Nos lectures de mars 2016

Je vais commencer S. Bertière et le procès Fouquet.

Puis Garcia Llorca.


A part cela, je ne suis pas constante en ce moment. J'ai picoré des morceaux de Gracq (il faut vraiment de bonnes conditions matérielles pour se concentrer, mais c'est très puissant) et Péguy, qui mine de rien, me séduit pas mal.

Mais je connais mal son univers.

Tu picores quoi de Gracq ?

ArturoBandini a écrit:

Entre Les souffrances du jeune Werther et Traité du désespoir. De joyeuses lectures !

Bonjour l'ambiance !

"La Nuit sous le pont de pierre" de Leo Perutz.

ArturoBandini a écrit:

Tu picores quoi de Gracq ?

La Pléiade - tome 1. Des textes courts.

Comme la sensation de me prendre un pavé dans la face à chaque paragraphe.

C'est quand même très sophistiqué.

tina a écrit:

ArturoBandini a écrit:

Entre Les souffrances du jeune Werther et Traité du désespoir. De joyeuses lectures !

Bonjour l'ambiance !

Héhé, autant Kierkegaard m'a plombé autant Goethe m'a transcendé !

tina a écrit:

ArturoBandini a écrit:

Tu picores quoi de Gracq ?

La Pléiade - tome 1. Des textes courts.

Comme la sensation de me prendre un pavé dans la face à chaque paragraphe.  

C'est quand même très sophistiqué.

Ah oui, c'est un style particulier. A mon avis soit on adore soit on déteste.

Bon, sinon je m'attaque à un petit pavé de Haruki Murakami, Chronique de l'oiseau à ressort.

Terminé L'Amérique, de Kafka :

Les trois premiers chapitres ; "Le chauffeur", "L'oncle" et "Une villa aux environs de New York" sont quasiment parfaits. Mais sûrement, (non lentement) le cauchemar s'ingère, et parfois de manière ridicule, drôle. Pour ainsi dire de manière incroyablement ordinaire. Il croit maîtriser les choses, après quoi le jeune Karl se retrouve dans une succession d'échecs, de malchances, et d'expulsions ! Mais ces fois-là, du moins vers la fin, j'ai été un peu moins séduit qu'avec Le Procès, ou bien Le Château. Du reste, L'Amérique n'est pas pour autant moins bon, j'ai juste l'impression qu'entre ce roman, et ceux qui viendront, quelque chose a changé. Il y a quelque chose de proprement hallucinant dans Le Procès, et surtout dans le Château, alors que L'Amérique a peut-être un pied de plus à terre. Même si, pour l'essentiel, Kafka reste Kafka. Chaque fois différent, mais toujours un peu pareil.

Les ambiances des romans de Kafka n'ont pas d'équivalents, en tout cas pas qui me soient connus. Une sorte d'entre-deux, de malaise, d'angoisse ou de rire. Ce n'est pas exactement un rire méchant, ni un rire triste. Le miracle est d'un autre ordre : la transformation perverse d'une réalité pour mieux la saisir, et la mettre de son côté.

Comme toujours un travail même pas aboutit jusqu'au bout. Imagine ce que ça aurait donné sans ça. Kafka über alles

J'ai également terminé de relire A l'ombre des jeunes filles en fleurs. Complètement transporté du début à la fin, comme la première fois.

Et je commence Vivre dans le feu, de Marina Tsvetaïva.

Et Dürrenmatt tu as essayé ?

Silveradow a écrit:

J'ai dévoré en deux jours la Coiffure de la mariée de Seray Sahiner, des éditions de Belleville (que je vous invite fortement à découvrir si vous avez loupé mes autres messages )

je lui ai ouvert un fil: ici

Oui, c'est toi qui m'a fait essayer, animal. J'ai lu La Panne, l'année dernière, je crois. J'envisage bien de lire autre chose de lui.

Ah. C'est ta description d'ambiance qui m'a fait raccrocher le wagon. Moi aussi il faut que j'y retourne !

Maintenant que j'y pense, l'analogie ne me paraît pas farfelue, c'est vrai.

j'ai fini La route étroite vers le nord lointain de Richard Flanagan, et pour répondre à Aériale et shanidar, c'est vraiment un roman magnifique. Un roman devant lequel on a l'impression de ne plus savoir  faire un commentaire.
Ma réserve va cependant à la couverture, qui, si elle est certainement apte à séduire (et je pense à certaines sur le forum ), est un non-sens par rapport au livre. Dommage de la part d'un éditeur comme Actes Sud.

topocl a écrit:

j'ai fini La route étroite vers le nord lointain de Richard Flanagan, et pour répondre à Aériale et shanidar, c'est vraiment un roman magnifique. Un roman devant lequel on a l'impression de ne plus savoir  faire un commentaire.
Ma réserve va cependant à la couverture, qui, si elle est certainement apte à séduire (et je pense à certaines sur le forum ), est un non-sens par rapport au livre. Dommage de la part d'un éditeur comme Actes Sud.

Bon alors je vais peut-être le recommencer !
J'en ai lu un bon début et j'ai abandonné en cours de route . Il ne passionnait pas . Mais c'était peut-être à cause de l'humeur du jour .