Nos lectures d'avril 2016

bix229 a écrit:

pia a écrit:

La Philosophie sentimentale de Frédéric Schiffter

J' avais apprécié cet aperçu la philosophie ou plutot sur ceux que Schifter a choisis et la façon dont il les éclaire.

Absolument mais c'est encore mieux quand tu as lu les philosophes dont il parle. j'en ai lu certains, d'autres pas.

... C' est vrai !
Un bel encouragement à lire Montaigne...Mais j' avance doucement.

J'ai lu d'une traite ou presque Le dernier jour d'un condamné et comme d'habitude, j'ai laissé un petit commentaire.

Du coup, maintenant je passe au premier roman vraiment connu d'Hugo, Notre-Dame de Paris.

De mieux en mieux, tu ne vas pas pouvoir le lâcher!

J'entame le deuxième livre de notre chaîne 2016, la Horde du Contrevent, d'Alain Damasio. Pas le plus facile de la liste il me semble

ArturoBandini a écrit:

eXPie a écrit:

A noter que vous trouverez des comparaisons de traduction de l'Iliade dans les versions Jean-Louis Backès / Philippe Brunet  / Robert Flacelière  / Paul Mazon  / Lasserre  / Leconte de Lisle  sur https://parfumdelivres.niceboard.com/t10011-homere

C'est formidable ce que tu as fait sur ce fil. Un grand merci, c'est passionnant.
Par contre, tu parles de traduction en vers, mais je n'en vois pas dans ce que tu proposes pour l'Iliade.

Par exemple, la version Philippe Brunet :

Citation :

"« Je ne la rendrai pas : elle attendra la vieillesse
dans mon pays d'Argolide, loin du pays de ses pères,
à manoeuvrer la navette, à se pavaner sur ma couche !" (Chant 1, vers 29-31).

En comparaison, la version Mazon fait nettement plus "prose" :

Citation :

Celle que tu veux, je ne la rendrai pas. La vieillesse l'atteindra auparavant dans mon palais, en Argos, loin de sa patrie, allant et venant devant le métier et, quand je l'y appelle, accourant à mon lit.

Normalement, en versification le vers le plus long est l'alexandrin. Ici, on dépasse. En voyant Leconte de L'Isle, je m'attendais à une version versifiée classique.

shanidar a écrit:

commencé La Kallocaïne de Karin Boye

Un titre pareil, ça attire !

De mon côté, je continue Mark Twain avec "Trois mille ans chez les microbes" et ça commence vraiment bien !

Après le déroutant " Le procès verbal" de Le Clézio, je m'attaque à l'oeuvre de Robert Musil en l'occurrence: " Les Désarrois de l'élève Törless".

ArturoBandini a écrit:

Normalement, en versification le vers le plus long est l'alexandrin. Ici, on dépasse. En voyant Leconte de L'Isle, je m'attendais à une version versifiée classique.

Leconte de Lisle a donné une version en prose.
Concernant les vers, le plus long n'est pas l'alexandrin, je crois :

Citation :

En poésie, un vers hexamètre est un vers composé de 16 syllabes mais ce genre de vers coupé 8/8 ou 6/4/6 avec six ictus serait souvent bien trop long c'est pourquoi une majorité d'hexamètres ne font que quatorze ou quinze syllabes.

L'hexamètre est discernable par ses six temps forts alors que l'alexandrin demande le « calcul » des douze syllabes.

( https://fr.wikipedia.org/wiki/Vers_hexamètre )

Exini a écrit:

shanidar a écrit:

commencé La Kallocaïne de Karin Boye

Un titre pareil, ça attire !

De mon côté, je continue Mark Twain avec "Trois mille ans chez les microbes" et ça commence vraiment bien !

ça attire sans doute plus que le fil

bonnes lectures !

je vais partir dans Berlin est trop grand pour Berlin de Hanns Zischler.

eXPie a écrit:

ArturoBandini a écrit:

Normalement, en versification le vers le plus long est l'alexandrin. Ici, on dépasse. En voyant Leconte de L'Isle, je m'attendais à une version versifiée classique.

Leconte de Lisle a donné une version en prose.
Concernant les vers, le plus long n'est pas l'alexandrin, je crois :

Citation :

En poésie, un vers hexamètre est un vers composé de 16 syllabes mais ce genre de vers coupé 8/8 ou 6/4/6 avec six ictus serait souvent bien trop long c'est pourquoi une majorité d'hexamètres ne font que quatorze ou quinze syllabes.

L'hexamètre est discernable par ses six temps forts alors que l'alexandrin demande le « calcul » des douze syllabes.

( https://fr.wikipedia.org/wiki/Vers_hexamètre )

Disons que l'hexamètre est le vers de l'antiquité, et qu'il n'a pas été utilisé ensuite par les poètes, ou très peu.
Mais oui, tu as raison.
Je suis désormais curieux de lire la version Brunet, ne comptant pas me mettre au grec ancien dans l'immédiat ! Voir ce que sa transcription donne en français.
J'ai fini l'Iliade, version Mazon. J'essaierai d'en laisser quelques mots sur le fil Homère. Je n'en suis toujours pas sorti, j'entre à peine dans cet univers.
Avant de poursuivre avec l'Odyssée, je vais lire Iphigénie de Racine, maintenant que je suis encore plus familier des personnages.

bix229 a écrit:

Un bel encouragement à lire Montaigne...

Absolument!

je commence "l'homme qui aimait les chiens" et déjà bien en place Shanidar va certainement m'accompagner