La baleine, dans tous ces livres...

shanidar a écrit:

Après avoir refermé ce livre je continue à me demander de quoi la baleine est-elle la métaphore ? Et pourquoi tant d'écrivains en ont fait le thème majeur d'au moins un de leurs écrits ?

............sur le fil d'Antonio Tabucchi

On n'a pas encore perçu toutes les raisons et on est encore loin d’avoir fait le tour du mystère… mais on peut peut-être regrouper les auteurs qui sont allés à la rencontre de cet animal et les livres qu’ils apportent à ce lien qui existe entre l’homme et la bête


Cela commence avec la bible

Citation :

Le premier de tous ces récits se trouve dans la bible. C'est la célèbre histoire de Jonas, jeté à la mer par les marins pour calmer la tempête qui fait rage et menace de détruire le bateau. Jonas est avalé par une baleine qui le régurgite trois jours plus tard sur la terre ferme. Mais dans la bible ne figure pas le mot "baleine" .On y lit seulement :" dieu avait créé un "grand poisson" pour avaler Jonas...."La bible et pline l'ancien nous parlent déja de ces grands animaux marins.Un autre animal biblique qui était certainement une baleine est le Léviathan, animal gigantesque qui "fait bouillonner les abysses comme une chaudière . . . ". Le psaume CIV, 25-26 le décrit ainsi: «Voici la mer grande et vaste dans laquelle rampent des créatures innombrables, tant grandes que petites. Là voguent les navires: là se trouve le Léviathan, que tu as fait pour jouer au sein des eaux.".
source

Herman Melville, Moby Dick

Paul Gadenne, Baleine

Antonio Tabucchi, Femme de Porto Pim et autres histoires

Pino Cacucci, Ce que savent les baleines

François Garde, La baleine dans tous ses états

Nicolas Cavaillés, Pourquoi le saut des baleines

extra ! merci kenavo !

Mia Couto Les baleines de Quissico

Sans tondre les œufs, en laissant les mouches tranquilles etc... c'est loin d'être mon interprétation que le poisson qui avala Jonas soit un cétacé: c'est autrement plus symbolique que ça. Après, la représentation populaire et ce genre de choses, nul n'y peut quoi que ce soit... !

Dominique Demers : Pour que tienne la terre