Brian De Palma

Brian De Palma

c'est à la fac qu'il commence à s'intéresser au cinéma, notamment après avoir vu sueurs froides d'Alfred Hitchkock (le thème du voyeurisme est très présent dans sa filmographie). Il commence par des courts métrages en 16mm. Il tourne son premier long (The Wedding party) avec comme acteur Robert De Niro (qu'il présentera ensuite à Scorsese).

C'est avec le film Soeurs de sang, en 1973, qu'il se fait connaître du monde du cinéma. S'en suivront d'autres films d'épouvante comme Phantom of Paradise (1974) et Carrie (1976).
Années 80, De Palma change de registre : il tournera Scarface (1983) puis les incorruptibles.
Années 90 - 2000 : Mission impossible (96) - outrages (90) - Dalhia Noir (06)

Citation :

Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)

Longs métrages
1968 : Murder à la mod - également scénariste
1968 : Greetings - également scénariste
1968 : The Wedding Party, coréalisation avec Wilford Leach
1970 : Dionysus in '69, coréalisation avec Richard Schechner
1970 : Hi, Mom! - également scénariste
1972 : Attention au lapin (Get to Know Your Rabbit)
1973 : Sœurs de sang (Sisters) - également scénariste Page 3
1974 : Phantom of the Paradise - également scénariste
1976 : Obsession - également scénariste
1976 : Carrie au bal du diable (Carrie) - également producteur
1978 : Furie (The Fury)
1980 : Home Movies - également scénariste et producteur
1980 : Pulsions (Dressed to Kill) - également scénariste
1981 : Blow Out - également scénariste
1983 : Scarface
1984 : Body Double - également scénariste et producteur
1970 : Dionysus in '69, coréalisation avec Richard Schechner
1970 : Hi, Mom! - également scénariste
1972 : Attention au lapin (Get to Know Your Rabbit)
1973 : Sœurs de sang (Sisters) - également scénariste
1974 : Phantom of the Paradise - également scénariste scénariste Pages 1, 2
1976 : Obsession - également scénariste
1976 : Carrie au bal du diable (Carrie) - également producteur Page 2
1978 : Furie (The Fury)
1980 : Home Movies - également scénariste et producteur
1980 : Pulsions (Dressed to Kill) - également scénariste scénariste Page 1
1981 : Blow Out - également scénariste
1983 : Scarface Page 2
1984 : Body Double - également scénariste et producteur
1986 : Mafia Salad (Wise Guys)
1987 : Les Incorruptibles (The Untouchables)
1989 : Outrages (Casualties of War)
1990 : Le Bûcher des vanités (The Bonfire of the Vanities) - également scénariste et producteur
1992 : L'Esprit de Caïn (Raising Cain) - également scénariste
1993 : L'Impasse (Carlito's Way)
1996 : Mission impossible (Mission: Impossible)
1998 : Snake Eyes - également scénariste et producteur
2000 : Mission to Mars
2002 : Femme fatale - également scénariste
2006 : Le Dahlia noir (The Black Dahlia) scénariste Page 1
2007 : Redacted - également scénariste Page 1
2012 : Passion - également scénariste Page 3
prochainement : Happy Valley
Courts métrages
1960 : Icarus
1961 : 660124 : the story of an IBM card
1962 : Woton's wake
1964 : Jennifer
1964 : Mod (inachevé)
1965 : Bridge that gap
1966 : The Responsive Eye
1966 : Show me a strong town and I'll show you a strong bank
1984 : Dancing in the Dark de Bruce Springsteen (clip vidéo)

Citation :

mise à jour le 20/02/2013 à la page 3

REDACTED

Année : 2008
Genre : Guerre

Durée : 1h30

Un groupe de soldats américains tient un barrage dans une ville d'Irak. Ils contrôlent tous ceux qui passent par là. Il fait une chaleur terrible et chaque jour ils doivent vérifier la zone, repérer les éventuelles mines dissimulées.

Ce film est étrange. De Palma a voulu traiter un fait divers réel (le viol et l'assassinat d'une jeune irakienne par des soldats) en utilisant des procédés visuels de notre quotidien. Ainsi on découvre le quotidien des soldats à travers les scènes filmées par l'un des soldat avec sa caméra numérique personnelle. Là on découvre des pans de leurs personnalités, des traits forcément un peu grossiers puisque pris sur de courts instants.
Ensuite il y a des bouts d'un documentaire français sur leur travail au sein du barrage. Plantés sous un soleil de plomb, attendant des heures, devant se méfier de tous les passants, ayant l'impression d'être une cible parfaite pour un terroriste lambda. On y découvre le stress, la pression, la chaleur qui rend fou, l'altération d'une réalité révolue.
Il y a également les images transmises par les informations irakiennes, montrant l'impact qu'ont les évènements et la présence de ce groupuscule armée sur la population irakienne.
Et pour finir des videos venant d'internet, filmées par les rebelles irakiens (quand ils posent une mine, quand ils font sauter un soldat, quand ils exécutent un soldat...).

Bref une bonne partie des supports médias qui nous servent actuellement à recevoir l'information sont mis en avant dans Redacted. Apparemment le but de De Palma était de critiquer la surabondance des images, de mettre en question notre rapport à l'information et aux façons dont on la reçoit.
J'ai trouvé cet effet assez raté. On voit une accumulation d'images qui permettent de cerner complètement une information, finalement c'est limite positif : plus on s'entoure de médias, plus on a de chances de réellement comprendre ce qu'il se passe grâce à tous les points de vue différents auxquels on accède.
Le scénario est vraiment très classique. Et à la limite de la caricature facile, et comme De Palma survole tout, je trouve que tout ça reste en surface et n'apporte vraiment pas grand chose. Si ce n'est une critique conventionnelle de la guerre, et du système Bush quant à l'installation d'une démocratie dans un pays étranger.

J'ai tout de même trouvé des passages vraiment intéressants : comme ceux du docu où on voit les soldats passer toute leur journée au soleil, au bord de la folie (d'ailleurs c'est bizarre, mais tout le contexte du film excuserait presque leur comportement... comme quoi tout le monde pourrait virer cinglé et faire des actes affreux avec une "vie" pareille, sauf ceux qui ont autre chose dans la vie - on remarque que le gentil mari reste gentil, et que celui qui rêve d'études ne se pervertit pas...). Et en même temps les deux plus horribles sont les deux plus bourrins dès le départ. ce qui est assez positif pour l'humanité. C'est l'armée composée de débiles qui commet des horreurs, celle que Bush recrute dans les rues, dans les endroits où les jeunes n'ont aucune notion de morale, qu'avec un flingue dans les mains ils se sentent tout puissants.

Le parti pris est captivant : ne pas vouloir prendre de parti pris, avoir cette sorte de distance macabre avec les évènements. tout celà oblige le spectateur à se faire sa propre opinion et à se poser des questions par rapport à sa relation avec les médias de l'information. Seulement tant de froideur, moi ça m'a un peu laissé indifférente, peut être parce qu'il y a longtemps que je me méfie de la communication et que je ne suis plus surprise par la barbarie humaine. ce film ne m'a pas chamboulée.

Il paraît que c'est une sorte d'auto-remake de Outrages, sur le Vietnam (avec même pas mal de scènes identiques : celle de la prise de décision du crime, après la mort d'un soldat - les arguments des assassins pour se justifier seraient filmés de la même façon - la confession du soldat en pleur qui a vu mais n'a rien fait pour tout arrêter...). L'histoire se répète.

Autres gros bémols au film : la série d'images des "dommages collatéraux", complètement inutiles et surfait j'ai trouvé.
Et les sous-titres blancs sur blanc pendant de nombreux moments pendant le film... à la limite du supportable.

Un film qui devrait avoir un impact très important sur des gens pro-bush pro-guerre, qui n'ont pas d'éthique et pensent que tous les irakiens sont des rats du désert à apprivoiser. Pour les autres, c'est du bien pensant avec une esthétique contemporaine non dénuée de sens mais peu captivante à mon goût. Et malheureusement, ce film n'a été que très peu distribué aux Etats-Unis (15 copies) et en plus la critique la jolimment descendu.
Rien ne change.

Queenie a écrit:

REDACTED

Si j'ai bien compris ce que j'ai pu entendre (et en te lisant aussi) , il y aurait dans ce film trois types d'images pour parler du sujet:
- celles que l'on peut voir à la télé aux infos
- celles qui pourraient être prises par un vidéaste en direct
- celles que l'on verrait normalement dans un film

coline a écrit:

Queenie a écrit:

REDACTED

Si j'ai bien compris ce que j'ai pu entendre (et en te lisant aussi) , il y aurait dans ce film trois types d'images pour parler du sujet:
- celles que l'on peut voir à la télé aux infos
- celles qui pourraient être prises par un vidéaste en direct
- celles que l'on verrait normalement dans un film

oui tout à fait. tu as en plus les images tirées de sites internets.

Avec Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Hilary Swank, Fiona Show ,Mia Kirschner

Adapté du roman de James Ellroy, je suppose que c'est une adaptation fidèle, mais je n'ai plus grand souvenir du livre d'Ellroy, l'écrivain éternellement obsédé par le meurtre de sa propre mère.
Bon film noir , très noir , avec les thèmes récurrents habituels, la femme fatale de la fin des années 40 ( comme je lis Blonde en ce moment, j'étais déjà dans l'ambiance), les sosies, le voyeurisme, les relations incestueuses,les magouilles de tous genres, etc.
Deux mentions spéciales au niveau actrices , Fiona Shaw , dans un rôle de mère hystérique, avec une scène de dîner extraordinaire, et Mia Kirschner, en noir et blanc dans des bouts d'essai ,elle est bouleversante.

Je viens de terminer Pulsions ce matin... Du coup, je me suis dit qu'un petit tour sur le forum s'imposait !

J'ai également regardé Phantom of the Paradise qui a été un de mes grand coup de coeur de cette année ! Ce film est d'une grande beauté et j'adore la bande-son (il faudra d'ailleurs que je vous fasse écouter Kunamaka qui a fait des reprises de certaines chansons de ce film).

Parmi les films de ce réalisateur que je compte ensuite regarder, Carrie, Scarface et le Dahlia noir me tentent bien...

Je reviendrais sur ce sujet vous parler un peu plus en détails de Pulsions et de Phantom of the Paradise, parce que chacun de ces deux films mérite que j'y passe un peu de temps.

Bon, je reviens un peu sur Phantom of the Paradise, réalisé en 1974.

Petit résumé :

Citation :

Winslow Leach, jeune compositeur inconnu, tente désespérément de faire connaître l'opéra qu'il a composé. Swan, producteur et patron du label Death Records, est à la recherche de nouveaux talents pour l'inauguration du Paradise, le palais du rock qu'il veut lancer. Il vole la partition de Leach, et le fait enfermer pour trafic de drogue. Brisé, défiguré, ayant perdu sa voix, le malheureux compositeur parvient à s'évader. Il revient hanter le Paradise...

J'ai eu un peu de mal à accrocher au début du film... Aussi fou que ça peut maintenant me le paraître, j'ai abandonné le film une première fois après 20 minutes et je n'y suis revenu qu'un an ou deux plus tard. Et le film méritait que je fasse cet effort !
Je crois que rien ne m'a déplue... L'histoire est accrocheuse et pour les fanas de littérature que vous êtes, elle s'inspire de nombreux contes et légendes dont, entre autres, le très célèbre Faust, Le fantôme de l'opéra ou le Portrait de Dorian Gray. L'esthétique du film est irréprochable et la bande-son... un pur bonheur !
Je vous parlais de Kunamaka tout à l'heure... Il s'agit d'un groupe que je connaissais avant de voir le film, et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'une de leurs chansons reprenait deux de celles de Phantom of the Paradise ! Dans un style un peu différent, bien sûr, mais j'apprécie autant les deux versions.

Life at last - Version originale
The hell of it- Version originale
Great satanic revival - Version reprise de Kunamaka

Cette découverte n'a fait que raviver mon intérêt pour le film ! Et me passer les préjugés que j'avais sur les comédies musicales (préjugé complètement anéanti lorsque j'ai vu, peu de temps après, The Blues brothers... )

Pour le plaisir des yeux, des images !!





Kitch à souhait mais c'est ça qui est bon !

colimasson a écrit:

Kitch à souhait mais c'est ça qui est bon !

C'est sûr que cela doit te le paraître
A l'époque j'avais adoré. Je n'ai jamais revu le film par contre, juste ré-entendu parfois la bande son, excellente.
Mais ça fait un bail tout ça!

Il me semble que même pour 1974, ce film devait être kitch non ? Les costumes, les décors... tout est très grandiloquent dans le film et il me semble que ça ne peut caractériser aucune époque, mais je me trompe peut-être...

Sinon, je voulais aussi parler de Pulsions, sorti en 1980, et que j'ai achevé de voir ce matin.

Résumé :

Citation :

Une jeune femme à la vie sexuelle perturbée consulte un psychiatre. A la suite de cette entrevue, elle passe la nuit avec un inconnu rencontré dans un musée. Le lendemain, elle se fait assassiner par une mystérieuse blonde. Une call-girl qui a assisté au drame est traquée par la meurtrière...

Tout de suite, ça fait un peu plus série Z Mais les décors, les costumes et les ambiances sont toujours aussi peaufinés, même s'il est impossible d'échapper au cliché de la blonde fatale A part ça, je ne suis pas plus enthousiaste que ça... L'histoire suit une enquête comme des milliers d'autres (au dénouement peut-être un peu plus psychologiquement torturé que la moyenne ?) ; ça se regarde avec plaisir mais je ne reviendrais certainement pas là-dessus.



Miam miam, une jolie petite affiche pour faire envie !



On sent que les choses commencent à se gâter...



Ah voui, en effet !

colimasson a écrit:

Bon, je reviens un peu sur Phantom of the Paradise, réalisé en 1974.

Petit résumé :

Citation :

Winslow Leach, jeune compositeur inconnu, tente désespérément de faire connaître l'opéra qu'il a composé. Swan, producteur et patron du label Death Records, est à la recherche de nouveaux talents pour l'inauguration du Paradise, le palais du rock qu'il veut lancer. Il vole la partition de Leach, et le fait enfermer pour trafic de drogue. Brisé, défiguré, ayant perdu sa voix, le malheureux compositeur parvient à s'évader. Il revient hanter le Paradise...

J'ai eu un peu de mal à accrocher au début du film... Aussi fou que ça peut maintenant me le paraître, j'ai abandonné le film une première fois après 20 minutes et je n'y suis revenu qu'un an ou deux plus tard. Et le film méritait que je fasse cet effort !
Je crois que rien ne m'a déplue... L'histoire est accrocheuse et pour les fanas de littérature que vous êtes, elle s'inspire de nombreux contes et légendes dont, entre autres, le très célèbre Faust, Le fantôme de l'opéra ou le Portrait de Dorian Gray. L'esthétique du film est irréprochable et la bande-son... un pur bonheur !
Je vous parlais de Kunamaka tout à l'heure... Il s'agit d'un groupe que je connaissais avant de voir le film, et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'une de leurs chansons reprenait deux de celles de Phantom of the Paradise ! Dans un style un peu différent, bien sûr, mais j'apprécie autant les deux versions.

Life at last - Version originale
The hell of it- Version originale
Great satanic revival - Version reprise de Kunamaka

Cette découverte n'a fait que raviver mon intérêt pour le film ! Et me passer les préjugés que j'avais sur les comédies musicales (préjugé complètement anéanti lorsque j'ai vu, peu de temps après, The Blues brothers... )

Pour le plaisir des yeux, des images !!





Kitch à souhait mais c'est ça qui est bon !

Wahou, kitch? Je n'ai jamais eu cette impression en voyant ce film. Je ne suis pas fine connaisseuse de cinéma mais je ne l'ai pas du tout trouvé kitch. J'ai découvert ce film l'an passé et il m'a bouleversé, totalement. J'avais lu le Faust de Marlowe et celui de Goethe l'année d'avant et l'histoire était bien gravée dans ma tête. Cette version est tout simplement splendide. Déjà rien que le personnage principal, son "costume", le masque, sont d'une splendeur! Mais je dois dire que ce qui me touche plus que tout dans ce film c'est le bande son. Je connais à peu près par cœur toutes les chansons que je me remets bien volontiers quand j'ai un coup de blues. Je me suis même procuré un autre album de Paul Williams, car oui, c'est bien lui qui chante. Cette homme a une de ces tristesses dans la voix, c'est si touchant! Si vous voulez en découvrir plus sur lui je vous conseil de le faire par ici.
http://www.deezer.com/fr/music/result/all/The%20Bad%20Touch#music/paul-williams

Sympa la reprise de Kunamaka


Sinon, ce film je le mets toujours en balance avec un autre de la même époque, et parfaitement du même style, mais pour le coup, carrément Kitch, c'est bien sûr The Rocky Horror Picture Show que j'adore tout autant et qui pour le coup traite de Frankenstein !

Il faut absolument que je franchisse le pas de m'offrir le dvd de Phantom of Paradise, c'est un film qui a construit un bout de moi.

Anyanka Liam a écrit:

Wahou, kitch? Je n'ai jamais eu cette impression en voyant ce film. Je ne suis pas fine connaisseuse de cinéma mais je ne l'ai pas du tout trouvé kitch. J'ai découvert ce film l'an passé et il m'a bouleversé, totalement.

Tu as l'air de dire que j'utilise le mot kitch comme une critique mais pas du tout, au contraire ! J'aime beaucoup le kitch en règle générale et du coup, pour moi, c'est l'assurance que Phantom of the paradise est un excellent film

Citation :

Sinon, ce film je le mets toujours en balance avec un autre de la même époque, et parfaitement du même style, mais pour le coup, carrément Kitch, c'est bien sûr The Rocky Horror Picture Show que j'adore tout autant et qui pour le coup traite de Frankenstein !

Ce film aussi j'avais commencé à le regarder mais je ne l'avais pas continué parce qu'il ne m'avait pas plu. Sachant que j'avais opposé la même résistance à Phantom, je devrais peut-êttre bien réessayer en fin de compte

colimasson a écrit:

Il me semble que même pour 1974, ce film devait être kitch non ? Les costumes, les décors... tout est très grandiloquent dans le film et il me semble que ça ne peut caractériser aucune époque, mais je me trompe peut-être...

Chacun le voit comme il le sent forcément, mais non, je l'ai plutôt ressenti à l'époque (j'avais à peu près ton age) comme Anyanka, j'avais été frappée par l'histoire de ce personnage (à la voix cassée, effectivement très touchante de Paul Williams) et si le mot kitsch n'est pas péjoratif dans ta bouche Coli, il a un côté plus caricatural qui ne m'avait pas du tout effleurée.

Ce film est resté un monument pour moi pendant bien longtemps, mais si je le revoyais je changerais peut-être de point de vue, je ne sais pas...

aeriale a écrit:

colimasson a écrit:

Il me semble que même pour 1974, ce film devait être kitch non ? Les costumes, les décors... tout est très grandiloquent dans le film et il me semble que ça ne peut caractériser aucune époque, mais je me trompe peut-être...

Chacun le voit comme il le sent forcément, mais non, je l'ai plutôt ressenti à l'époque (j'avais à peu près ton age) comme Anyanka, j'avais été frappée par l'histoire de ce personnage (à la voix cassée, effectivement très touchante de Paul Williams) et si le mot kitsch n'est pas péjoratif dans ta bouche Coli, il a un côté plus caricatural qui ne m'avait pas du tout effleurée.

Ce film est resté un monument pour moi pendant bien longtemps, mais si je le revoyais je changerais peut-être de point de vue, je ne sais pas...

Voila, c'est tout à fait ça. Et non je ne le voyais pas du tout "Kitch" péjoratif selon tes descriptions Coli . Tout comme Aeriale, ça ne m'a même pas effleuré l'esprit. Mais Kitsch en tant que compliment pour le film, non, sérieusement je ne vois pas. Mais bien sûr comme dit aeriale chacun le ressent comme il est. Il faudrait que je le revois pour en parler un peu mieux. En même temps j'ai un souvenir tellement merveilleux de ce film que j'ai vu l'an passé, que si je le revois et que j'aime moins, je serais déçu, même si j'en doute fort.

Citation :

Ce film aussi j'avais commencé à le regarder mais je ne l'avais pas continué parce qu'il ne m'avait pas plu. Sachant que j'avais opposé la même résistance à Phantom, je devrais peut-êttre bien réessayer en fin de compte Laughing

Oui, oui regardes-le il est vraiment tordu et tordant. Et lui pour le coup est totalement kitch avec du rouge pétant de partout, des costumes ultra extravagants et ultra sexuels (je sais pas si ça se dit) et la bande son est aussi une vrai merveille. La première demi-heure ne m'avait pas séduite dans mon souvenir, alors tente de passer outre


Sinon pour revenir à Pulsion. Je n'en n'ai guère de souvenir pourtant je l'ai vu après Phanthom...Serait-ce un signe? Mais oui, je crois que je n'avais pas non plus apprécié, une ambiance assez lourde dans mon souvenir. Je ne saurais en dire plus ^^

Me voilà convaincue pour regarder le Rocky Horror !

aeriale a écrit:

et si le mot kitsch

Faudrait que j'apprenne à l'orthographier correctement celui-ci...

En tout cas, si vous avez envie de revoir Phantom, franchement, je ne peux que vous y encourager !