[2015] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Misery a écrit:

Arabella a écrit:

A Paris, cette semaine, il n'y a qu'un seul cinéma. Alors ailleurs...

Comment ça ?

Vérification faite, dans toute la France cette semaine, il n'y a qu'un cinéma parisien à programmer ce film. Sur le site du distributeur, d'autres lieux sont prévus en Ile de France, et une série de trois séances (le film est en trois parties) à Caen, en janvier.

Malheureusement, ce type de cinéma non commercial a du mal à trouver une place, et c'est encore plus compliqué pour les cinéphiles n'habitant pas la région parisienne.

même si je peux ne pas y mettre les pieds pendant des semaines, on a, il faut le reconnaître, du bol à Tours avec un des plus gros ciné art et essais (?) donc ça laisse de l'espoir (et des espoirs déçus). on verra bien.

sinon il y aura les dvds mais avec ce que tu en dis et le format "long" le ciné aurait certainement été un plus.

Alors sur le site du distributeur, il y a d'autres villes qui semblent prévus un peu plus tard (mais pas Tours), et ils donnent le conseil aux personnes intéressées de réclamer le film auprès de leur cinéma arts et essais, parce que s'il y a une demande, d'autres lieux et dates peuvent être programmées. Donc tu vois ce qu'il te reste à faire.

J'ai renoncé à aller voir la première partie hier, parce que ce sera dans le cinéma à cinq minutes de chez moi, dans des conditions optimum (la taille de l'écran, le confort des fauteuils...). Et en prime, on nous offre un buffet philippin et un goûter philippin...Je n'ai encore jamais encore mangé philippin.
Le tout c'est qu'il faut attendre début février.

J'ai pense en effet qu'ailleurs que dans une salle cinéma, on perde quelque chose, déjà parce qu'il y a un travail sur l'image, qui est fabuleux, et il faut un grand écran pour apprécier les détails. Et le côté immersion d'une salle obscure, voir le fait que l'on ne puisse pas forcément arrêter comme ça, à la demande, et reprendre quand on veux, c'est un cinéma anti-zapping si on veut vraiment le vivre et le ressentir. Même si je trouve qu'au Jeu de Paume, ce n'était pas raisonnable de ne pas faire une ou deux pause dans la projection, surtout pour les films les plus longs. La seule fois où c'était le cas pour des raisons techniques (film plus ancien avec obligation de changer de bobine sur le projecteur) ce n'était pas réellement gênant pour le film, et bien plus confortable pour le spectateur.

animal a écrit:

même si je peux ne pas y mettre les pieds pendant des semaines, on a, il faut le reconnaître, du bol à Tours avec un des plus gros ciné art et essais (?) donc ça laisse de l'espoir (et des espoirs déçus). on verra bien.

Les Studios 37 ou il y en a un autre ?

La distribution est toujours problématique pour ce type de films, et il faut vraiment saluer les initiatives prises. Lav Diaz me tente depuis longtemps (et ton enthousiasme, Arabella, est toujours contagieux), mais ce n'est pas facile de trouver du temps (surtout quand il faut pour moi prendre en compte le transport même si je suis en région parisienne).

Misery, j'ai déplacé ta critique du film Joy sur le fil du réalisateur David O. Russell.
Le fil "à l'affiche" est surtout consacré aux discussions globales sur les sorties et aux critiques de films dont les réalisateurs n'ont pas de fil dédié. Par défaut, tu peux faire une recherche avec le nom du réalisateur pour y voir plus clair.

Misery a écrit:

Les Studios 37 ou il y en a un autre ?

ouaip : les Studios : http://studiocine.com/

(mais (ou et ?) bientôt un autre ?)

Je note Chymère , je n'ai jamais bien compris tout ce milieu boursier mais ton commentaire est engageant et rassurant pour la quiche que je suis !

La chambre interdite / Guy Maddin





Un sous marin, entre explosifs et risque de manquer d'air. Un étrange bûcheron y débarque et raconte une non moins étrange histoire. Qui bifurque sur une autre histoire, qui elle même...
Les images en noir et blanc dans une partie du film, les textes écrits, les tremblements de l'image, la nature des récits, font penser aux vieux films muets. Et dans une interview, Guy Maddin dit avoir voulu reconstituer un certain nombre de films disparus.
Le film se situe entre un une plongée dans le cinéma des origines, entre rêves et exploration de l'inconscient. Le cinéma, ce cinéma, plein de conventions et de parti pris, comme métaphore du rêve et l'inconscient, peut être.
Un étrange objet, qui sans me convaincre à 100% m'a pourtant fait voyager et m'interroger, et rêver un peu dans cet univers fantomatique, et non dépourvu d'humour, parfois.
Difficile de le conseiller à quelqu'un, sauf peut être aux amateurs d'univers étranges, d'expériences hors normes.

Arabella, j'ai replacé ton message sur le fil des sorties 2015.
Ton commentaire ne me surprend pas, tant Maddin est un cinéaste atypique et inclassable.

Et il n'a même pas de fil...

C'est vrai, mais il est peu distribué et ses films ont été plus rares ces dernières années.

Heureusement, il y a des vidéo.

Je n'ai pas trouvé de post ou de fil sur ce film ou sur le réalisateur...



Difficile de dire du mal d'un film aussi irréprochable et digne dans le fond et dans la forme pour évoquer les difficultés d'intégration. Mais je l'ai trouvé terriblement didactique et démonstratif, souvent mal joué, enfonçant des portes ouvertes. Une sorte de surlignage permanent de la droiture, de la finesse et de la noblesse de cette femme. Mais il a le mérite d'exister et de délivrer un message humaniste et positif.

On avait eu le même ressenti (en moins détaillé ) ici ,avec Arabella

Parfait. Merci. Effectivement on a eu le même regard sur le film.