Repérages nouveautés 2015

Le rêve du cartographe de James Cowan (acheté aujourd'hui)
Résumé :
Venise, XVIe siècle.

En pleine lagune, Fra Mauro, un moine cartographe, se cloître dans sa cellule avec un projet fou : dresser " l'ultime " carte du monde. Interrogeant sans cesse marchands, missionnaires et aventuriers de retour des antipodes, il consacre toutes ses journées à établir le relevé des mers et des montagnes, à inventorier les monstres et les merveilles décrits par ses visiteurs.

Mais comment, se demande-t-il, concilier ces informations, invérifiables et évanescentes, avec les contraintes de la représentation physique de la planète ? La carte prend une dimension inattendue, spirituelle, poétique.

L'identité de Fra Mauro commence à vaciller, ses repères se brouillent. Mais qu'est-ce donc que le monde ?

Avec Le Rêve du cartographe, son premier roman, James Cowan s'est imposé comme l'un des écrivains les plus prometteurs de la nouvelle génération australienne.
Babelio

Le résumé semble prometteur, mais je suis méfiante et attend ton com, Chamaco.

bix229 a écrit:

La Montagne radieuse : Genyu Sokyu. - Picquier

Ecrivain et moine boudhiste vivant à proximité de Fukushima a écrit la plupart de ces récits après
la catastrophe. Partagé comme ses compatriotes face à aux conséquences de la radioactivité.
Télérama

Je n'ai jamais lu cet auteur. D'ailleurs il n'est pas très connu au Japon. Puisqu'il se cache ?
Je vais le feuilleter à la librairie.
Merci Bix !

Fat City : Leonard Gardner. - Tristraml


"Stockton, Californie, à la fin des années 1950. Billy Tully aurait-il percé dans la boxe, si une défaite lors d'un combat pipé n'avait tout fait dérailler ? Il se laisse aller, perd sa femme, puis sombre pour de bon. Seul, logé dans un hôtel miteux, il survit en se vendant comme journalier. Le reste du temps, il boit, beaucoup. Un soir, la conversation s'engage avec sa voisine de comptoir, Oma, une forte personnalité et une femme perdue…
Au même moment, le jeune et volontaire Ernie Munger, quand il ne courtise pas son amie Faye, commence à s'entraîner dur à la salle de boxe en vue de son premier combat. Réussira-t-il là où Billy Tully a échoué ? Ou son histoire répétera-t-elle, par l'enchaînement des mêmes causes et conséquences, celle de Tully ?

Encensé par Joyce Carol Oates ou Joan Didion, Fat City est l'un des romans américains les plus beaux et les plus noirs du dernier demi-siècle – et l'unique livre de son auteur.
Leonard Gardner, lui-même ancien boxeur, l'a publié en 1969, à trente-six ans. Lauréat du National Book Award, adapté au cinéma par John Huston, Fat City a été un succès. Quand on lui demande pourquoi il n'a plus rien écrit après Fat City, Leonard Gardner répond : “C'est la seule histoire que j'avais à raconter.”

Babélio

Traduction de l'anglais (États-Unis) par Pierre Girard

c'est tentant. (j'ai bien apprécié le film !)

animal a écrit:

c'est tentant. (j'ai bien apprécié le film !)

Huston avait du flair dans ses adaptations.

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"Pourquoi frauder est la question primordiale de ce récit qui ne parle que d’enfants que l’été retarde dans les champs et les taillis. Fous qu’ils étaient, ils chérissaient leur mère et menaient contre leur père un combat acharné, véritable guérilla, ayant choisi, à la manière des partisans,  le repli dans les hautes herbes et l’alliance avec les bêtes
À tous les modes, à tous les temps, voici l’histoire romancée d’un garçon fraudant la vie comme on fraude l’État, la douane, le fisc, l’église ou la couronne. Échappera-t-il pour autant à la mort qui achève tous les organismes vivants et dissout les assemblées ? Mourra-t-il pour autant à la vie qui entraîne tout dans son giron ?"

L' éditeur : Minuit

"Voici un texte intimidant, comme peuvent l' etre les gens les plus simples et les plus profonds, puits de science et et silence.
Un livre qui bruisse d' une  langue magnétique telle qu' on est tenté de le litre à voix haute, comme sous emprise." Télérama

kenavo a déjà évoqué le centenaire de la naissance de Billie Holiday mais n'a pas encore parlé de la sortie de ce livre, qui semble passionnant. Broussard est allé à la recherche de ceux qui ont croisé la trajectoire de Billie Holiday quelques mois avant sa mort, un contrebassiste, un couple d'américains qui possédaient un club de jazz à Paris où Billie après un Olympia complètement foiré se retrouve pour écluser des whiskies au lait et trinquer avec Sagan... Elle décline, boit et ne peut plus chanter. Tragique.

Cela pourrait intéresser certains amateurs de jazz :



Vivre cent jours en un - Philippe Broussard

peu de membres sont intéressés par le jazz, du coup, je n'ai même pas parlé de ce livre, il se trouve sur ma tablette depuis sa sortie... incontournable pour moi

kenavo a écrit:

peu de membres sont intéressés par le jazz, du coup, je n'ai même pas parlé de ce livre, il se trouve sur ma tablette depuis sa sortie... incontournable pour moi

Que dis-tu là ! Mais non, mais non, il y en a au moins autant intéressés par le jazz que par l'opéra ou le hard rock p. ex. Le jazz, c'est

Maline a écrit:

kenavo a écrit:

peu de membres sont intéressés par le jazz, du coup, je n'ai même pas parlé de ce livre, il se trouve sur ma tablette depuis sa sortie... incontournable pour moi

   Que dis-tu là ! Mais non, mais non, il y en a au moins autant intéressés par le jazz que par l'opéra ou le hard rock p. ex. Le jazz, c'est  

Tout à fait d'accord !

Maline a écrit:

Le jazz, c'est  

si ce n'est plus par le jazz que par le hard ?