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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Woody Allen Jeu 19 Juil 2012 - 23:29
Marko a écrit:
To Rome with Love
Si tu es en contact avec Freud, demande lui de me rembourser!
Critique officielle sévère pour ce dernier Woody qui n'est pas parmi les meilleurs c'est évident mais qui m'a réjoui par pas mal d'aspects malgré son côté foutraque et frelingue qui frise parfois le n'importe quoi. Mais c'est ce qui fait aussi son charme.
J'ai d'abord été frappé par l'énergie avec laquelle on rentre dans cette histoire. Les 30 premières minutes sont très drôles et un vrai tourbillon de délires et de clichés assumés sur la capitale italienne (photographiée façon chromo par Darius Khondji). Le rythme se relâche un peu après et devient plus paresseux, les acteurs italiens sont très sous-employés, mais j'ai aimé le cynisme et le désenchantement qui sous-tendent toute cette vaste farce. Woody ne croit en rien. Toute la vie est un vaste trompe l'oeil. L'amour est un piège dans lequel on tombe à tous les coups (excellent Badlwin en bonne conscience lucide), la célébrité un leurre grotesque, la véritable créativité souvent méconnue (idée hilarante de ce type qui chante génialement seulement quand il est sous sa douche), la psychanalyse sans réconfort. Tout ça raconté avec un humour qui se fait parfois très lourd parfois beaucoup plus subtil.
Et finalement c'est un des Woody qui me restera. Tout le monde riait beaucoup autour de moi. Maintenant je me doute que beaucoup vont le démolir... pas grave!
Le tour d'Europe de ce cher Woody Allen se poursuit. Des vacances romaines pour le cinéaste qui célèbre, dans To Rome with Love, l'amour, le désir, la volupté, l'art, la beauté, la jeunesse etc, avec un mélange d'ironie, de cynisme et de sincérité. Allen est un esprit libre, il l'a toujours été, et peu importe si son film témoigne d'une certaine désinvolture, de dilettantisme, parfois, tellement son insouciance est l'apanage de ceux qui n'ont plus rien à prouver, qui se contrefichent des modes, et plus grand chose à craindre, si ce n'est la mort, mais comme il lui a déjà réglé son compte à plusieurs reprises, elle aussi peut se tenir à carreau. Mieux vaut en rire et porter un toast, un bon chianti de préférence, à la vie, jusque dans ses petites mesquineries, mensonges et accommodements. En entremêlant plusieurs histoires, le film est évidemment inégal, éparpillé et sujets à de brusques chutes de rythme. Mais rien que pour deux idées de génie (le ténor sous la douche, l'anonyme qui devient célèbre du jour au lendemain), beaucoup lui sera pardonné. Allen a même réussi à canaliser la fougue intempestive de Benigni, c'est en soi déjà un bel exploit.
Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
Sujet: Re: Woody Allen Ven 20 Juil 2012 - 9:47
To Rome with love
Pas grand chose à rajouter. J'ai bien aimé me balader dans Rome à travers la caméra de Woody, j'ai aimé retrouver son humour décalé, excessif parfois, toujours désinvolte et tant pis s'il en fait trop (la deuxième partie contient beaucoup de lourdeurs)
Le cinéaste n'a plus rien à prouver (à dire, vont penser les anti) mais il nous a tant régalés que personellement je lui pardonne quelques dérives. Il y a toujours un moment où l'on pense 'il n'y a que lui pour tenter un truc aussi dingue" (le ténor sous la douche, oui fallait le faire) et on rit de tant d'excés. Même Begnini pour une fois ne m'a pas saoulée, c'est dire (sa tête quand il se retrouve flashé de tous côtés, et celle qu'il fait quand on l'ignore de nouveau sont impayables)
Bref, un moment de détente vite oublié mais quand on l'aime Woody, c'est à vie! (à en perdre haleine dirait l'autre)
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Woody Allen Dim 29 Juil 2012 - 8:18
Zelig
Citation :
Résumé Dans les années 1920, la psychiatre Eudora Fltecher (Mia Farrow) découvre que l'un de ses patients, Leonard Zelig (Woody Allen), a la capacité de se transformer en un clin d'œil en fonction de son entourage. Un mimétisme non seulement mental, mais aussi physique ! En présence d'un Chinois il se transforme en Chinois, en présence d'un groupe de psychiatres il se met à théoriser en utilisant à la perfection le charabia de la profession (sans pour autant que ses discours n'aient un sens d'ailleurs). Zelig devient rapidement un phénomène public, mais de l'adoration des foules au lynchage, il n'y a qu'un pas...
Je pense qu'il n'y a encore personne qui a parlé de ce film sur ce fil.. et c'est dommage parce que c'est vraiment un de ses bons crus Filmé comme un documentaire, rien que les effets spéciaux sont sublimes (ils ont intégré l'image de Woody dans plein de photos et bouts de films des années 20/30 - ce travail a duré si longtemps qu'il a pu filmer entretemps deux autres films )
au lieu d'essayer de le faire avec mes mots, voici un commentaire qui peut donner une idée de quoi il s'agit
Un film qui pourrait même plaire à Colimasson
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Woody Allen Dim 29 Juil 2012 - 11:42
Ah oui, très bien, Zelig !
Il y a même Susan Sontag (0'20). On croirait un vrai documentaire ! Et Saul Bellow (1'05)...
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Woody Allen Dim 29 Juil 2012 - 21:10
kenavo a écrit:
Un film qui pourrait même plaire à Colimasson
Miracle ! L'idée me plaît bien en tout cas. Allez, je note !
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Woody Allen Lun 30 Juil 2012 - 8:59
eXPie a écrit:
Il y a même Susan Sontag (0'20). On croirait un vrai documentaire ! Et Saul Bellow (1'05)...
oui, cela donne vraiment l'aspect qu'on a à faire avec un vrai documentaire,
sur wikipedia on apprend les noms de tout le monde qu'on peut y retrouver
Citation :
They include essayist Susan Sontag, psychoanalyst Bruno Bettelheim, Nobel Prize-winning novelist Saul Bellow, political writer Irving Howe, historian John Morton Blum, and the Paris nightclub owner Bricktop.
Also appearing in the film's vintage footage are Charles Lindbergh, Al Capone, Clara Bow, William Randolph Hearst, Marion Davies, Charlie Chaplin, Josephine Baker, Fanny Brice, Carole Lombard, Dolores del Río, Adolf Hitler, Joseph Goebbels, Hermann Göring, James Cagney, Jimmy Walker, Lou Gehrig, Babe Ruth, Adolphe Menjou, Claire Windsor, Tom Mix, Marie Dressler, Bobby Jones, and Pope Pius XI.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Woody Allen Mer 8 Aoû 2012 - 21:28
Ceci est un fil pour le réalisateur Woody Allen, mais ce film, dans lequel il ne figure qu’en tant qu’acteur est tellement attaché à son univers, pas d’autre fil où je voudrais en parler !
The Front
Le Prête-nom (The Front) est un film américain réalisé par Martin Ritt, sorti en 1976.
Citation :
Synopsis Inspiré de faits réels et se déroulant aux USA à l'époque du Maccartysme, l'histoire met en scène Howard Prince, un simple barman sans convictions politiques, qui accepte par amitié pour un scénariste blacklisté de devenir son "prête-nom". Signant bientôt sans les avoir créées les œuvres de plusieurs écrivains mis à l'index parce que soupçonnés de sympathies communistes, Howard ne tarde pas à rencontrer le succès. Le subterfuge fonctionne jusqu'à ce, victime du climat de paranoïa et de délation généralisé, l'ex-barman est à son tour convoqué par le sinistre "comité des activités anti-américaines". Source : wikipedia
Réalisation : Martin Ritt, sur la black list en 1951
Scénario : Walter Bernstein, sur la black list en 1950
Acteurs:
Herschel Bernardi, sur la black list en 1953
Lloyd Gough, sur la black list en 1952
Joshua Shelley, sur la black list en 1952
Zero Mostel, sur la black list en 1950
(dans le film, il joue le rôle de Hecky Brown, portrait de l’acteur Philip Loeb, qui était son ami et qui a commis suicide quand il était blacklisté et ne pouvait plus jouer. Le sort de Philip Loeb se retrouve aussi dans le roman de Philip Roth, I married a communist)
Une page noire dans l’histoire des Etats-Unis ! Merveilleusement porté à l’écran dans ce film. Sans une indication moraliste, mais avec tout l’impact d’une société où on s’espionne l’un l’autre. Les amis deviennent rares et la sincérité se fait chose précieuse. Une atmosphère suffocante qui ne se ressent pas dans ce film « léger » mais qui montre toute l’absurdité de ce comité, qui avait malheureusement autant de pouvoir sur la société américaine des années 50 !
Début et fin de ce film sont agrémenté de la chanson de Frank Sinatra qui colle à perfection avec ce qu’on va voir. Extra !
(et Coli va encore une fois se plaindre que Woody va s’en sortir avec la plus jolie fille de tout le film !!)
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Sujet: Re: Woody Allen Mer 5 Sep 2012 - 0:02
To Rome with Love
J'y ai trouvé mon compte, en considérant dès l'introduction ce nouveau Woody comme une parenthèse et une récréation. La présentation des personnages traduit déjà une forme d'excès et de surenchère, à travers l'iconisation d'un décor propice à la paresse et rempli d'illusions. Le développement des histoires confirme ces premières impressions : souvent trop longues, pleines d'exagération, elles concentrent l'ensemble des préoccupations de Woody sans vraiment faire de tri mais ce pot-pourri parvient justement à séduire dans sa décontraction et sa complaisance. Un plaisir coupable qui ne se refuse pas.
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Woody Allen Jeu 1 Nov 2012 - 19:41
Annie Hall (1977)
Film tout à fait réjouissant de Woody Allen. Après bien des déceptions causées par l’outrance verbale du réalisateur, Annie Hall me comble pleinement dans son équilibre parfait entre suggestion et démonstration. Le thème évoqué par le film n’est sans doute pas étranger non plus à mon enthousiasme : alors que, la plupart du temps, les films de Woody Allen présentaient la naissance d’une idylle et sa lente dégradation, ici, nous nous embourbons immédiatement dans une relation à l’état de déliquescence. Pas d’emportements naïfs et agaçants, pas d’enjolivures… Pour autant, Woody Allen ne part pas dans le versant opposé. Annie Hall est parfaitement équilibré, qu’il s’agisse de la répartition entre les scènes du début et de la fin de la relation, ou de la représentation des sentiments liés à la relation entre Annie Hall et Woody Allen.
Cette justesse s’explique peut-être par l’implication du réalisateur puisque Annie Hall est la transposition cinématographique de ce qu’il vécut réellement avec Diane Keaton. On sent que Woody Allen a travaillé avec précaution pour exprimer ses sentiments au plus près de la réalité, sans négliger toutefois cette part d’humour qui caractérise toujours ses films. Il ne tarit pas dans les réflexions cyniques considérant les aspects de la vie de couple, et sa joie presque intarissable à dénoncer les travers des relations humaines nous le ferait presque soupçonner de masochisme...
Woody Allen donne le ton dès l’introduction du film : la vie est d’une absurdité impitoyable. Loin de s’en désespérer, lui s’en amuse et essaie de se raccrocher aux moments de joie et de transport que ces évènements absurdes de son existence lui procurent.
Me voilà réconciliée (pour le moment) avec Woody Allen…
Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
Sujet: Re: Woody Allen Jeu 1 Nov 2012 - 20:23
colimasson a écrit:
Me voilà réconciliée (pour le moment) avec Woody Allen…
Super ! Surtout que Annie Hall est quand même un de ses meilleurs.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Woody Allen Ven 2 Nov 2012 - 6:49
Contente de voir que tu as retenté après des expériences moins réussies et surtout contente que Woody a quand même su te convaincre... au moins cette fois
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: Woody Allen Ven 2 Nov 2012 - 19:13
Epi a écrit:
colimasson a écrit:
Me voilà réconciliée (pour le moment) avec Woody Allen…
Super ! Surtout que Annie Hall est quand même un de ses meilleurs.
Oui, et la réputation de ce film est méritée !
kenavo a écrit:
Contente de voir que tu as retenté après des expériences moins réussies et surtout contente que Woody a quand même su te convaincre... au moins cette fois
Dans les autres films de ce réalisateur, ce qui m'agaçait le plus, c'était l'impression de potentiel perdu. Mais je sais que si les conditions sont réunies, Woody Allen est un réalisateur qui peut énormément me plaire
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Woody Allen Mar 1 Jan 2013 - 8:46
Tout comme pour les livres, il y a dans le premier message de ce fil une bibliofilmographie (commencé, je présume par Queenie), je l'ai ajusté au système de nos bibliographies auteurs et mise à jour hier... et vu qu'il y a encore plein de films dont on n'a jamais parlé, voilà une bonne raison de ressortir un de ses anciens films
Radio Days
Ce film se situe fin des années 30, début 40. Il raconte la vie d'une famille lors des années d'or de la radio, utilisant musique et souvenirs pour raconter cette histoire. Woody Allen prête sa voix à Joe, plus jeune membre de cette famille, et à partir de chansons il raconte sa vie et celle de ses parents, oncle et tante, dans Rockaway Beach, banlieue de Queens, New York.
En même temps il raconte l'histoire de Sally White et son chemin pour devenir une star de la radio
Pour la plupart des spectateurs c'était trop décousu, comme des "nouvelles" mais pas une histoire en entier. Moi j'adore ces petites anecdotes, empli d'humour et de nostalgie.
Et plus d'une chanson que j'adore dans ce film!
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Woody Allen Mar 1 Jan 2013 - 13:17
je vais me faire une journée Woody
A Midsummer Night's Sex Comedy / Comédie érotique d'une nuit d'été
Ce titre fait référence à la comédie de William Shakespeare : A Midsummer Night's Dream (Le Songe d'une nuit d'été), mais surtout basé, assez librement, sur le film d’Ingmar Bergman Smiles of a Summer Night (Sourires d'une nuit d'été)
Citation :
Durant un week-end ensoleillé, Andrew et Adrian reçoivent quelques amis : Léopold et sa fiancée Ariel ainsi que le docteur Maxwell et sa nouvelle conquête, une infirmière peu farouche. Alors que le couple d'Andrew s'épuise, des intrigues se nouent, mêlant frustrations amoureuses et souvenirs.
Bien que cela parle du sujet favori de Woody, il change tout à fait de décor. Non seulement le film se joue dans la campagne et qu’il y a des images sublimes concernant bois et ruisseaux, on se retrouve aussi dans une autre époque : les débuts des années 1900. Surtout les images de la nature font beaucoup penser à Bergman, mais naturellement, on a à faire avec Woody. Et cela veut dire pour ce film qu’il y a plein de bons mots autour de sexe, vie en couple et vie en général. C’est léger et par moment tout à fait farfelu
Comme par exemple le personnage de Woody qui a inventé une machine pour voler
Mais en tout cas c’est un vrai plaisir de le retrouver avec un film si « atypique », c’est léger mais plein de bons moments et surtout avec un scénario désinvolte, comme lui seul a le secret.
Mia Farrow a été nominé pour un Razzie Award (*) dans la catégorie de la plus pire actrice, c’est d’ailleurs la seule fois qu’un Woody Allen film a été nominé pour un Razzie.
Citation :
(*) Les Golden Raspberry Awards, ou en abrégé Razzie Awards (de l'anglais signifiant littéralement « Framboises d'Or ») sont une parodie de récompense de cinéma, créée par John J. B. Wilson en 1981 pour prendre le contre-pied des Oscars, en distinguant chaque année les pires acteurs, scénaristes, musiciens, réalisateurs et films produits par l'industrie cinématographique.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Woody Allen Mar 1 Jan 2013 - 16:56
The Purple Rose of Cairo / La Rose pourpre du Caire
Citation :
Dans les années 1930 aux États-Unis, pendant la Grande Dépression, une jeune serveuse de brasserie, Cécilia, a un mari chômeur et tire-au-flanc. Elle se console en passant ses soirées au cinéma, sa grande passion. Un jour où elle est venue revoir, pour la cinquième fois, le même film au Jewel Palace, un incident extraordinaire se produit: l'un des personnages de La Rose pourpre du Caire, Tom Baxter, l'interpelle dans la salle. Il sort de l'écran, passe du film en noir et blanc au monde en couleurs et l'entraîne dans une aventure aux rebondissements imprévus.
Pour ce film, il aurait mérité de l’Oscar pour la meilleure idée jamais utilisé dans un film. Et surtout la conversion en images est tellement réussie. Son amour pour le cinéma et les films est à la base de ce scénario. Et cette infime frontière entre réalité et imagination qu’il fait disparaître pour quelques moments est tout à fait sublime. Naturellement un tel moment ne peut pas passer sans nostalgie, et oui, c'est un film au fond assez triste, mais il l'a tellement bien "orchestré" qu'on ne refuse pas de verser une larme, c'est trop beau à voir. Un des moments forts dans sa carrière et certainement un de ces films qu’on peut revoir et revoir sans s’en lasser