Nos lectures de décembre 2014

Autoportrait de Edouard Levé, et Lady L. de Romain Gary, bientôt.

J'ai aussi bien envie de relire A l'ombre des jeunes filles en fleurs

Après Vie de Samuel Belet de Ramuz, je lis White Bird In A Blizzard de Laura Kasischke.

Petit clin d'œil à Aériale: j'ai commencé L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage de Murakami.

domreader a écrit:

Après Vie de Samuel Belet de Ramuz, je lis White Bird In A Blizzard de Laura Kasischke.

Yes! J'espère que tu vas aimer, Dom. Un roman qui m'a marquée...

Madame B. a écrit:

Petit clin d'œil à Aériale: j'ai commencé L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage de Murakami.

Hé hé, chouette Maddy! Hâte de connaître tes impressions, moi il m'a bien plu, comme tu le sais

...

Après Dans le jardin de l'ogre (Pas mal, faut que je fasse mon com) je commence Mailman de J. Robert Lennon

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Je crois que je vais commencer Man in the Dark de Paul Auster, ça fait une éternité que je ne l'ai pas lu lui.

tina a écrit:

Je n'ai pas encore attaqué L'Enéide.
Je crains un peu...

Commence par le Roman d'Eneas... c'est logique : tu comprendras l'histoire. Ensuite, avec L'Enéide, tu pourras commencer à t'attarder sur les détails et références mythologiques plus développées.

eXPie a écrit:

colimasson a écrit:

eXPie a écrit:

colimasson a écrit:

J'ai fini L'Enéide. C'est relou sur la fin.

Wouah, c'est rigolo, ça bastonne à donf ! (on va filer le tuyau à Peter Jackson, il va nous faire une adaptation en trois films)

Et du coup, j'ai enchaîné avec la version médiévale : Le roman d'Enéas. J'aime bien mieux ! et je comprends enfin le fil de l'histoire... et tous les petits détails qui m'avaient échappés dans la version dense de Virgile (on a le droit aux petits détails croustillants de l'histoire entre Enée et Didon en plus de ça...)

C'est sûr que dans la version de Virgile, la relation entre Didon et Enée est curieusement décrite. Mais à cela, il y a une raison :

Citation :

"Virgile n'est pas parvenu à lui donner un visage d'amant. La faute n'en est pas à la psychologie de ce héros, à sa froideur supposée, mais à une règle de fiction : lorsqu'on est héros, non par des exploits comme Hercule, mais parce qu'on remplit une mission (fondateur, sauveur, Superman, Zorro, de Gaulle, etc.), on doit être désexualisé. Enée est sexualisé sans l'être ; amant de Didon, il en fait trop pour un héros « à mission » et n'en ferait pas assez s'il était un héros « à exploits » (note de Paul Veyne, pages 122-123)

J'avais bien remarqué que notre héros était totalement désexualisé ! Bon, ce sont les règles du jeu.
Plus marrant dans le Roman d'Eneas. On a notamment un dialogue très drôle où la valeureuse Camille est traitée de pute et de frigide dans une tirade tout en grâce...

Le destin du touriste (Rui Zink)

colimasson a écrit:

Commence par le Roman d'Eneas... c'est logique : tu comprendras l'histoire. Ensuite, avec L'Enéide, tu pourras commencer à t'attarder sur les détails et références mythologiques plus développées.

OK, merci pour le conseil.

Epi a écrit:

Je crois que je vais commencer Man in the Dark de Paul Auster, ça fait une éternité que je ne l'ai pas lu lui.

oh, c'est celui avec les histoires d'Irak ça non ?

Intéressant, ce que vous dites sur Le roman d'Eneas dans la mesure où, dès le Moyen-Âge, certains lettrés, percevant l'abîme qui les séparait de ces œuvres lointaines, ont entrepris de les remettre au goût du jour au prix de modifications significatives (ordo naturalis, intérêt nouveau pour la psychologie et insistance sur des thèmes caractéristiques, comme l'amour - courtois bien sûr). Il faudrait voir ce qu'une réécriture de l'Enéide adaptée aux codes modernes du roman pourrait inspirer.

colimasson a écrit:

Plus marrant dans le Roman d'Eneas. On a notamment un dialogue très drôle où la valeureuse Camille est traitée de pute et de frigide dans une tirade tout en grâce...

Oh, la pauvre ! Tout ça, c'est de la jalousie machiste, j'en suis sûr !

Après Robinson Crusoé (le premier livre, le plus connu ; très bien), j'ai commencé Contes de l'Egypte ancienne (traduits de l'égyptien ; pour le moment : un peu aride, pas mal de notes, et encore le traducteur s'est retenu). La totalité des contes que l'on possède de l'Egypte ancienne tient sur une centaine de pages.

Entre les jours de Andrew Porter.

silou a écrit:

Vladimir Tasic : Cadeau d'adieu

oh, quel beau souvenir ce nom me rappelle... j'ai lu Pluie et Papier de lui, qui parle entre autre de Novi Sad, ville de naissance de ma meilleure amie, je ne pouvais pas passer à côté
c'est bien de me le rappeler...

La corde raide d'Arthur Koestler.