| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Repérages nouveautés 2015 | |
|
+28Chatperlipopette ArturoBandini Chymère Sigismond silou pia Peyre Marko GrandGousierGuerin églantine Klora Méphistophélès Queenie shanidar jack-hubert bukowski Fantaisie héroïque Arabella topocl Sullien ArenSor Heyoka Chamaco animal Maline Ariane SHOYUSKI eXPie bix229 kenavo 32 participants | |
Auteur | Message |
---|
bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Lun 4 Mai 2015 - 20:03 | |
| Tant qu'il fera jour - une histoire américaine Roman autobiographique Traduit de l'américain par Paol Keineg "Né au Kansas en 1932 d’un couple désuni, le jeune Keith part, sous la conduite de leur mère avec ses deux demi-frères et sa demi-sœur, à la recherche de la vraie religion. La famille atterrit en Caroline du Sud dans un college fondamentaliste, où se situent certains épisodes désopilants du livre. Puis la famille se disperse… Leurs retrouvailles sont l’occasion d’impayables séances de spiritisme autour d’une planche de oui-ja, dont les deux demi-frères font un usage effréné. Au-delà de l’anecdote, dans une langue simple et directe, l’auteur nous livre une méditation sur les rapports entre folie et spiritualité, sur la recherche du sens et sur sa perte. Ce roman familial qui se déroule dans l’Amérique des années 40 et 50 est illustré de photos de famille. Car, qui est ce Keith dont le prénom confond l’auteur et le narrateur ? Pour Waldrop, s’accorder les libertés du romancier pour composer ce récit, c’est aussi se jouer de la notion de genre en littérature : roman ou autobiographie, roman et autobiographie. Comme dans sa poésie, Keith Waldrop écrit avec délicatesse, avec une sérénité malicieuse, sur l’expérience et la mémoire. Cette œuvre est d’une grande force comique. Ce roman sentimental, burlesque, philosophique, nous en apprend plus sur l’Amérique dite profonde – y compris celle d’Obama – que ne le feraient cent livres de voyageurs pressés." Ed. de l' Attete, éditeur
Dernière édition par bix229 le Lun 4 Mai 2015 - 20:14, édité 1 fois | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Lun 4 Mai 2015 - 20:12 | |
| "Fille d’un pape, trois fois mariée au gré des alliances politiques changeantes du clan Borgia, mère d’un enfant illégitime dont le père est retrouvé dans les eaux du Tibre, beauté chantée par ses contemporains, Lucrèce a pendant de longs siècles été considérée comme un personnage sulfureux, et l’incarnation du vice et de la débauche. Ce roman nous la révèle pour ce qu’elle était véritablement : la victime des agissements des siens, un pion entre les mains de son frère, César, et du plus corrompu des pontifes, son père, Alexandre vi. Une femme cultivée, protectrice des arts et des lettres, sensible et réfléchie, et dont l’humanité a fini par avoir raison des rumeurs les plus folles. Dans un tourbillon qui nous emporte au cœur de l’Histoire, Dario Fo fait renaître avec talent et finesse la Renaissance, période autant été marquée par l’épanouissement des arts que par les intrigues les plus scabreuses et les assassinats politiques." Grasset éditeur | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Lun 4 Mai 2015 - 21:24 | |
| - bix229 a écrit:
- Ce roman
Ah, tiens, il a écrit au moins un roman, je ne savais pas, pour moi Dario Fo, c'était du théâtre (et des mémoires). | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Lun 4 Mai 2015 - 21:49 | |
| - eXPie a écrit:
- bix229 a écrit:
- Ce roman
Ah, tiens, il a écrit au moins un roman, je ne savais pas, pour moi Dario Fo, c'était du théâtre (et des mémoires). Il a meme écrit un livre de souvenirs très passionnant. J' en ai parlé je ne sais où... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Lun 4 Mai 2015 - 21:51 | |
| - Citation :
"PORTRAIT - «Oncle Bernard» fait partie des 12 victimes du terrible attentat qui est survenu hier au siège de Charlie Hebdo, à Paris. Un père de famille intelligent, sensible, qui était reconnu et respecté par tous ses confrères.
Bernard Maris, économiste iconoclaste de gauche qui a été tué mercredi à 68 ans dans l'attentat contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, était un homme «tolérant et bienveillant», reconnu pour la qualité de sa pensée et son art de la vulgarisation. «C'était un homme tolérant, bienveillant, amical, bourré d'humour et surtout ne se prenant pas au sérieux», a raconté à l'AFP, manifestement ému, l'éditorialiste des Échos Dominique Seux, qui débattait avec lui chaque semaine sur France Inter.
«Bernard Maris était un homme de coeur, de culture et d'une grande tolérance. Il va beaucoup nous manquer», a déclaré de son côté dans un communiqué Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, saluant celui qui a été nommé en 2011 au conseil général de la banque centrale. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Toulouse en 1968, agrégé de sciences économiques en 1994, il avait récemment achevé sa carrière d'enseignant-chercheur à l'université Paris 8 après un détour plus ancien par Toulouse I. Bernard Maris, un «journaliste-économiste»
Actionnaire de Charlie Hebdo depuis 1992, il rédigeait dans l'hebdomadaire satirique chaque semaine une chronique signée «Oncle Bernard», qui «faisait référence» selon Dominique Seux. Et illustrait ses talents de vulgarisateur jusqu'à devenir tellement inclassable qu'il était souvent présenté comme un «journaliste-économiste». Il a d'ailleurs écrit de nombreux ouvrages aux titres évocateurs parmi lesquels «Ah que la guerre économique est jolie!» en 1998 ou «Marx, oh Marx, pourquoi m'as-tu abandonné?» en 2010. Mais ce sont ses «Anti-manuels d'économie» sortis au début des années 2000, et dont le premier tome est consacré aux fourmis et le second aux cigales, qui ont connu le plus de succès.
«C'est tellement emmerdant l'éco! Faut reconnaître que c'est plus agréable de lire de la poésie... Et en même temps, ça nous concerne tous. Alors, mon vrai plaisir - en dehors de la petite satisfaction personnelle et égocentrique de voir ma trombine dans les médias - est de me faire apostropher par un auditeur ou un télespectateur me disant: «Avec vous, on comprend!», avait-il ironisé dans un entretien avec Telerama en 2008. Originaire du sud-ouest dont il avait gardé un bel accent qui le rendait reconnaissable dans n'importe quel débat, l'économiste a longtemps défendu les thèses de la décroissance, prônant les valeurs de l'économie collaborative et participative et fustigeant les ravages de la société de consommation. Anti-libéral de gauche, auteur de «Houellebecq économiste»
«On peut dire de lui qu'il était anti-libéral, de gauche..., anarcho-keynesien», décrit Dominique Seux, insistant sur le fait qu'il représentait «la pensée économique de nombre de Français». Membre du conseil scientifique d'Attac et candidat des Verts aux législatives de 2002, Bernard Maris était aussi un universitaire reconnu. En 2011, le président du Sénat Jean-Pierre Bel avait créé la surprise en le choisissant pour intégrer le conseil général de la Banque de France.
Magnifique et pudique hommage de Dominique Seux â son "compère" Bernard Maris @franceinter — Christophe Girard (@cgirard) 8 Janvier 2015
Récemment, Bernard Maris s'était attiré les foudres, y compris à gauche, après avoir pris position pour la disparition de l'euro. Toujours sur plusieurs fronts, il avait publié en 2014 «Houellebecq économiste» (Flammarion). Il voyait en effet dans les romans de l'écrivain provocateur une analyse lucide des rapports économiques, du monde du travail et de la désindustrialisation. Père de deux enfants, Bernard Maris, défendait la mémoire de l'écrivain Maurice Genevoix, grand témoin de la guerre de 14-18, dont il avait épousé la fille, Sylvie Genevoix, décédée en 2012." Le Figaro [/i] lefigaro.fr[i] Bernard Maris est mort de mort violente le 11 janvier 2015. En France, il n' avait pas d' ennemis. Il était gentil, toujours ouvert et de bonne humeur. il était ausi très intelligent mais j' aurais bien aimé qu' il me donne des leçons d' économie... Le suel regret que j' ai, c' est de ne pas luia voir envoyé des listes de livres parce qu' il était aussi un grand et bon lecteur. | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Lun 4 Mai 2015 - 22:09 | |
| Toute la lumière que nous ne pouvons voir d'Anthony Doerr, trduit de l'anglais (USA) par Valérie Malfoy. Une histoire franco-allemande à la fin de la 2e guerre mondiale qui se déroule en partie à St-Malo. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Mer 6 Mai 2015 - 10:17 | |
| Un auquel vous n'échapperez pas d'ici quelques jours Umberto Eco / Numéro zéro / Grasset / 13 mai - Citation :
- En 1992, à Milan, un groupe de journalistes, cinq hommes et une jeune femme, sont embauchés pour créer un nouveau quotidien qu’on leur promet dédié à la recherche de la vérité, mais qui se révèle un pur instrument de calomnie et de chantage.
Ils fouillent dans le passé pour mettre en page leur « numéro zéro », et c’est le présent qui leur saute au visage… « L’ombre de Mussolini, donné pour mort, domine tous les événements italiens depuis 1945 » : est-ce là le délire d’un journaliste d’investigation paranoïaque ? Mais alors, pourquoi le retrouve-t-on assassiné un beau matin ? Attentats, tentatives de coups d’Etat, empoisonnements, complots, stratégie de la manipulation, de la désinformation et de la tension : quand tout est vrai, où est le faux ? Umberto Eco nous offre ici la tragédie burlesque de notre temps.
Son fil | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 7 Mai 2015 - 16:04 | |
| "Un roman naturel avait été salué par la critique internationale comme l’un des meilleurs romans postmodernes européens dont la structure ouverte et libre, l’écriture fragmentée et ludique se révélait être particulièrement propice à allier les contraires : imbrication de la mémoire collective (celle du socialisme) et de la mémoire individuelle (celle du monde de l’enfance) ; de la nostalgie et de la dérision par l’ironie, dans une quête du « moi » longtemps sacrifié au nom de l’édification collective d’un nouveau modèle de société mais qui se révèle n’avoir de sens qu’en tant que maillon d’une autre grande chaîne collective, celle qui le rattache à l’histoire d’un peuple et à l’histoire mondiale. Physique de la mélancolie, roman-labyrinthe, apparaît comme un prolongement et un dépassement longuement et patiemment mûri de cette quête du moi qui englobe tous les autres « moi », et ce, dès le tout début du roman, dans son prologue qui déclare : « Je sommes nous. » Dans ce labyrinthe (celui des histoires, mais aussi celui du Minotaure, alter ego du narrateur) Guéorgui Gospodinov pousse plus loin cette démultiplication des « je ». Que de non-vécu, de manqué, de passé à côté, de laissé de côté dans une existence ! De multiples fils d’Ariane relient ce moi incomplet d’ici et maintenant aux autres « moi » d’autres lieux et d’autres époques, humains, animaux ou plantes le transformant en un moi collectif, empathique, qui lui permet de traverser les âges et d’entrer tour à tour dans les histoires et les corps de son grand-père dans la Hongrie de 1945, du Minotaure, de Guéorgui Gospodinov dans la Bulgarie communiste et post communiste de 1968 à 2011, d’une mouche à vin, d’un nuage de printemps, d’une perdrix, etc. Avec l’enfance prend fin l’empathie. Le moi collectionne, « achète » alors les histoires d’autrui, encapsule le temps. Pour retarder la fin du monde. Pour ne pas oublier. Ce que l’on oublie habituellement, le périssable, l’éphémère, le quotidien, l’oublié par la « Grande Histoire », le Minotaure. Parce que le sublime est partout, même dans « l’architecture, la physique et la métaphysique de la bouse de buffle ». Parce que le passé est le seul futur possible. Car, si l’imbrication de l’Histoire et des histoires personnelles, la mélancolie suscitée par l’impossibilité de communiquer vraiment entre les êtres, traversent l’oeuvre de Gospodinov, elle est également « imbibée » du sentiment des apocalypses à venir. Dans cette quête de l’universel par le prisme du personnel, en dépassant le national, quoi de plus partagé, en ce début de XXIe siècle, que le sentiment de crise et la mélancolie qui en résulte ? Et pour conjurer la mélancolie, il faut la raconter. L’architecture du roman, labyrinthe dynamique, fragmenté, qui collectionne histoires, listes, catalogues, carnets et énumérations, nous place, comme le narrateur, à la veille d’une fin, d’une apocalypse, qui peut se révéler infinie. Physique de la mélancolie s’inscrit ainsi dans la poétique du divers et de la relation développée par Édouard Glissant : à la conception de « l’identité à racine unique et exclusive de l’autre » véhiculée dans de nombreux textes d’écrivains des Balkans porteurs d’une esthétique exotisante et foklklorisante, Glissant oppose une autre notion d’identité « comme rhizome », c’est-à-dire « non plus comme racine unique mais comme racine allant à la rencontre d’autres racines. » Une identité-relation." Réf. BabélioUn livre qui fait beaucoup parler de lui. Dejà , Un roman naturel avait reçu un très bon accueil. Un auteur à suivre...
| |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 7 Mai 2015 - 16:08 | |
| "Une fille nommée Aglaé rassemble sept nouvelles qui reprennent les thèmes chers à Zakhar Prilepine – la figure tutélaire du père, absent ou présent, les rapports impossibles entre hommes et femmes. Ces histoires se passent toutes dans la Russie profonde – campagne abandonnée et triste (Le Petit Vitia) où la nature parfois préservée magnifie tout (La Forêt), ville de province sinistrée où de singuliers policiers (Mon père) font régner l’ordre à leur façon (Une fille nommée Aglaé, L’Interrogatoire), où l’on s’échoue aussi (Le Brancard), mais encore lieu propice aux amours clandestines vouées à l’échec (L’Ombre d’un nuage sur l’autre rive). Zakhar Prilepine a une façon bien à lui de décrire ces hommes pris au piège, et qui tirent réconfort de l’amour d’un père, unique consolation dans un monde où les femmes, pour eux, ne sont que malentendu et faux-semblant. Il ne reste plus alors qu’à faire le deuil de son enfance, grandir obligatoirement, s’endurcir, pour devenir un homme, un vrai… Mais à quel prix ? Publié en 2013, ce recueil a connu un grand succès dans son pays – Aglaé a été porté à l’écran –, comme pour confirmer qu’un écrivain russe digne de ce nom se doit d’exceller dans un genre où Tchekhov reste un maître inégalé." L' éditeur : Actes Sud
| |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 7 Mai 2015 - 16:18 | |
| "Le 17 septembre 2008, J. Volpi, fondateur et directeur du fonds d'investissement J.V. Capital Management et mécène du Metropolitan Opera, est accusé d'avoir détourné quinze milliards de dollars et prend la fuite. Quelque temps plus tard, d'un lieu tenu secret, il envoie à un agent littéraire un manuscrit autobiographique révélant comment les maîtres de Wall Street se sont enrichis sans limites pendant la bulle immobilière tandis que des experts financiers de tout poil orchestraient une des plus grandes catastrophes économiques mondiales. Mais à la différence d'autres confessions, celle de J. Volpi est une passionnante histoire de famille aux accents de roman noir et la quête d'un fils dévoyé qui cherche à découvrir si son père disparu, employé au Département du Trésor pendant la Seconde Guerre mondiale, était vraiment un espion à la solde de Moscou. Afin de connaître la vérité, J. Volpi charge une jeune historienne de mener une enquête. De mensonges en escroqueries, où s’entrecroisent personnages de fiction et personnages historiques, le lecteur plonge dans les méandres de la fragilité humaine, les coulisses de Wall Street et les passages secrets de la guerre froide. Traduit de l'espagnol (Mexique) par Gabriel Iaculli Né à Mexico en 1968, Jorge Volpi a d’abord étudié la littérature et le droit avant de devenir avocat. Il est l’auteur de romans et d'un essai sur l'histoire intellectuelle de 1968. Son roman, À la recherche de Klingsor, publié en 19 langues, a reçu le prestigieux prix Biblioteca Breve en 1999, attribué avant lui à Mario Vargas Llosa et Carlos Fuentes. Il est considéré aujourd'hui comme l'un des écrivains les plus importants d'Amérique latine." L' éditeur : Le Seuil | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 7 Mai 2015 - 16:23 | |
| Allée de l’indépendance Krzysztof Varga Trad du polonais par Agnieszka Zuk
« Lorsque le Boeing 767 de la compagnie aérienne polonaise LOT explosa en plein vol au-dessus de l’Atlantique, Krystian Aposta était déjà complètement soûl. » "L’allée de l’Indépendance est l’artère qui relie le centre-ville de Varsovie à ses banlieues sud. Elle traverse Mokotów, un quartier que Krystian Aposta quitte rarement. Il y est né en 1968 et il y est resté. En secondaire, à l’école catholique Saint-Augustin, il s’est lié avec Jakub Fidelis, un garçon du quartier qui lui ressemblait tant qu’on pouvait les confondre. Mais bien vite leurs destins divergent. Fidelis connaît une célébrité fulgurante, il est le danseur que les télés s’arrachent, il fait la une des magazines, tandis qu’Aposta s’enfonce dans l’échec et doit bientôt admettre qu’il est un peintre raté, un de ces artistes conceptuels dont le talent a fait long feu : il passe désormais ses jours à boire et à traîner sur les sites pornos. Entre les deux hommes, il y a Kasia, une éternelle jeune fille à la recherche du grand amour. D’abord ensorcelée par la noirceur d’Aposta, elle finit par rejoindre Fidelis, dont le visage, comme celui de Dorian Gray, échappe aux ravages du temps. L’allée de l’Indépendance : ce nom sonne amèrement pour la génération de l’auteur et de ses personnages, ceux qui ont eu vingt ans lors de l’émancipation de la Pologne en 1989. Cette liberté tant attendue, qu’en ont-ils retiré ? Qu’ont-ils été capables d’en faire ? Quelles autres chaînes ont remplacé celles de l’idéologie ? Les noms évocateurs des protagonistes, leurs illusions et leurs épreuves, tout nous porte à considérer cette histoire comme une parabole moderne et cruelle sur le sens de la vie." L' éditeur : Noir sur Blanc
| |
| | | Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 7 Mai 2015 - 20:36 | |
| Vous en avez peut-être déjà parlé... La Pochothèque revient ! Avec... les œuvres (complètes ?) de H. Bergson ! Le tome 1 comprend : Lucrèce (extraits) - Essais sur les données immédiates de la conscience - Matière et mémoire - Le Rire - L’Évolution Créatrice | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 7 Mai 2015 - 22:39 | |
| - bix229 a écrit:
Allée de l’indépendance Krzysztof Varga
Celui-ci, j'en avais déjà parlé, en reprenant exactement la même présentation de l'éditeur. Bergson, Sullien ? Un gros morceau. | |
| | | Peyre Posteur en quête
Messages : 58 Inscription le : 10/05/2015
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Dim 10 Mai 2015 - 17:21 | |
| Merci beaucoup pour tous ces repérages qui donnent envie de découvrir les ouvrages présentés. | |
| | | Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Dim 10 Mai 2015 - 18:02 | |
| - Arabella a écrit:
- bix229 a écrit:
Allée de l’indépendance Krzysztof Varga
Celui-ci, j'en avais déjà parlé, en reprenant exactement la même présentation de l'éditeur.
Bergson, Sullien ? Un gros morceau. J'en ai déjà lu plusieurs, mais j'aimerais les avoir sous la main, sans me ruiner. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 | |
| |
| | | | Repérages nouveautés 2015 | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|