Le Café Littéraire - ici on cause....

Gunnar, ta connaissance de l'Islande est sidérante.
Y serais-tu allé, par hasard ?

Mmm... La Mort noire. Chronique de la peste ça a l'air bien sympathique Il y a plein de détails ?
Je ne connaissais pas...
Dans un ordre d'idées un peu similaire et pour faire dévier vers la SF, il y a Le Grand Livre, de Connie Willis, qui se passe pendant la Grande Peste. Prix Hugo. Quelques pages intéressantes, justement sur les gens atteints de la peste. Mais un peu long. J'imagine volontiers que l'essai dont tu parles est plus intéressant...

sentinelle a écrit:

Essayez juste de paraitre un peu plus décontracté, et Kenavo n'y verra que du feu

En parlant de la Mort Noire, avez-vous lu La Mort noire. Chronique de la peste de Johannes Nohl ?
Je vous le conseille vivement !

Puis-je vous suggérer, en complément, les vers (les verres?) d' Omar Khayam dans Rubayat?...
Voilà...la discussion a repris son tour littéraire...Ouf!

Un citation de Ponson du Terrail me semble idéale pour recadrer complètement avec la littérature :

Ponson du Terrail a écrit:

— Vous êtes mille fois trop bonne, madame, répondit Nossac, et si le proverbe : Conseil vaut éloge, est de quelque justesse, je me permettrai de vous faire une légère prière.
— Ah ! fit la morte, voyons !
— Prenez le bout de votre serviette, madame...
— Bien. Après ?
— Vous avez un ver sur la joue.

C'est à la page 80 de La baronne trépassée et ça me semblait un bon point de ralliement (presque synallagmatique, dans son dialogue homonymique) entre les verres, les vers et la mort. Fut-elle noire.

Ah oui : "Notre trésor ? Le vin. Notre palais ? La taverne. Nos compagnes fidèles ? La soif et l'ivresse."
Ca donne plus soif que La baronne trépassée ne donne faim, tiens...

Omar dit aussi : "En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis."

J'y travaille tous les jours !

eXPie a écrit:

Ah oui : "Notre trésor ? Le vin. Notre palais ? La taverne. Nos compagnes fidèles ? La soif et l'ivresse."

Ah c'est quelque chose...Tout un recueil de poèmes dédiés au vin et à l'ivresse, Rubayat se résume à cela:

" Sur les lèvres d'un pot de vin je mis avec feu mes lèvres;
Je voulais y saisir le secret de la longue vie;
Quand s'unirent nos lèvres, le pot de vin me dit:
"Tu ne reviendras pas! Donc n'oublie pas: bois du vin!"Tu ne reviendras pas!"
(Omar Khayam)

Vaudrait mieux nettoyer les bubons et les asticots pour le lever de Kenavo....

Marie a écrit:

Vaudrait mieux nettoyer les bubons et les asticots pour le lever de Kenavo....

Non...Je crois que Kenavo va s'en amuser...Et le fil a repris sa tournure littéraire...

Je crois que je vais lire La baronne trépassée, l'extrait m'a plu...

Marie a écrit:

Je crois que je vais lire La baronne trépassée, l'extrait m'a plu...

Et moi j'ai vraiment lu tout le Rubayat d' Omar Khayam...

sentinelle a écrit:

Essayez juste de paraitre un peu plus décontracté, et Kenavo n'y verra que du feu

Marie a écrit:

Vaudrait mieux nettoyer les bubons et les asticots pour le lever de Kenavo....

Aie.. je vois que je dois travailler à ma réputation.. bon - les prochains jours vous allez seulement me voir au bar en train de boire de l'aquavit et de parler de tout et de rien sauf littérature et livres

La Mort noire de Johannes Nohl est épuisé et en réimpression je vois. Il doit y avoir en littérature de nombreux textes relatant la peste noire, jusqu'au 19è s.

Spoiler:

Pour le Moyen-Age Wikipedia cite Le Décaméron de Boccace, La Porte des mondes de Robert Silverberg.

J'ai entrepris ce w-end la lecture du Rapport de Brodeck et, passé les cent premières pages j'ai stoppé. Par manque de temps et de concentration je me suis rendu compte que j'étais en train de faire une lecture "rapide", je préfère donc remettre à plus tard. Car j'étais en train de zaper la qualité du texte (qui apparaît dans les beaux compte-rendus de Biblio et de Lipop).

P-S : j'ai cru comprendre récemment que Molinet confondait le bar et le café?
Quant aux petits qui préparent leur thèse de mémoire de master anglais, je les trouve un peu lourds...

Marcel Pagnol fait un récit tout à fait saisissant de l'épidémie de peste noire de Marseille (début du 18e siècle) dans le Temps des amours (chapitre "Les pestiférés").

Dans l'émission Le bateau Livre il y avait ce soir Patrick Rambaud qui présentait son livre "Chronique du règne de Nicolas 1er"...


Je me demande si je ne vais pas me laisser tenter...
Présentation de l'éditeur
« Même parvenu, Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Qui l’a vu fixe et arrêté ? Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous démontiez la machine. Il marchait des épaules avec une façon personnelle de se dévisser le cou, remuant par courtes saccades comme s’il était engoncé dans un costume que lui taillait pourtant à sa mesure un artiste italien de renom. (…) Quand il parlait en public, plusieurs fois dans une même journée, il se rengorgeait ainsi qu’un pigeon et se livrait à de curieuses contorsions pour animer ses dires… »
(P.Rambaud)
Amusé, atterré, ébloui, agacé par la passion, l’amour et l’attention que suscite notre nouveau président – notre nouvel empereur, devrait-on dire –, Patrick Rambaud s’est lancé dans une chronique un peu particulière : conter, au jour le jour, l’éclosion de ce nouveau monarque, se fondant sur des faits vrais, mais dans l’esprit, avec la drôlerie et la cruauté de Saint-Simon… Dans cette chronique irrévérencieuse, on croise ainsi un souverain trépidant, une impératrice pincée qui règne sur son empereur, un dauphin de dix ans, des ministres empoudrés et fébriles, un duc de Bordeaux tragique, des barons à genoux… Rien n’échappe à la plume de notre chroniqueur, ni le short, ni le renouveau de la lampe Empire, ni les flagorneries des princes, ni les courbettes des petits marquis… ni, enfin, la folie amoureuse d’autres chroniqueurs et portraitistes un peu moins agacés.

Patrick Rambaud s'est arrêté en novembre mais il a annoncé un chapitre supplémentaire pour un journal...

L'idée vous plaît?...Cliquer ci-dessous, c'est savoureux...
cliquer ici

Je ne sais pas s'il y a beaucoup de Parfumés qui ont la possibilité de consulter PAGE des libraires - j'ai eu mon exemplaire hier et ma LAL s'est aggrandie avec une vitesse incroyable
Et en cours de route j'ai aussi rencontré des livres où j'ai dû penser aux Parfumés..
Nezumi p.ex.

ou Aériale


L'année s'annonce déjà "dur".. comment résister à toutes ces tentations??

kenavo a écrit:

Je ne sais pas s'il y a beaucoup de Parfumés qui ont la possibilité de consulter PAGE des libraires - j

Je le consulte régulièrement à ma bibliothèque municipale. Il y a notamment toujours une ou deux pages sur une maison d'édition, page(s) qui m'intéresse(nt) tout particulièrement, mais le reste est très bien.