Séance rattrapage DVD

Non, pas vu Otar...mais toi Marie, tu aurais du le voir ce film au cerclage, car dans la même liste que Maria pleine de grâce...

J'aimerais vous parler du DVD prété par Animal : Lulu on the bridge, mais vu que j'ai un (gros ) faible pour Auster, je me demande s'il ne vaut pas un fil spécial? ...et je réponds oui !!!

Chroniques d'un scandale
Film britannique de Richard Eyre avec Judi Dench, Cate Blanchett, Bill Nighy

.

Scénario de Patrick Marber (adapté du premier roman de la journaliste Zoe Heller).

Le scandale est de ces institutions universelles qui prennent une saveur particulière sous le ciel d'Angleterre. Shocking!!!


Dans un établissement secondaire public du nord de Londres, Sheba Hart (Cate Blanchett) prend son poste de professeur de dessin. Sa collègue Barbara Covett (Judi Dench), vieille fille aussi impopulaire que redoutée, fait pour Sheba une exception à son universelle misanthropie et la prend sous son aile. Pleine de compassion, flattée de l'attention que son aînée lui porte, la jeune enseignante accueille sa nouvelle amie au sein de sa famille, lui présente son époux, un chic type beaucoup plus vieux qu'elle (Bill Nighy) et ses enfants, une adolescente pas très bien élevée et un garçon trisomique.

A l'approche des vacances de Noël, Barbara découvre que sa protégée a séduit l'un de ses élèves, un éphèbe cockney d'une quinzaine d'années. La vieille dame voit dans cette révélation l'occasion d'établir définitivement son emprise sur l'inconsciente mais celle-ci se rebelle, précipitant la catastrophe.

C'est un film très dur. Essentiellement l'histoire, quand même ,de la solitude féminine.Et de ce qu'elle peut entrainer. Une est vraiment seule, c'est le personnage de Judi Dench. L'autre ne semble pas l'être, et pourtant...
Le duo d'actrices est extraordinaire .

Là-haut, un roi au-dessus des nuages
de Pierre Schoendoerffer

avec Bruno Cremer, Jacques Perrin, Jacques Dufilho, Claude Rich, Florence Darel

Citation :

Le cinéaste Henri Lanvern tourne un film s'intitulant Un roi au-dessus des nuages dans les hautes régions de Thaïlande. Un soir, à la fin du tournage, il réunit son équipe et annonce qu'il part pour trois jours en repérages. Il ment et part en fait à la rencontre d'un vieil ami de guerre, le général Cao Ba Ky, évadé d'un camp de rééducation communiste. Depuis, on n'a plus jamais revu Lanvern.
Une journaliste enquête sur cette disparition et recueille les témoignages de nombreuses personnes qui l'ont connu, dont un colonel des services de renseignements, un journaliste et un monteur de cinéma.

drôle de films qui pioche pour les souvenirs dans les précédents films du réalisateur... bancal ou confus sans l'être... réussi cependant pour sa volonté et les questions qu'il amène, notamment la différence de génération et ce qui peut les séparer (l'Histoire et des choses qu'on préfère ne pas vivre...)... nous faudrait peut être un fil sur ce réalisateur ?

Je viens de retrouver le titre d'un film qui m'a empêché d'apprécier "le chien jaune de Mongolie" et "l'histoire du chameau qui pleure" à leur juste valeur.
Je n'ai pu les apprécier autant qu'ils le méritent sans doute car j'avais vu auparavant (emprunté à la bibliothèque probablement) un film qui m'a rendu les deux autres plus fades. C'est un film dont les images, l'histoire, les visages d'enfant, les paysages, tout quoi ! se superposent aux autres de façon assez obsédante.
J'ai eu du mal à le retrouver car il n'est pas très connu, semble-t-il. Il le mérite pourtant. Il s'agit de "Mongolian ping pong". C'est un film chinois de Ning Hao. Voici un extrait que je mets ici en attendant de faire un fil sur ce film et son réalisateur.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18703959&cfilm=108675.html

Merci pour le lien Mimi. Ce film m'a l'air d'être superbe. Mais alors, je n'en avais jamais entendu parler. Merci beaucoup pour cette découverte.

Oui, je l'ai trouvé superbe. J'ai bien peur qu'il soit difficile de trouver ce film en dvd, peut-être l'avais-je vu sur Canalsat ?
Quoiqu'il en soit, il m'avait marqué, c'est sûr. C'est étonnant tout de même de lire les critiques. Déjà sur ce fil, nous avons 3 avis sur "les filles du botaniste", 3 regards et manières de s'exprimer différentes. C'est intéressant.
Je viens de m'amuser à faire un petit tour des critiques pour Mongolian Ping Pong, c'est fou comme on peut y lire tout et rien.

J'ai eu un peu de mal à retrouver le fil où on discutait du film Mongolian Ping-Pong mais voilà qui est fait
Il passe ce soir à 23h00 sur une chaîne Ciné Cinéma, je vais tenter de l'enregistrer même si j'ai parfois de petites saccades à l'image.
Si la qualité n'est pas trop mauvaise, j'en ferais un DVD afin de le mettre en cerclage

Ce serait génial! Vu les images sur le lien de Mimi. Mimi, si aucun film n'est encore consacré à Ning Hao, fais-le! ça donne vraiment envie. Fais ta création du lien au nom du réalisateur!

Oui, j'allais justement le faire, Babelle.
C'est super ce que tu annonces, Sentinelle.

Désolée, mais c'est la cata ! J'ai des saccades en temps normal mais lorsque j'enregistre, c'est encore pire
Il le rediffuse Jeudi 25 Octobre à 12h50 - Lundi 29 Octobre à 09h20 - Jeudi 01 Novembre à 11h20 sur CINE CINEMA FAMIZ
Mon cher et tendre me dit qu'il va essayer par un autre système la prochaine fois... je vous tiens au courant !

Crime City

Baltasar Kormakur
Acteurs : Forest Whitaker, Peter Coyote, Julia Stiles .

L'histoire:
Holt, un expert en assurance, se rend dans une petite ville du Minnesota pour confirmer la mort de Kelvin Anderson, un artiste célèbre mort dans un accident de voiture en allant rendre visite à sa soeur. En dépit des certitudes de la police locale, Holt n'est pas convaincu qu'il s'agisse bien du corps du défunt...( Allo ciné)

Expert en assurance... oui, tout à fait expert. Escroc, oui, qui cherche bien évidemment toujours à ne pas payer la prime due. C'est un polar qui , dans le scénario, fait un peu penser aux films des frères Coen. On y retrouve l'Amérique profonde et miséreuse, et les traditionnels escrocs..
Mais les images, notamment de neige, sont incroyablement belles, et je me suis demandée qui était cet américain qui filmait d'aussi belle façon la glauquitude enneigée . Et bien, c'est un Islandais, tout s'explique.
Bon, ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre, mais c'est un bon polar , et Forest Whitaker est grandiose.
A la location pour l'instant seulement. Si vous avez l'occasion, voyez le!

Dear Frankie

Réalisé par Shona Auerbach
Avec Emily Mortimer, Gerard Butler, Jack McElhone




Un film écossais , donc, qui a fait partie de la sélection oficielle Un certain regard à Cannes en 2004.

Lizzie , sa mère, et le jeune Frankie viennent d'arriver dans un village écossais, en bord de mer. Frankie est sourd , et souffre de l'absence de son père. Alors, Lizzie lui fait croire , pour le protéger ( mais qui protège qui, c'est le thème central de ce film) , lui fait croire que son père est marin au long cours. L'enfant lui écrit des lettres ....

C'est un peu le même thème que Depuis qu'Otar est parti, l'amour absolu, familial, le jusqu'où on peut aller pour épargner et protéger l'autre... Jusqu'où on peut se tromper aussi.
Très belles images avec beaucoup de détails dans les couleurs ( d'après, a dit la réalisatrice, des tableaux d'un groupe de peinture des années 20, les Glasgow Boys and Girls), excellents acteurs , beaucoup de charme et de tendresse. Alors, bien sûr, certainement des maladresses pour les puristes, beaucoup de bons sentiments aussi, mais vraiment un film qui fait du bien...enfin ai-je trouvé!
Il part donc en cerclage chez Coline, qui nous donnera son avis.
Ah oui, aussi, j'ai adoré entendre l'accent écossais. Au début, je ne comprenais pas un mot...





http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=55722.html

Red Road

Un film écossais et danois d’Andrea Arnold

Avec Kate Dickie, Tony Curran, Martin Compston, Natalie Press




Le concept du film sort ldes sentiers battus : le projet Advance Party réunit trois réalisateurs qui écrivent leurs scenarii respectifs autour de neuf personnages en Ecosse. Les histoires partent sur ce principe pour rayonner dans des directions différentes.

Le travail de Jackie consiste à regarder sur des écrans de surveillance les rues de Glasgow balayées par les caméras d’un néo-Big Brother. De zooms en zooms, elle y traque les délits, les agressions, et protège de son regard la société. Au regard froid de ces moniteurs, elle substitue sa compassion pour les gens qui vivent devant elle comme sur une scène.
Un jour, son regard se porte sur un homme qu'elle ne croyait jamais revoir. Et qui lui, ne l'avait jamais regardée.

Ce n'est ni un thriller, ni un film social. Un peu des deux. C'est triste, dur, beau, très retenu.
Encore un très beau film féminin écossais.. avec, toujours, un accent à couper au couteau...
DVD à louer pour le moment. Si vous en avez l'occasion, faites le.

Prix du Jury Cannes 2006

Plus ici: http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=12326

La Veuve Couderc

Citation :

Jean fait la connaisance de la veuve Couderc alors qu'il fuit la police. Cette femme qui vit seule, s'acharne à conserver sa ferme, possession que la famille de son défunt mari conteste. Une histoire d'amour naîtra entre ces deux personnes. Jean se confie à la veuve: parce qu'il a tué et s'est échappé du bagne, la police le recherche...

j'avais un excellent souvenir de ce film... il sera encore meilleur, Signoret et Delon sont excellents (peut être un des plus beaux rôles de Delon ?) et ce film est magnifique... un peu rural la france de 34 (le film est de 71) mais les vues, la vie, les bruits, les couleurs de la nature qui sont aussi dans ce film... ça ne donne pas dans le grandiloquent, mais c'est là, et la simplicité (apparente) est le contraire de l'inaptitude, ce film est un bijou.

A mon avis, on survit très bien sans avoir vu les trois films suivants, les derniers que j'ai visionnés..mais peut être quelqu'un les a-t-il vus et aurait un avis différent.?

Les petits fils Ilan Duran Cohen



Guillaume (24 ans) cherche à s'émanciper de l'amour de deux femmes : sa mère, récemment décédée d’un cancer du sein à l’âge de 47 ans, et sa grand-mère paternelle, Régine, 84 ans, qui l’a élevé. Mais les cendres de la belle-fille reposent dans une urne placée sur le balcon de la grand-mère, qui a pris l’habitude de lui parler tous les jours.Tous se sont habitués à l’urne. Personne n’est capable de s’en séparer. L’arrivée de Maxime, un jeune homme de ménage, les pousseront à entreprendre le chemin du deuil, jusque-là évité..
Malgré un personnage assez attachant, celui de la grand-mère , Reine Ferrato, j'ai été un peu agacée par cette chronique familiale , le petit fils est constamment de mauvaise humeur et très pénible...


Bords de mer Julie Lopes-Curval
Caméra d'or Cannes 2002
Avec Bulle Ogier, Ludmila Mikaël, Hélène Fillières..


Une petite ville au bord de la mer, dans laquelle les habitants partagent leur temps entre la saison du tourisme et des plages, et le reste de l’année, travaillant dans une usine de galets. Ouvrière, Marie veut quitter cet endroit paisible dans lequel les rêves ne se réalisent plus.
Je comprends fort bien qu'elle s'ennuie, moi aussi..
De bonnes actrices, toutefois! Et quelle drôle de plage, toute en galets...


La vérité nue Atom Egoyan

Avec Kevin Bacon, Colin Firth, Alison Lohman


1959. Lanny Morris et Vince Collins sont deux comiques célèbres daux États-Unis. I Riches, puissants, populaires, ils sont à l'apogée de leur carrière, quand un événement terrible vient tout remettre en question.
Un jour, une femme est mystérieusement trouvée morte dans leur suite. Leur réputation est ternie, mais tous deux fournissent un alibi en béton qui les blanchit. Cependant, cet événement marque aussi la fin de leur collaboration et de leur amitié. Lanny et Vince réussissent à poursuivre une carrière solo, mais n'évoquent plus jamais la mort de cette femme.
15 ans plus tard, dans les années 70, une journaliste prometteuse, Karen O'Connor, décide de remettre cette affaire sur le devant de la scène...

Américanissime, assez tordu et glauque ,Kevin Bacon grimaçant, Colin Firth surprenant par contre. Bof...