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| Nos lectures de septembre 2014 | |
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Auteur | Message |
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GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Mer 24 Sep 2014 - 19:18 | |
| GrandGousier continue à déguster Gargantua à petite bouchée. | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Mer 24 Sep 2014 - 19:31 | |
| - églantine a écrit:
- Marko a écrit:
- j'écoute en audio Esprit d'hiver de Laura Kasischke (lu par Irène Jacob).
Faudrait peut-être que je retourne voir cet écrivain qui m'avait laissé une impression plutôt mitigée . Les revenants m'avait moyennement plû. Mais j'essaierai avec un autre titre. - colimasson a écrit:
il y a l'excellent Cantique des quantiques).
J'en aurai besoin! pour comprendre....
Dernière édition par pia le Jeu 25 Sep 2014 - 8:54, édité 1 fois | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Mer 24 Sep 2014 - 20:03 | |
| - domreader a écrit:
- Je lis 'Under the Dome' de Stephen King et dans ma voiture j'écoute le livre audio de 'The Night Country' de Stewart O'Nan. (Difficile en audio, l'auteur change de narrateur, ou de point de vue souvent, et on s'y perd un peu).
Deux livres bien différents mais que j'avais adoré. C'est vrai que le O'Nan en audio ne doit pas être facile à suivre. - églantine a écrit:
- Je vais commencer : La fenêtre panoramique de Richard Yates .
Un autre autre livre que j'ai beaucoup aimé. Il faudrait que je revienne à Yates d'ailleurs. Bonne lecture ! | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Mer 24 Sep 2014 - 21:46 | |
| Après Un Yakuza chez le psy (Okuda Hideo ; bien sympa, parfois très rigolo, mais globalement, je l'ai trouvé moins délirant que le premier volume... est-ce à cause de l'accoutumance, ou bien est-il vraiment un peu moins délirant, je ne sais pas), je vais commencer L'Age d'Or (Ferenc Karinthy). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 6:15 | |
| J'attendais beaucoup du Ravissement des innocents, de Taiye Selasi, mais je crois bien que je ne vais pas dépasser la trentième page… Télérama lui consacrait une pleine page dithyrambique, la presse ne tarissait pas de louanges, j'y suis allée confiance. Hors, je n'accroche pas, mais alors pas du tout au style. Je ne nie pas la recherche, mais j'ai du mal à comprendre télérama qui crie au génie, prétendant que ce premier roman est déjà parfait. Personnellement, j'ai relevé des préciosités inutiles. Un exemple : Belle, fonctionnelle, sa maison lui semble être le comble de la perfection, l'éthos dans son intégralité en l'espace d'un instant, comme un zygote fertilisé fusant inexplicablement du néant en possession d'un code génétique complet. Et puis, cette recherche formelle écrase tout, comme un feu d'artifice qui vous proposerait sans relâche le bouquet final ; mes yeux, mon cerveau en arrivent à saturation. C'est dense, trop dense, trop alambiqué, sans temps de respiration. L'auteur veut nous en mettre plein la vue, mais la forme prend tellement le pas sur le fond que cela m'en ôte tout plaisir. Comme si l'auteur prenait plaisir à brouiller les cartes, à perdre le lecteur dans les dédales de ses phrases alambiquées, et dans un récit qui le l'est pas moins… Bref, hélas, je crains que ce ne soit vraiment pas pour moi ! Je suis déjà curieuse de lire les avis de parfumés qui tenteront l'aventure, histoire de savoir si c'est moi qui passe complètement à côté d'un chef d'oeuvre, ou si la presse s'est peut-être un peu trop emballée... Deux extraits très représentatifs du style de l'auteur : Son coeur se serre une seconde fois devant l'existence de la perfection et de son obstination à exister dans le plus vulnérable, devant son propre refus _ d'une cohérence remarquable _ d'en être chaviré. Une cohérence désolante. La malédiction de la lucidité. Quelle que soit la corde qu'il tire de cet affreux noeud : (a) la futilité de la lucidité étant donné la fatalité de la beauté, une beauté infiniment moins présente au sein de la fragilité dans un pays où une mère encore ensanglantée doit enterrer son nourrisson, se laver au jet et rentrer chez elle pour piler l'igname ; (b) la constance de la beauté, même au sein de la fragilité ! une goutte de rosée avant l'aurore qui s'évaporera dans quelques instants, dans un jardin du Ghana, le Ghana luxuriant, le Ghana doux, le Ghana agréable, le Ghana verdoyant où périt tout ce qui est fragile. Il le voit avec une telle lucidité qu'il ferme les yeux. Sa tête l'élance. Il ouvre les yeux. Malgré ses efforts, il ne peut bouger. L'accablement le cloue au sol.Secon extrait : Le nouveau-né respirant à peine, les mains recroquevillée par l'espoir, n'était pas étrange, ne ressemblait pas à un extraterrestre, l'impression que lui faisaient les nourrissons jusque là (même Olu, Taiwo et Kehinde), c'était un être sublime, qui méritait qu'on se batte pour lui. Et l'inéluctable consternation : une contraction dans sa poitrine, à gauche, où il sent sa mort ainsi que d'autres forces, moins : j'étais aveugle mais à présent je vois, choeur d'anges, alléluia ; plus : une conscience accrue de l'absurdité de tout, une frustration intense. Ou ce qu'il considère comme de la frustration. La frustration, a-t-il lu quelque part, est l'autre nom de l'apitoiement sur soi. Quel que soi le nom qu'on lui donne. Déjà, je serais curieuse de savoir ce que vous inspirent ces extraits… Envie de découverte, perplexité, agacement ? |
| | | marc et cie Main aguerrie
Messages : 479 Inscription le : 01/12/2013 Age : 58 Localisation : lyon
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 6:37 | |
| - Armor-Argoat a écrit:
Son coeur se serre une seconde fois devant l'existence de la perfection et de son obstination à exister dans le plus vulnérable, devant son propre refus _ d'une cohérence remarquable _ d'en être chaviré. Une cohérence désolante. La malédiction de la lucidité. Quelle que soit la corde qu'il tire de cet affreux noeud : (a) la futilité de la lucidité étant donné la fatalité de la beauté, une beauté infiniment moins présente au sein de la fragilité dans un pays où une mère encore ensanglantée doit enterrer son nourrisson, se laver au jet et rentrer chez elle pour piler l'igname ; (b) la constance de la beauté, même au sein de la fragilité ! une goutte de rosée avant l'aurore qui s'évaporera dans quelques instants, dans un jardin du Ghana, le Ghana luxuriant, le Ghana doux, le Ghana agréable, le Ghana verdoyant où périt tout ce qui est fragile. Il le voit avec une telle lucidité qu'il ferme les yeux. Sa tête l'élance. Il ouvre les yeux. Malgré ses efforts, il ne peut bouger. L'accablement le cloue au sol.
Secon extrait :
Le nouveau-né respirant à peine, les mains recroquevillée par l'espoir, n'était pas étrange, ne ressemblait pas à un extraterrestre, l'impression que lui faisaient les nourrissons jusque là (même Olu, Taiwo et Kehinde), c'était un être sublime, qui méritait qu'on se batte pour lui. Et l'inéluctable consternation : une contraction dans sa poitrine, à gauche, où il sent sa mort ainsi que d'autres forces, moins : j'étais aveugle mais à présent je vois, choeur d'anges, alléluia ; plus : une conscience accrue de l'absurdité de tout, une frustration intense. Ou ce qu'il considère comme de la frustration. La frustration, a-t-il lu quelque part, est l'autre nom de l'apitoiement sur soi. Quel que soi le nom qu'on lui donne.
Déjà, je serais curieuse de savoir ce que vous inspirent ces extraits… Envie de découverte, perplexité, agacement ?
effectivement c'est un peu alambiqué. Même difficile à suivre. Si tout le bouquin est comme ça.... | |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 8:45 | |
| Je lis beaucoup comme toujours, même si c'est parfois au ralenti. Je lis en lien avec mes cours, notamment en architecture. Dans le cadre d'un cours sur la littérature des femmes au Québec, j'ai lu Angéline de Montbrun de Laure Conan. Je m'en veux de ne pas l'avoir lu plus tôt, même si mes connaissances ont fini par s'emboîter au fil des années pour faciliter ma lecture. Il faut avoir le feu sacré de la littérature québécoise pour comprendre l'univers. Mais Angéline de Montbrun, lisez ça si vous en avez la chance... À part cette lecture assez impérissable et qui est volontiers assez complexe dans ses ramifications, j'ai continué à lire périodiquement La marge d' André Pieyre de Mandiargues et j'ai conclu la lecture assez expéditive de Calvacade en cyclorama de Marc-Antoine K. Phaneuf. C'est assez costaud comme prouesse sur 70 pages. Il aligne les concepts du début à la fin du texte en forme de liste de manière à poétiser un fil continu imaginaire. Là encore, si vous voulez vous risquer en terre québécoise, il y a du matériel... | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 8:50 | |
| - marc et cie a écrit:
- Armor-Argoat a écrit:
Son coeur se serre une seconde fois devant l'existence de la perfection et de son obstination à exister dans le plus vulnérable, devant son propre refus _ d'une cohérence remarquable _ d'en être chaviré. Une cohérence désolante. La malédiction de la lucidité. Quelle que soit la corde qu'il tire de cet affreux noeud : (a) la futilité de la lucidité étant donné la fatalité de la beauté, une beauté infiniment moins présente au sein de la fragilité dans un pays où une mère encore ensanglantée doit enterrer son nourrisson, se laver au jet et rentrer chez elle pour piler l'igname ; (b) la constance de la beauté, même au sein de la fragilité ! une goutte de rosée avant l'aurore qui s'évaporera dans quelques instants, dans un jardin du Ghana, le Ghana luxuriant, le Ghana doux, le Ghana agréable, le Ghana verdoyant où périt tout ce qui est fragile. Il le voit avec une telle lucidité qu'il ferme les yeux. Sa tête l'élance. Il ouvre les yeux. Malgré ses efforts, il ne peut bouger. L'accablement le cloue au sol.
Secon extrait :
Le nouveau-né respirant à peine, les mains recroquevillée par l'espoir, n'était pas étrange, ne ressemblait pas à un extraterrestre, l'impression que lui faisaient les nourrissons jusque là (même Olu, Taiwo et Kehinde), c'était un être sublime, qui méritait qu'on se batte pour lui. Et l'inéluctable consternation : une contraction dans sa poitrine, à gauche, où il sent sa mort ainsi que d'autres forces, moins : j'étais aveugle mais à présent je vois, choeur d'anges, alléluia ; plus : une conscience accrue de l'absurdité de tout, une frustration intense. Ou ce qu'il considère comme de la frustration. La frustration, a-t-il lu quelque part, est l'autre nom de l'apitoiement sur soi. Quel que soi le nom qu'on lui donne.
Déjà, je serais curieuse de savoir ce que vous inspirent ces extraits… Envie de découverte, perplexité, agacement ?
effectivement c'est un peu alambiqué. Même difficile à suivre. Si tout le bouquin est comme ça.... Faut le mazouter ! 1 - Mazouter : oindre de naphte, bitume ... pour que son texte soit moins éthéré et plus terre à terre. cela donne le mal des airs ... 2 - Mazouter : boire à plus soif un cocktail de pastis et de coca (France) ou bière blonde et cola (Belgique). trop sérieux et chiant ... | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 8:59 | |
| - Armor-Argoat a écrit:
Un exemple :
Belle, fonctionnelle, sa maison lui semble être le comble de la perfection, l'éthos dans son intégralité en l'espace d'un instant, comme un zygote fertilisé fusant inexplicablement du néant en possession d'un code génétique complet.
Et puis, cette recherche formelle écrase tout, comme un feu d'artifice qui vous proposerait sans relâche le bouquet final ; mes yeux, mon cerveau en arrivent à saturation. C'est dense, trop dense, trop alambiqué, sans temps de respiration. L'auteur veut nous en mettre plein la vue, mais la forme prend tellement le pas sur le fond que cela m'en ôte tout plaisir.
A lire tes extraits , c'est assez juste ce que tu en dis. Ce ne serait pas pour moi non plus. Cela ne me ravirait pas..... | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 9:38 | |
| - GrandGousierGuerin a écrit:
- GrandGousier continue à déguster Gargantua à petite bouchée.
Bon appétit! Armor, moi aussi je l'avais repéré et il me faisait très envie. Moins maintenant, à vrai dire! Je le tenterai s'il arrive à ma médiathèque, pour vir ce que ça donne dans le contexte, mais j'ai bien peur que... Les incohérences de télérama, que je lis depuis l'âge de 10 ans, est un thème récurrent dans la famille topocl, où la jeune classe ne recule devant aucun lazzi. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 10:14 | |
| Je lis Mille excuses, de Jonathan Dee, toujours aussi vif et d'un oeil aiguisé sur ses personnages. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 10:28 | |
| j'ai commencé La Vierge des tueurs de Fernando Vallejo. L'auteur/narrateur se présente comme un vieil aigri n'aimant rien ni personne, ni Dieu ni Marx, ni le football... tout ça panaché de la cocaïne de Medellin et de quelques histoires d'amour avec de jeunes sicaires (j'ai bien dit d'amour...). Ça promet d'être enlevé !
oh et églantine, comment se porte ton livre de chevet ? C'est vrai que la Montagne magique peut sembler par moment difficile à lire mais la fin vaut vraiment d'être lue ! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 11:25 | |
| Intérieur de Maurice Maeterlinck...Je me prépare pour le spectacle de Claude Régy que je vais voir samedi... | |
| | | églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 15:41 | |
| - shanidar a écrit:
oh et églantine, comment se porte ton livre de chevet ? C'est vrai que la Montagne magique peut sembler par moment difficile à lire mais la fin vaut vraiment d'être lue ! Il dort paisiblement mais je vais m'y remettre bientôt ! (enfin j'espère...mais j'attends le bon moment ! ) Non je ne le qualifierais pas du tout de "difficile" , il faut juste être dans une certaine disposition pour accepter cette douce langueur qui nous envahit pour toucher à la magie qui se dégage de ce texte ! Et je m'ennuie avec La fenêtre panoramique de Richard Yates ... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 Jeu 25 Sep 2014 - 16:23 | |
| - shanidar a écrit:
- j'ai commencé La Vierge des tueurs de Fernando Vallejo. L'auteur/narrateur se présente comme un vieil aigri n'aimant rien ni personne, ni Dieu ni Marx, ni le football... tout ça panaché de la cocaïne de Medellin et de quelques histoires d'amour avec de jeunes sicaires (j'ai bien dit d'amour...). Ça promet d'être enlevé !
oh et églantine, comment se porte ton livre de chevet ? C'est vrai que la Montagne magique peut sembler par moment difficile à lire mais la fin vaut vraiment d'être lue ! Oui, c' est bien ! Dans une atmosphère fiévreuse de violence, de meutres et de stupre... | |
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| Sujet: Re: Nos lectures de septembre 2014 | |
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