go  Pages 3, 4, 5
2012 : Skyfall  Pages  5,  6, 7, 8, 10
2015 : Spectre Pages  8, 11

Citation :

mise à jour à la page 11 le 25/03/2016

Moi, qui ne suis pas aussi «ciné » comme beaucoup d’autres Parfumés, j’ai quelques metteurs en scène que j’adore et tout comme pour les auteurs – quand j’aime, j’adore et Sam Mendes fait partie de mes metteurs en scène fétiches dont j’ai vu tous ses films et je me fais un plaisir d’ouvrir son fil – surtout qu’on va avoir bientôt du nouveau de lui

American Beauty

Citation :

Synopsis
La famille Burnham semble être, au premier abord, une famille américaine ordinaire. Toutefois, le manque de communication et la frustration mènent vite à un dérèglement total : le père tombe amoureux de la jeune et jolie copine de sa fille tandis que la mère trompe son mari avec un agent immobilier qu'elle admire. La fille, quant à elle, se rapproche du fils du voisin. Le film constitue une critique drôle et féroce du mode de vie américain.

Le spectateur connaît d'entrée la finalité de l'histoire : la mort du protagoniste. L'histoire est contée par le personnage principal lui-même. Il va montrer et commenter la dernière année de sa vie. Tout scénario est constitué de trois actes ; ici, le récit lui-même est morcelé en trois parties.

Etant adepte de romans américains qui ont pour sujet les banlieues américaines et la vie des gens vivant des vies « recluses » dans ces mondes à part, ce film ne pouvait que me plaire.
Une vue très personnelle sur ce qui se passe dans la vie de personnages ‘ordinaires’ qui perdent un peu l’orientation.

Road to Perdition

Citation :

Synopsis
En 1930, deux pères : Michael Sullivan, un tueur professionnel au service de la mafia irlandaise dans le Chicago de la Dépression, et Mr. John Rooney, son patron et mentor, qui l'a élevé comme son fils. Deux fils : Michael Sullivan junior et Connor Rooney, qui font chacun des efforts désespérés pour s'attirer l'estime et l'amour de leurs géniteurs.
La jalousie et l'esprit de compétition les plongent dans une spirale de violence aveugle dont les premières victimes sont la femme de Sullivan et son fils cadet Peter.
Un long voyage commence alors pour Michael Sullivan et son fils survivant. Au bout de cette route, la promesse d'une vengeance et l'espoir de conjurer l'enfer. Et peut-être l'aube d'un sentiment nouveau entre un père et son fils.

Un film que j’ai d’abord découvert à cause de la participation de Daniel Craig, acteur que je suis dans tous ses films (oui, je me suis même tapée Lara Croft à cause de lui ) – mais dont j’étais par après surtout enthousiasmée à cause du travail de Sam Mendes pour avoir guidé toute une équipe d’acteurs exceptionnelles qui brillent tout au long de cette histoire très noir, mais très bonne.

Jarhead

Citation :

Synopsis
Eté 1990. Anthony Swofford, fils et petit-fils de militaires, vient tout juste de fêter son vingtième anniversaire lorsqu'il est envoyé dans le désert saoudien. La Guerre du Golfe vient d'éclater, son bataillon de Marines est parmi les premiers à se déployer dans cette aride et immense étendue de sable.
Pour ces jeunes déracinés, gavés d'images et de phraséologie guerrières, ivres de rock et de bière, commence alors la longue et dérisoire attente d'un ennemi fantôme. La soif, la peur, l'épuisement, l'ennui, les frustrations lancinantes, les tensions extrêmes s'additionnent dans un climat de plus en plus délétère et explosif. Dans cet enfer naîtront pourtant de surprenantes et inaltérables amitiés entre compagnons d'armes liés par le vieux serment des Marines.

Depuis toujours je me suis engagée politiquement et donc je me suis aussi fait un « devoir » de regarder « tous » les films sur les guerres des dernières années – surtout le Vietnam.
Et oui, je connais Apocalypse Now, The Killing Fields, Full Metal Jacket, Platoon, Good Morning Vietnam, ….
Mais mon avis personnel – s’il ne devrait y avoir qu’un seul film sur la guerre – ce serait Jarhead!!

Revolutionary Road

On nous annonce du nouveau – et basé sur le livre d’un auteur qui a son fil chez les Parfumés – ICI

kenavo a écrit:

Moi, qui ne suis pas aussi «ciné » comme beaucoup d’autres Parfumés, j’ai quelques metteurs en scène que j’adore et tout comme pour les auteurs – quand j’aime, j’adore et Sam Mendes fait partie de mes metteurs en scène fétiches dont j’ai vu tous ses films et je me fais un plaisir d’ouvrir son fil – surtout qu’on va avoir bientôt du nouveau de lui

(Si tu nous bombarde comme avec le Woody, on va en entendre parler du Sammy...)

J'ai pas vraiment accroché à American Beauty, alors que ce film avait tout pour me plaire. Et je n'en garde aucun souvenir. Mais rien que parce qu'il "a tout pour me plaire", je le reverrais un jour (je me dis que, peut-être, je ne l'ai pas vu le "bon jour")

Queenie a écrit:

(Si tu nous bombarde comme avec le Woody, on va en entendre parler du Sammy...)

je vais faire ce qui sera peut être ma seule incursion sur ce fil, je crois qu'on ne se rejoindra pas ici non plus

j'avais eu American Beauty à la tv et si le film est plutôt bien réalisé (ça ressemble à un film) et est sympathique et décroche des sourires... je n'irai pas plus loin.

et Road to perdition a failli me faire quitter la salle avant la fin

là encore ça ressemble à un film mais sans plus être capable de dire exactement pourquoi (à part Tom Hanks ?)... blocage

(si ptet le personnage de Jude Law agaçant au possible dans mon vague souvenir).

je ne suis pas objectif du tout de toute manière

je crois que le terme diamétralement opposé n'a été inventé que pour nous deux

animal a écrit:

je ne suis pas objectif du tout de toute manière

mais moi non plus.. et ce n'est pas grave.. on n'est pas censé d'être objectif sur nos coups de coeur.. en tout cas, moi je ne pourrais jamais l'être... et je crois que je ne le voudrais pas

mais je vois que tu ne cites pas Jarhead.. peut être tu pourrais lui donner une chance avec celui-là

je n'avais jamais fait le rapprochement, le lien "réalisateur" entre ces films, les petits extraits et trucs entendus à la sortie de Jarhead ne m'avaient pas accrochés... si il passe devant mes yeux, je regarderai

J'ai beaucoup aimé Road to Perdition, c'est réalisé de manière très classique, dans le sens de l'élégance (je n'ai pas lu la BD, j'aurais dû). Et à une époque où réaliser caméra à l'épaule, à l'arrache, avec des flous et une photo numérique crad passe pour le nec plus ultra de l'auteurisme, ça fait du bien.

American Beauty a été surestimé, et il a piqué beaucoup d'Oscar à Magnolia, qui en méritait beaucoup plus.
Il y a vraiment beaucoup de clichés dans American Beauty.
Les acteurs sont bons, notamment Thora Birch (qui sera carrément excellente dans Ghost World !).

Jarhead, j'avais pas mal aimé sur le moment, mais il ne m'en reste pas grand chose - mauvais signe ?

Sam Mendes est également un metteur en scène de théâtre très estimé ; son amour du théâtre se sent notamment dans une scène de American Beauty, il me semble, où il a enlevé les toits ou plafonds des maisons, ce qui fait que, en passant au-dessus, la caméra voit ce qui se passe.

Ce que j'aime particulièrement dans les films de Mendes, c'est qu'on sent qu'ils sont réalisé par un auteur, et un auteur intelligent. Il peut être intéressant même dans ses défauts.
En plus, c'est le mari de Kate Winslet, alors ça doit être un type bien

Ah, il devrait adapter Middlemarch, aussi. Et il a un film en route avec Maggie Gyllenhaal. Et puis il doit adapter Follies, la comédie musicale de Stephen Sondheim... Il est très occupé, Sam...

kenavo a écrit:

Etant adepte de romans américains qui ont pour sujet les banlieues américaines et la vie des gens vivant des vies « recluses » dans ces mondes à part, ce film ne pouvait que me plaire.

Alors je te rappelle que tu dois lire Little Children, de Tom Perrotta, vraiment supérieur au film qui en a été tiré.

American Beauty est bien divertissant sans être un chef d'oeuvre, à la manière d'un long épisode de Desperate Housewives. Road to Perdition est trop glacé et maniériste à mon goût. Jarhead connais pas.
Quant à Middlemarch je serais curieuse de voir ce que ça donne, j'aime beaucoup ce roman de George Eliot.

eXPie a écrit:

En plus, c'est le mari de Kate Winslet, alors ça doit être un type bien

voilà ce qui est bien dit..

Nezumi a écrit:

Alors je te rappelle que tu dois lire Little Children, de Tom Perrotta, vraiment supérieur au film qui en a été tiré.

je l'ai noté! et je veux le découvrir..

kenavo a écrit:

American Beauty

Citation :

Synopsis
La famille Burnham semble être, au premier abord, une famille américaine ordinaire. Toutefois, le manque de communication et la frustration mènent vite à un dérèglement total : le père tombe amoureux de la jeune et jolie copine de sa fille tandis que la mère trompe son mari avec un agent immobilier qu'elle admire. La fille, quant à elle, se rapproche du fils du voisin. Le film constitue une critique drôle et féroce du mode de vie américain.

Le spectateur connaît d'entrée la finalité de l'histoire : la mort du protagoniste. L'histoire est contée par le personnage principal lui-même. Il va montrer et commenter la dernière année de sa vie. Tout scénario est constitué de trois actes ; ici, le récit lui-même est morcelé en trois parties.

J'avais beaucoup aimé ce film à sa sortie, et certaines scènes me sont restées en mémoire...
Le début entre autre (le fait de le faire parler une fois mort) avec ce travelling et la voix off du personnage principal (l'excellent Kevin Spacey)celle du garage avec le coming out du voisin, ou encore celle du diner...

Je ne sais pas s'il a été surestimé, à l'époque nos chères desesperate n'existaient pas encore, ni même Rachel Cusk et son Arlington park, et cette idée de frustation que tente de camoufler tant bien que mal l'américain moyen n'avait pas encore été exploitée.

Mendes avait bien su tirer profit de cette idée d'apparences, de manques et de cadres que les gens s'évertuent à donner à leur vie trop clean, et j'avais vraiment adoré.

De plus la photo était superbe et la musique ...rien à dire.
Pour moi un vrai petit bonheur qui m'a surtout fait découvrir cet auteur et aussi son talentueux scénariste Alan Ball (Six feet under)