Le Café Littéraire - ici on cause....

kenavo a écrit:

Je voudrais bien dire quelques mots de plus sur cet aspect. Grandir dans une maison où les livres étaient quasiment absent et où ma mère en a eu seulement une rangé – pour décoration !! – il est quasiment un miracle que je me suis mis à lire.. mais naturellement aujourd’hui je remarque dans certains domaines il y a un manque – et à mon âge je ne vais pas le ‘récupérer’ – parce qu’il y a des moments dans la vie pour lire certains livres..
Il y a des livres/auteurs qui nous accompagnent à un certain moment de notre vie – et c’est aussi ainsi que je m’empêche de réagir sur les fils concernant des auteurs/livres que j’ai lu dans le passé – bien que je les ai aimés – est-ce que ce jugement serait encore aujourd’hui si enthousiasmant ?
Et je suis tout à fait d’accord avec toi qu’il y a toujours un moment idéal pour découvrir tel et tel livre (comme je ne crois pas trop au hasard – je reste sur ma conviction que ce sont les livres qui me trouvent )

Idem pour moi. Mes parents n'ont jamais été des lecteurs (sauf pour le programme TV !) et je suis étonné que dans un tel environnement, je me sois intéressé aux livres. Au fond, c'est rassurant de constater qu'on est pas uniquement le produit de sa cellule familiale ("cellule" est bien le mot)
Et, comme toi Kenavo, je souffre de ce manque dont tu parles envers des livres que j'aurais aimé découvrir à une certaine époque (dans mon cas, les classiques pour la jeunesse comme Jules Verne, Wells, Melville, Kipling, etc...). En fait, j'ai vraiment commençé à lire des romans vers 16-17 ans et il était déjà trop tard pour apprécier ces classiques là. J'ai bien essayé de combler cette lacune plus tard mais on ne lit pas Verne de la même manière à 10 ans et à 20 ! J'ai même été jusqu'à lire "Le livre de la jungle" à 25 ans, histoire de combler un vide dans cette bibliothèque virtuelle des ouvrages-que-j'aurais-dû-lire-avant. Et je ne parle pas de tous les autres !

Kenavo, tu m'épates. Le pseudo. de "main aguérrie" te va comme un gant. Coline aussi... Oh! Après tout, vous m'épatez toutes et tous. Vous lisez. Vous traduisez. Vous écrivez. Vous commentez. Vous critiquez. Vous visonnez. Vous écoutez... Oui, d'accord, je suis aussi concerné. Ne sommes-nous pas ce qu'on appelle des privilégiés?

K a écrit:

Et, comme toi Kenavo, je souffre de ce manque dont tu parles envers des livres que j'aurais aimé découvrir à une certaine époque (dans mon cas, les classiques pour la jeunesse comme Jules Verne, Wells, Melville, Kipling, etc...). En fait, j'ai vraiment commençé à lire des romans vers 16-17 ans et il était déjà trop tard pour apprécier ces classiques là. J'ai bien essayé de combler cette lacune plus tard mais on ne lit pas Verne de la même manière à 10 ans et à 20 ! J'ai même été jusqu'à lire "Le livre de la jungle" à 25 ans, histoire de combler un vide dans cette bibliothèque virtuelle des ouvrages-que-j'aurais-dû-lire-avant. Et je ne parle pas de tous les autres !

Tout à fait d'accord.. et puisque tu cite "Le livre de la jungle" - vouloir remplacer l'expérience de la lecture avec la vue du dessin animé n'est pas tout à fait la même chose

JDP a écrit:

Kenavo, tu m'épates. Le pseudo. de "main aguérrie" te va comme un gant. Coline aussi... Oh! Après tout, vous m'épatez toutes et tous. Vous lisez. Vous traduisez. Vous écrivez. Vous commentez. Vous critiquez. Vous visonnez. Vous écoutez... Oui, d'accord, je suis aussi concerné. Ne sommes-nous pas ce qu'on appelle des privilégiés?

Merci! Mais tu as bien raison - on est en quelque sorte privilégiés - et parfois il faut se rendre compte.. et je suis contente de TA participation ici chez les Parfumés..

K a écrit:

Et, comme toi Kenavo, je souffre de ce manque dont tu parles envers des livres que j'aurais aimé découvrir à une certaine époque (dans mon cas, les classiques pour la jeunesse comme Jules Verne, Wells, Melville, Kipling, etc...). En fait, j'ai vraiment commençé à lire des romans vers 16-17 ans et il était déjà trop tard pour apprécier ces classiques là. J'ai bien essayé de combler cette lacune plus tard mais on ne lit pas Verne de la même manière à 10 ans et à 20 ! J'ai même été jusqu'à lire "Le livre de la jungle" à 25 ans, histoire de combler un vide dans cette bibliothèque virtuelle des ouvrages-que-j'aurais-dû-lire-avant. Et je ne parle pas de tous les autres !

J'adhère complètement, les Verne par exemple, c'est vraiment magique à un certain âge et plus vraiment après. Et lorsqu'on aimé un livre enfant ou adolescent, je trouve que lorsqu'on le relit plus tard il reste toujours quelque chose de cette magie, un souvenir de l'émotion et du plaisir que l'on a ressenti à la première lecture. Oui, on ne peut pas rattrapper certaines lectures plus tard, mais même moi qui était pourtant dans un environnement rempli de livres, je n'ai pas non plus fait certaines rencontres, le hasard, ou certaines choses n'appartenaient pas à la culture familiale, il y a encore une fois tellement de livres que l'on ne peut pas tous les découvrir et en plus au meilleur moment.
On a tous des regrets de telle ou telle lecture, mais j'ai plus envie de penser à tous les livres qui m'attendent encore et que je vais dévorer, grâce en particullier à tous les participants du forum...

Pour retourner encore une fois sur les traductions - je viens de commander ce livre

Présentation de l'éditeur

Citation :

Saviez - vous que parmi les milliers de langues africaines il n'existe pas de mot pour dire " art " ? Que Tingo signifie en rapa nui " emprunter des objets dans la maison d'un ami, un par un, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien chez lui " ? Ou encore que les Albanais comptent 27 mots pour dire " moustache " ? En entomologiste des langues, Adam Jacot de Boinod nous offre un tour d'horizon drôle et étonnant de tous les mots ou expressions les plus étranges du monde. Cet ouvrage est aussi un fascinant appareil d'ethnologie qui permet de se faire une idée de la culture qui a fait naître ces mots, bien plus encore qu'un simple guide touristique. Un livre riche et savant pour une promenade dans les dictionnaires du monde entier.

Pour moi, les langues c'est une des choses qui me fascinent - et ce livre a tout à fait l'aspect de me plaire

On parle, on parle... Mais depuis qu'on a ouvert ce café, savez-vous que l'on mentioné le nom du neveu de Trotski? De qui s'agit-il? Il est né Bronstein. Il apparaît dans cette rubrique sous un autre nom. Ce serait trop simple.

En fait ce qui m'intéresse dans cette question du néologisme traduit, c'est le travail qui doit être fait de transcription à la fois du sens, du son, de l'écriture et des perceptions.

Une sorte de meta-traduction finalement^^.

JDP a écrit:

On parle, on parle... Mais depuis qu'on a ouvert ce café, savez-vous que l'on mentioné le nom du neveu de Trotski? De qui s'agit-il? Il est né Bronstein. Il apparaît dans cette rubrique sous un autre nom. Ce serait trop simple.

J'espère que l'on saura qui est le neveu de Trotski...

Journal d'une autre lecture en court, De la beauté, de la charmante et pleine d'humour Zadie Smith. l'action se passe cette fois ci aux Etats Unis;
Je viens de découvrir ce qu'est un pantoum



voir ici

JDP a écrit:

Kenavo, tu m'épates. Le pseudo. de "main aguérrie" te va comme un gant. Coline aussi... Oh! Après tout, vous m'épatez toutes et tous. Vous lisez. Vous traduisez. Vous écrivez. Vous commentez. Vous critiquez. Vous visonnez. Vous écoutez... Oui, d'accord, je suis aussi concerné. Ne sommes-nous pas ce qu'on appelle des privilégiés?

Je crois que nous avons surtout la chance de pouvoir nous intéresser à pas mal de choses...que ces centres d'intérêt nous soient communs...et que nous nous soyons retrouvés là pour pouvoir en parler...

Marie a écrit:

J'espère que l'on saura qui est le neveu de Trotski...

Journal d'une autre lecture en court, De la beauté, de la charmante et pleine d'humour Zadie Smith. l'action se passe cette fois ci aux Etats Unis;
Je viens de découvrir ce qu'est un pantoum



voir ici

Le pantoum est un art très difficile...il faut donner du sens alors que la moitié de chaque strophe, hormis le premier, provient du strophe précédent sans que cela apparaisse trop répétitif, tout en pensant aux pieds et aux rimes …beaucoup de contraintes qui font que les bons pantoums sont rares…dans le même genre, il y a le triolet (voir ici)

Marie a écrit:

Journal d'une autre lecture en court, De la beauté, de la charmante et pleine d'humour Zadie Smith. l'action se passe cette fois ci aux Etats Unis;
Je viens de découvrir ce qu'est un pantoum
voir ici

Intéressant! Il se passe dans les milieux universitaires, non? Le résumé me rappelait un peu les livres de David Lodge ou d'Alison Lurie.
Apparemment, il te plaît! C'est bon signe alors, car son avant-dernier, The autograph man, m'avait laissée sur ma faim. Il est vrai que surpasser White teeth (Sourires de loups) était difficile!
Cette fille est incroyablement douée.

Pour l'instant la Bibliothèque Nationale de notre ville fait de la publicité avec des affiches qui ont pour devise 'Un livre - une porte'.
Ce n'est pas la plus originale que j'ai jamais vue.. mais cela m'a donné l'idée de réfléchir: qu'elles livres étaient les 'livres/portes' pour certains domaines.. mondes..
Il y en a sûrement beaucoup trop pour les énumérer tous - mais quelques livres étaient quand même importants pour m'amener dans d'autres lectures..
Hermann Hesse et tout de suite après Thomas Mann étaient ma 'porte' pour entrer dans la littérature sérieuse et pas choisir après ma lecture de 'Autant en emporte le vent' la direction du genre à l'eau de rose...
John Updike était ma porte pour la littérature américaine et bien que j'ai par après lu aussi du Philippe Roth et que tout le monde parle plus de celui là - ce sera toujours John Updike pour moi
Isabelle Allende m'a emporté avec elle sur le continent sud américain
et François Cheng était ma porte pour la littérature asiatique (et par après spécialement la maison d'édition Philippe Piquier où j'ai découvert beaucoup d'auteurs de l'Asie que je n'aurais pas découvert si je n'aurai pas re-commencé à lire en français - il y en a pas autant traduit en allemand)
En ce qui concerne par exemple la Russie, je dirais que c'est surtout Andreï Makine que j'ai lu.. et pour l'Afrique je cherche encore. Pour ce continent - à part les pays du nord (Maroc, Algérie, Tunisie et Egypte) et l'Afrique du Sud, je n'ai pas encore découvert la 'porte' pour m'emporter dans cette vaste région point de vue lecture..

Arnaldur Indridason pour une porte islandaise, nordique au sens plus large
Shan Sa et Aki Shimazaki pour la porte japonaise
Philippe Claudel pour la porte ?

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