Le bar du printemps

L'houmous faudra que je goûte un jour....

Cliniou a écrit:

C'est toujours un sentiment très étrange à vivre lorsque l'on a écrit quelque chose, que d'autres s'en sont servi pour le déformer complètement et se retrouver complètement étrangère à sa propre déclaration.

Mais je ne voudrais surtout pas vous déranger.

J'ai fait de l'houmous, je vais le manger.

Au revoir.

C'est un développement et un sujet à part Cliniou même si c'est suite à ton message que m'est revenue cette pensée

Je suis sincèrement désolé si ce que j'ai dit prête à comprendre le contraire.

Bon houmous

Nous c'était salade de pommes de terre faite par ma soeur (ça doit être simple à faire mais j'ai jamais appris), bon aussi (avec que des produits locaux bio, ma soeur ne jure que par le bio et son potager... et celui des autres habitants du village ^^).


Pour ce que tu dis Bix, oui, c'est très vrai et j'ai aussi beaucoup de retour à ce sujet. Des néo-ruraux non acceptés dans un village ou épiés voire, tout simplement, qui n'arrivent pas à concilier les nouvelles contraintes (fort variables comme la présence d'une porcherie mal entretenue non loin, la période de la chasse, ...).
Dans l'exemple que je donnais avant ils étaient dans une maison isolée donc le regard des autres ou les modes de vie des autres, ne les touchaient pas. Simplement parfois des mots durs d'autres enfants à l'école, ce qui arrive malheureusement souvent à l'encontre d'enfants en avance sur leur âge et qui ont un autre style de vie. Les enfants entre eux peuvent être très méchants sans comprendre la gravité de leurs paroles. Heureusement la famille était unie, ils parlaient beaucoup et ils ont pu traverser cela.
Mais oui, ils ont pu, ils ont su mais tous, voire la majorité ne pourraient tout simplement pas, sans compter de savoir...

Et puis (oula, j'arrête pas rééditer mon message), en y réfléchissant, ma vie d'enfant, sauf les animaux, n'était pas si éloignée (toute proportion gardée).
On vivait par contre dans un village (un peu moins de 1000 habitants), pas un lieu-dit, notre maison était en bout de chemin à 100m de la forêt, assez isolée donc (avec juste deux maisons à portée de vue).
Ma mère faisait 80 km (aller/retour) tous les jours pour travailler et mon père 120 km.
J'allais à l'école du village (qui était à 1km), une voisine m'y déposait. Mon grand frère et ma grande soeur prenaient le bus pour aller en ville et se levaient aussi vers les 5h30 (même ville où travaillait ma mère).
Et si nous n'avions été forcés de vendre la maison, nous ne serions sans doute jamais allés vivre en ville.

Au final, ce sont surtout les animaux et les contraintes qu'ils constituaient qui représentent le facteur limitant (qui oblige de se coucher tôt tous les matins car, même en vacances, on doit être levés tôt tous les matins) mais, sans animaux (qui responsabilisent tout de même beaucoup), si je reprends ma vie d'enfant, ça me semble un juste milieu entre contraintes et qualité de vie. C'est un mi-chemin à la portée d'un grand nombre, vous ne pensez-pas ? Toutefois, nous étions des enfants du village, comme tant d'autres, ni plus éveillés ni avec plus de maturités que les autres... Hum, ...
Oui, tout en écrivant, je me dis que le "savoir" vivre plus isolé et en faire profiter ses enfants dépend beaucoup de l'implication des parents et que les miens, que je voyais peu, n'ont pas pu (ce n'était pas leur faute, ils travaillent tout le temps) nous y amener.

In fine on arrive à un certain poncif et j'ai fait une belle digression : même si le lieu de vie est important, la juste implication des parents reste le moteur premier de toute évolution positive d'un enfant.

J'étais tout de même parti du lâcher prise  Allez, je file au dodo et si les sans-gênes aficionados de la musique à fond de 22h à 2h du mat remettent cela ce soir, ça va barder

Chamaco a écrit:

L'houmous faudra que je goûte un jour....

ah ben oui, c'est que c'est bon ce machin là !

animal a écrit:

Chamaco a écrit:

L'houmous faudra que je goûte un jour....

ah ben oui, c'est que c'est bon ce machin là !

Ah oui c'est très bon ! Et super facile à faire !

raconte, on ne sait jamais.

Il suffit de faire cuire des pois-chiches , les réduire en purée , rajouter sel , citron , huile de sésame ( le fin du fin c'est une huile de sésame grillée .On en trouve en bio marque Vigean ) , ail ( dosage selon ton goût ), cumin  et facultatif Une cuillère à soupe de tahin (C'est de la purée de sésame ) .
Et voilà .

mon goût pour l'ail est plus que modéré.

ça se conserve un minimum ou pas du tout ?

je maîtrise les pois chiches encore moins que le reste...

Alors tu achètes des pois-chiches en boîte déjà cuits et tu n'es pas obligé de mettre de l'ail si tu n'aimes pas et tu peux si tu veux le remplacer par de la coriandre fraîche par exemple , ou pas . On le fait bien comme on veut son houmous , c'est juste une pâte à tartiner salée avec de la purée de pois chiches comme base !
Et en cas de vraiment trop de flemme , tu l'achètes . Et tu fais des comparatifs entre les différentes marques que tu auras acheté pour nous trouver le meilleur .

ah, le retour du panda cobaye. c'est dangereux de se balader avec une tête de peluche.

je tâcherai d'y penser quand même !

un classique du heavy avec un groupe kitschou à souhaits mais des fois ça marche ? clic

bonne soirée le monde...

églantine a écrit:

Alors tu achètes des pois-chiches en boîte déjà cuits et tu n'es pas obligé de mettre de l'ail si tu n'aimes pas et tu peux si tu veux le remplacer par de la coriandre fraîche par exemple , ou pas . On le fait bien comme on veut son houmous , c'est juste une pâte à tartiner salée avec de la purée de pois chiches comme base !
Et en cas de vraiment trop de flemme , tu l'achètes . Et tu fais des comparatifs entre les différentes marques que tu auras acheté pour nous trouver le meilleur .

en fait c'est de la socca pas grillée, avec des condiments en plus.... Donc comme le bourgeois gentilhomme je faisais de l'houmous sans savoir que je faisais de l'houmous...

Oui, ben moi aussi, je faisais sans savoir. A part l' huile de sésame... Et puis j' aime les pois chiches ET l' ail...
L' huile d' olive est facultative, tout le monde ne l' appréciant pas.
La recette est censée etre libanaise d' origine. Mais à mon avis on doit la retrouver dans tous les pays méditerranéens...

pois chiches, huile d'olive et ail ça me va...

bix229 a écrit:

Pour vivre à la campagne et pour l' avoir voulu, je regrette ici l' absence d' un tissu social, l' enfermement des gens, paysans ou néo ruraux.
Une agriculture polluante et en bout de course.
Mais c' est une fin d' époque.
Coup de chapeau quand meme a ton couple qui a pu/su assumer au fil des années un projet durable. Trop contraignant à mon gré mis cohérent.

Disons que pour être originaire de la campagne, en effet, on relative beaucoup de choses...
C'est vrai que l'aspect "harmonie avec la nature" déjà, c'est pas toujours ça... entre l'agriculture pas toujours terrible (bon chez moi, il y a plus de pâtures à vaches que de culture, ça limite les pesticides), les chasseurs, l'exploitation forestière...
Quand j'étais gamine, je me rappelle qu'il y avait des coins des jardins communaux cultivés... là, ils ont été pour la plupart abandonnés. La plupart des gens font comme tout le monde... ils vont au supermarché. Les jeunes retraités s'y remettent...

A côté de ça, et pour avoir pu faire la comparaison, je pense quand-même que le rythme de vie et l'environnement est plus agréable à la campagne. Le seul truc qui me manquerait finalement, c'est un cinéma proche... après, franchement, je suis assez peu perméable au tissu social ou au manque de contact, vu que moins je vois de gens, mieux je me porte...


Ah Merwynn, je vois que toi aussi tu as des voisins pénibles... je compatis (voilà une des raisons pour lesquelles j'aime mieux l'isolement, tiens). Je te prête un batte ? Une pelle ?

Je comprends, Chymère !

En fait, j' avais la nostalgie d' une campagne protégée, non polluée, de dimension familiale où on vivotait mais où je me sentais bien enfant.
Les voisins c' était des jardins ouvriers avec des hommes qui adoraient leur petit jardin et leur cabane.
Ils n' étaient pas riches et s'entendaient très bien avec mon père.C' est cela que j' aimais et que je regrettais.
Des années et des années plus tard, c' était devenu introuvable. Un mirage.
D' où ma déception ! J' étais naif et la ville où je travaillais m' empechait d' etre lucide. J' avais trop besoin de rever pour compenser...

J'ai remangé de l'humus récemment. Ma copine aime beaucoup. Cette fois-ci, c'était biologique et avec ail... il y a même une version grecque paraît-il... Nous en mangions souvent à la maison chez les parents et quand nous habitions non loin d'une épicerie Adonis... j'ai la flemme de le faire moi-même. Ils sont bons quand on les achète tous préparés... :)

Bonne dégustation au bar!