Musique et littérature

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Le temps de retrouver les notes où j'ai récopié les morceaux cités dans le livre et je mettrai des liens!

on ne peut que dire que je suis très zen

J'ai retrouvé... Il y a beaucoup de titres! Je mettrai la liste et les liens quand ils existent...

Marko a écrit:

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Le temps de retrouver les notes où j'ai récopié les morceaux cités dans le livre et je mettrai des liens!

on ne peut que dire que je suis très zen

J'ai retrouvé... Il y a beaucoup de titres! Je mettrai la liste et les liens quand ils existent...

Corps et âme


Un beau voyage musical à travers la littérature. J'aurais aimé avoir cette liste et ces liens pour en profiter pendant la lecture... Par ordre de citation dans le livre:

Clementi : sonate opus 2

Mozart : Sonate n°8 en ré majeur
http://fr.youtube.com/watch?v=RxGwl3v4apA

Bach : clavecin bien tempéré http://fr.youtube.com/watch?v=A5mXPc2BS18
Invention VI en mi majeur : http://fr.youtube.com/watch?v=e5ZS2IbPjEo

Mozart : Adagio en si mineur :
Hammerklavier :

Liszt : Sonate en si mineur http://fr.youtube.com/watch?v=vCF8C5U7Pco&feature=related
(ici le génial Evgeny Kissin)

Chopin : étude n°5 opus 10 http://fr.youtube.com/watch?v=stYTR4WBohw

Purcell : Music for a while http://fr.youtube.com/watch?v=JCrbTBEeiyQ (Jarrousky)

Mozart: concerto pour 2 pianos

Beethoven; quintette opus 16 http://fr.youtube.com/watch?v=iczfoSwsMCs

Scriabine : n°10 Opus 8 http://fr.youtube.com/watch?v=0avJ6s9OPTA&feature=related
N° 5 opus 42 http://fr.youtube.com/watch?v=Xkmnx75uwfI (+++ Boris Berezovsky)

De Falla : Asturania
http://fr.youtube.com/watch?v=c4gyCJVwViI (Teresa Berganza)

Bartok : Dance roumaine N°3 (j’adore mais il en existe de bien plus belles versions ! Le tempo est trop lent)
http://fr.youtube.com/watch?v=KKmOVWBTQj8

Debussy : La fille aux cheveux de lin
http://fr.youtube.com/watch?v=MswHKA4dako (+++ immense Michelangeli)

Prokofiev: 5 mélodies opus 35
http://fr.youtube.com/watch?v=6aPiTd7U67M

Stravinsky: Suite italienne http://fr.youtube.com/watch?v=44EJztadQL8
Tarentelle:

Beethoven : Sonate opus 24 (Printemps) http://fr.youtube.com/watch?v=sSb1HRSCFqE
Sonate opus 47 (Kreutzer) http://fr.youtube.com/watch?v=mixnMzHUYxA

Debussy: Sonate violoncelle et piano en sol mineur http://fr.youtube.com/watch?v=1OnHOugZMb8 (+++)

Prokofiev : sonate n°1 http://fr.youtube.com/watch?v=JosmOxRkJxs

Bach: fugue sol mineur http://fr.youtube.com/watch?v=spUT-2tU2Yk (ici à la guitare)

Beethoven: 4e concerto pour piano http://fr.youtube.com/watch?v=rpZgzckMWOI&feature=related

Weber: Konzerstück http://fr.youtube.com/watch?v=coK6BofG0h8 (+++)

Liszt: Concertos n°1 et 2 http://fr.youtube.com/watch?v=C0w7nExZnMU (2e par Martha Argerich)

Copland : pas de titre

Schönberg : pas de titre

Ives : Symphonie n°2 http://fr.youtube.com/watch?v=QHuvMCw9Lwc



J'en ai certainement oublié. N'hésitez pas à compléter si vous avez les extraits manquants.

Vraiment du bon travail Marko !

J'ai offert le livre. Je dois le à nouveau l'acheter (je vais même en acheter plusieurs ).

Mais il me semble que tu avais également parlé d'un autre livre qui retracait le parcours d'un musicien ("Le temps ou nous chantions est déjà dans mes PAL). Tu pourrais me redonner son titre?

En remontant le fil, je m'aperçois que le livre Jean-Christophe de Romain Rolland n'a pas encore été évoqué. Je trouve cela dommage, c'est une oeuvre magnifique, "symphonique", qui touche de si près l'essence de la musique...

Voilà de quoi il s'agit :

Jean-Christophe Krafft naît dans une modeste famille de musiciens allemands d’origine flamande, au bord du Rhin, (« Le grondement du fleuve monte derrière la maison. »). Il s’éveille à la vie et découvre la musique en tapant sur les touches d’un piano (l'Aube). Il passe vite pour un jeune prodige et devient à quinze ans le maître de chapelle d’une petite cour princière. Il aime Minna, fille de Mme de Kerich, amour auquel il doit renoncer à cause de son manque de fortune (le Matin). Il connaît d’autres amours, avec Sabine et Ada (l’Adolescent). Étouffant dans le conformisme moral, politique et esthétique de sa patrie allemande, chassé par le grand-duc, il s’enfuit à Paris (la Révolte). Mais la capitale française le déçoit par ses intrigues et sa corruption (la Foire sur la place). Un ami français, Olivier Jeannin, dont il avait rencontré la sœur Antoinette en Allemagne (Antoinette), lui montre le visage d’une autre France, plus positive (Dans la maison). Après avoir perdu sa sœur, Olivier se fourvoie dans un mariage manqué. Jean-Christophe retrouve de son côté Grazia, une italienne (les Amies). Il devient un compositeur célèbre. Mais il perd Olivier, tué lors d’une émeute, un 1er mai. Recherché par la police, il passe en Suisse, où il séduit l’épouse d’un ami (le Buisson ardent). Au terme de sa vie, bercé par « la divine musique », il aborde aux rivages de la mort en rêvant une dernière symphonie (la Nouvelle Journée).

« Roman musical » et « roman-fleuve »

Le premier volume de Jean-Christophe suit de près la Vie de Beethoven, publié en 1903 dans les Cahiers de la quinzaine. De fait, le roman actualise l’image du grand musicien allemand, dans une figure exemplaire de génie créateur perdu dans la tourmente du monde moderne. Le personnage de Jean-Christophe est aussi une projection de Romain Rolland, auquel il emprunte traits biographiques et exaltations passionnées. Vers 1890, Rolland rêve d’un « roman musical », dont toutes les parties « doivent être issues du même sentiment général et puissant. Comme une symphonie est bâtie sur quelques notes exprimant un sentiment, qui se développe en tous sens, grandit, triomphe, ou succombe, dans la suite du morceau ». Des motifs sonores (le fleuve, les cloches) ponctuent ainsi le récit, qui est tout entier un hymne à la musique dans son contenu même. Écrit dans le contexte d’une montée des antagonismes entre la France et l’Allemagne, Jean-Christophe est aussi un grand roman européen, qui essaie de briser les stéréotypes belliqueux. Éloge de l’élan vital incarné par le fleuve, il souffre sans doute d’une écriture lyrique déjà passée de mode à sa publication. Entre Zola et Proust, Rolland tenta, comme il le dit en 1931, un « vaste poème en prose », qui « brisait délibérément avec toutes les conventions admises dans le monde littéraire français ».

Source : Encyclopédie Microsoft Encarta.

Citation :

je m'aperçois que le livre Jean-Christophe de Romain Rolland n'a pas encore été évoqué.

C'est vrai! Grand personnage que ce Romain Rolland Dix volumes, pour Jean Christophe... Encore plus long que Les Thibault..


Merci Marko, quel travail!! Et quel beau roman..
En plus, ça m'a permis de découvrir les sonates de Clémenti
Opus 40 n°2 ici

voilà Marko - on lui demande une petite chanson et il nous ramène tant.. merci

Merci aussi à Cachemire pour ta participation à ce fil

et concernant la question de Chris - je pense qu'il s'agit du livre de Richard Powers dont Marko te parlait encore (il va te le dire sûrement après le weekend) - mais en tout cas il faut le lire, c'est extra

kenavo a écrit:

voilà Marko - on lui demande une petite chanson et il nous ramène tant.. merci

Merci aussi à Cachemire pour ta participation à ce fil

et concernant la question de Chris - je pense qu'il s'agit du livre de Richard Powers dont Marko te parlait encore (il va te le dire sûrement après le weekend) - mais en tout cas il faut le lire, c'est extra

Le livre de Richard Powers (le temps où nous chantions) est dans ma PAL :Vu l'engouement qu'il a suscité il aurait été difficile de le louper ! Mais il a parlé également d'un autre livre sur le thème d'un parcours de musicien...j'aurai bien aimé en savoir le titre parce que Marko est généralement de bon conseil !

(Bonsoir Kénavo )

chrisdusud a écrit:

Mais il a parlé également d'un autre livre sur le thème d'un parcours de musicien...j'aurai bien aimé en savoir le titre parce que Marko est généralement de bon conseil !

(Bonsoir Kénavo )

Bonsoir Chris
alors tu devras attendre le retour de Marko après le weekend.. en principe je me rappelle de telles choses.. mais là

chrisdusud a écrit:

Vraiment du bon travail Marko !

J'ai offert le livre. Je dois le à nouveau l'acheter (je vais même en acheter plusieurs ).

Mais il me semble que tu avais également parlé d'un autre livre qui retracait le parcours d'un musicien ("Le temps ou nous chantions est déjà dans mes PAL). Tu pourrais me redonner son titre?

Je parlais de La société des jeunes pianistes du Norvégien Ketil Björnstad. C'est très bon, très divertissant et un beau livre sur la musique. Mais il n'est pas aussi fabuleux que Le temps où nous chantions...

Marko a écrit:

chrisdusud a écrit:

Vraiment du bon travail Marko !

J'ai offert le livre. Je dois le à nouveau l'acheter (je vais même en acheter plusieurs ).

Mais il me semble que tu avais également parlé d'un autre livre qui retracait le parcours d'un musicien ("Le temps ou nous chantions est déjà dans mes PAL). Tu pourrais me redonner son titre?

Je parlais de La société des jeunes pianistes du Norvégien Ketil Björnstad. C'est très bon, très divertissant et un beau livre sur la musique. Mais il n'est pas aussi fabuleux que Le temps où nous chantions...

Je note. Merci Marko !

Thomas Bernhard, Le Naufragé

Citation :

Résumé
Glenn Gould, Wertheimer et le narrateur se sont rencontrés, il y a vingt ans, au Mozarteum de Salzbourg, pour y suivre les cours d'Horowitz. D'emblée, Gould s'est imposé comme musicien génial, tandis que ses deux comparses, écrasés par la personnalité du pianiste, ont perdu toute illusion d'une carrière de virtuose. Le narrateur a lâchement abandonné son Steinway pour la rédaction toujours recommencée d'un essai sur Gould. Wertheimer a choisi de sombrer, doucement, définitivement, jusqu'au suicide, par pendaison, dans la maison de sa soeur. C'est ce destin terrifiant, grotesque et absurde, que retrace le narrateur peu après le suicide, en même temps qu'il dessine le portrait complexe de Gould, à travers un long monologue. Un "je" intérieur qui n'est jamais qu'un survivant, un suicidé en sursis, devancé par son ami.
Réflexion sur la réalisation inéluctable d'une pensée suicidaire, "un suicide mûrement réfléchi", Le Naufragé est un parcours sans échappatoire de la dégradation, de l'autodestruction, au rythme des Variations Goldberg et de L'Art de la fugue. C'est aussi l'occasion, pour Thomas Bernhard, toujours furieux et drôle, de déclamer le caractère dérisoire de ce triomphe de survivre, simple degré de plus dans le malheur. --Céline Darner

Goldberg Variations 1-7

kenavo a écrit:

Thomas Bernhard, Le Naufragé

Bach, Gould et Giacometti pour la couverture! Mais ce livre est pour moi

Marko a écrit:

Bach, Gould et Giacometti pour la couverture! Mais ce livre est pour moi

si tu aimes Bernhard... oui.. sinon.. il ne va pas te faciliter ta vie de lecteur
Mais il faut au moins une fois essayer d'entrer dans le monde de Bernhard.. et je dirais pour toi ce sera le livre idéal pour tenter cela

kenavo a écrit:

Mais il faut au moins une fois essayer d'entrer dans le monde de Bernhard.. et je dirais pour toi ce sera le livre idéal pour tenter cela

Je vais tenter... Mais qu'a-t-il de si redoutable?