Le Café Littéraire - ici on cause....

Eh bien je ne connaissais pas la composition en drapeau...

Voici ce que Télérama a dit de 'La Montagne volante'

Citation :

Selon une légende tibétaine, les montagnes seraient des ¬astres tombés du ciel, et posés provisoirement sur terre par la volon¬té d'une bienveillante ¬divinité. Dans le vide environnant, ne bornent-elles pas l'angoisse des hommes ? Ne leur deviennent-elles pas, aussi, d'indispensables horizons à franchir pour mieux rêver, ou se dépasser ? Quand ces derniers auront enfin, grâce à ¬elles, acquis la sérénité, alors les montagnes s'envoleront à nouveau de notre planète...

Fascinés par ces ancestrales croyances, deux frères irlandais bien d'aujourd'hui, deux hommes de la mer férus d'Internet et d'espace virtuel, décident de partir à l'assaut de la « Montagne volante », un sommet du Tibet oriental absent de toute carte officielle, juste entraperçu par un aviateur en perdition lors de la dernière guerre... Et c'est leur course éperdue entre glace et neige, ténèbres et lumière aveuglante, crevasses et aiguilles rocheuses que nous conte en un hallucinant poème épique l'Autrichien Christoph Ransmayr. Construit en strophes d'inégales longueurs, de rythmes lancinants et de mots drus, son étonnant roman est tout ensemble histoires de fratrie, de politique (en miroir, les destins tourmentés de l'Irlande et du Tibet), de ¬civilisation (les conquêtes d'Internet sous le regard du bouddhisme), de philosophie et de sexualité. Une espèce de livre de ¬sagesse, sans prêchi-prêcha : rien qu'une langue sonore, matérielle, pour dire les ¬arrachements obligés. A l'enfance, « cette immortalité de l'enfance où la mort était quelque chose qui n'arrivait qu'aux autres », à la nostalgie du père et de la mère, aussi.

De ses compatriotes et contemporains Thomas Bernhard et Elfriede Jelinek, Christoph Ransmayr - 54 ans et encore trop peu connu en France - partage un même tragique « autrichien » : sens d'un grandiose mortifère et d'une violence assassine, douleurs des corps frustrés. Comme eux, il met magistralement en scène les grands ¬espaces et perd le lecteur dans des paysages d'une beauté insensée. Comme eux, ce romancier déjà traduit en une trentaine de langues croit à la vertu du verbe pour apprivoiser le monde. A l'image des ermites gravant partout des mantras à même la roche ; à l'image du bel ¬Irlandais et de la belle Tibétaine découvrant leurs communs désirs en apprenant le langage de l'autre. Car Ransmayr, contrairement à ses illustres confrères, croit à l'amour. Et au pardon. Il en faut quand on doit, tel son héros, tuer ce qu'on a de plus cher pour survivre. La Mon¬tagne volante a la puissante ¬attraction des grands mythes.

Fabienne Pascaud

et chez Albin Michel il y a même un extrait à lire: ICI

salut tout le monde, je prépare ma thèse de mémoire de master anglais et je cherche une documentation en anglais sur ce sujet " psychobiographical approach" et aussi " biography as genre"
contactez moi sur cet email : ceci est un café littéraire et non une affiche publicitaire (Portouverte)

riad a écrit:

salut tout le monde, je prépare ma thèse de mémoire de master anglais et je cherche une documentation en anglais sur ce sujet " psychobiographical approach" et aussi " biography as genre"
contactez moi sur cet email : ceci est un café littéraire et non une affiche publicitaire (Portouverte)

Oui, mais encore ?

J'aime les sujets ciblés !

Vous aurez noté que dans le Diapason de janvier 2008, il y a un dossier sur Les Biographies des grands musiciens.

Alors, est-ce que ça a à (j'essaye de battre le record du monde du plus grand nombre de "a" à la suite) voir avec le sujet ciblé, ça...

J'aurais dû savoir que c'était pas bon de proposer de l'Aquavit au Café

Wouah, ça ne fait pas de mal, une petite aquavit... (ne pas dépasser la dose prescrite).

kenavo a écrit:

J'aurais dû savoir que c'était pas bon de proposer de l'Aquavit au Café

Et tu as encore de la chance dans ton malheur, Aériale n'est pas encore de retour
Elle me manque ma compagne de beuverie

Prends la fameuse aquavit Linie... c'est presque un Parfum d'Ailleurs, vu qu'elle a franchi deux fois l'équateur, et que les dates sont écrites sur l'étiquette !
Ca ne fait pas rêver ? Avant même d'en avoir bu ?

Non seulement critique littéraire à ses heures perdues et spécialiste de nipponneries diverses, eXPie se révèle être un expert en aquavit
Quel homme

Merci, merci...
Je rends hommage à mon congélateur, qui m'a été d'une aide précieuse au cours de toutes ces années...

eXPie a écrit:

Merci, merci...
Je rends hommage à mon congélateur, qui m'a été d'une aide précieuse au cours de toutes ces années...

Tu casses un peu le mythe là

On va s'arrêter là sinon on va donner raison à JDP qui disait confondre le bar et le café littéraire

Hem... vite, vite, concilions picole et littérature... Alors : "nous disions donc que la Brennvin, ou Mort noire, était d'une certaine importance dans La Maison des célibataires, de Jorn Riel..."

Il est d'ailleurs à noter que Brennivín ne signifie pas Mort Noire, mais vin brûlé et que, par d'ailleurs, les Islandais n'en boivent que pour couvrir le goût du requin faisandé quand ils veulent épater le touriste.

Essayez juste de paraitre un peu plus décontracté, et Kenavo n'y verra que du feu

En parlant de la Mort Noire, avez-vous lu La Mort noire. Chronique de la peste de Johannes Nohl ?
Je vous le conseille vivement !