Réalisateur américain né le 14 janvier 1963 à Atlanta en Géorgie.
- wiki a écrit:
- Monteur de formation, un certain nombre de ses films ont une structure narrative non-linéaire. L'alternance de films commerciaux et de projets plus personnels semble caractériser sa trajectoire filmographique.
Steven Soderbergh a fondé la maison de production Section Eight et a tourné sept films avec l'acteur George Clooney.
Il utilise parfois les pseudonymes de Mary Ann Bernard (le nom de jeune fille de sa mère) et Peter Andrews (son père s'appelait Peter Andrews Soderbergh) pour faire le montage ou la photographie de ses propres films.
- Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages
1985 : Yes 90125 Live (documentaire)
1989 : Sexe, mensonges et vidéo (Sex, Lies, and Videotape)
Page 21991 : Kafka
1993 : King of the Hill
1995 : À fleur de peau (Underneath)
1996 : Gray's Anatomy
1996 : Schizopolis
1998 : Hors d'atteinte (Out of Sight)
1999 : L'Anglais (The Limey)
2000 : Erin Brockovich, seule contre tous (Erin Brockovich)
2000 : Traffic
Page 12001 : Ocean's Eleven
2002 : Full Frontal
2002 : Solaris
Page 12004 : Ocean's Twelve
2004 : Eros - segment Équilibre
Page 22006 : Bubble
2006 : The Good German
Page 12007 : Ocean's Thirteen
2008 : Che, 1re partie : L'Argentin (Che: Part One)
Page 22008 : Che, 2e partie : Guerilla (Che: Part Two)
Page 22009 : Girlfriend Experience
Page 22009 : The Informant!
Page 22010 : And Everything Is Going Fine (documentaire)
2011 : Contagion
Page 3,
72012 : Piégée (Haywire)
Pages 3,
42012 : Magic Mike
Page 42013 : Behind the Candelabra (téléfilm)
2013 : Effets secondaires (Side Effects)
Pages 4 -
52013 : Ma vie avec Liberace -
Pages 6,
7 - Citation :
- arrêté le 21/12/2013 à la page 7
The good German.Avec K. Blanchett, G. Clooney, T. Maguire.
Steven Soderbergh aurait voulu rendre hommage à Casablanca.
Il faut aborder ce film du point de vue de la technique. Elle est à mon avis son excellent et seul atout. Il a été tourné entièrement en studios, en noir et blanc avec utilisation d’anciens objectifs. L’image au format bordé de noir plonge le spectateur dans une atmosphère cinématographique aujourd’hui surannée (celles des années 40). Le jeu des acteurs à qui il faut rendre hommage copie également celui de cette époque.
Des images d’archives et des arrière-plans immobiles complètent judicieusement la photo.
Les cinéphiles avertis (dont je ne suis pas) y ont reconnu quelques scènes et plans célèbres de films de l’époque.
Suivre ce film du point de vue du scénario est totalement différent.
Il m’a semblé confus et incompréhensible à qui va le voir sans être prévenu.
Si comme moi le film a été abordé via le roman de J. Konrad (l’ami allemand), il est objet de questionnement : comment peut-on se permettre de « trahir » à ce point l’essence d’un roman ?
Reporter sur pellicule 763 pages oblige à des simplifications et impasses mais elles n’ont pas été judicieuses, produisant au final un film vide de substance, complexe non par sa complexité justement mais par l’absence de références nécessaires à sa compréhension. A qui a lu le roman, le scénario n’est que bâclage.
Le roman de J. Konrad met en exergue trois points essentiels qui en sont la trame :
- la survie de la population allemande au lendemain de la guerre, le marché noir dans lequel étaient impliqués quelques militaires des armées d’occupation.
- La recherche et les jugements d’anciens nazi et le questionnement de la responsabilité (jusqu’où les gens sont-ils punissables, une population entière peut-elle être complice ?)
- Le rôle des Russe et Américains, juges d’une part dans les procès, fermant les yeux d’autres part. Les Russe enlevaient, les Américains offraient des pont d’or aux scientifiques, ignorant sciemment le rôle actif de certains dans le parti nazi.
Le film aborde tout cela d’une manière très légère, à condition que vous ayez pu suivre.
Les personnages.
Certains endossent le rôle de trois personnes. (budget ? je fais de l’humour).
A lui seul « Tully » regroupe le personnage du chauffeur, d’un jeune soldat américain décidé à tirer parti de son passage à Berlin (proxénète et actif dans le marché noir), et celui d’un militaire tirant bénéfices de la « revente » aux russe de savants allemands.
Léna n’est pas le personnage présenté dans le film. Si elle est bien l’épouse du savant, c’est une autre personne qui dénonçait les juifs, dont le rôle est très important dans le roman.
L’ancien policier allemand à peine entrevu est un personnage clé. Et bien d’autres choses essentielles manquantes.
L’intrigue de J. Konrad use d’un vocabulaire et d’une trame sans rapport avec le style vulgaire et policier noir traduit dans le film. On n’y retrouve aucunement le côté documenté et intéressant historique.
Vous comprendrez qu’il ne s’agit plus du tout du roman.
Une prouesse admirée par les nostalgiques des techniques cinématographiques anciennes mais une histoire inexistante.