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| Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] | |
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Auteur | Message |
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animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Mer 24 Avr 2013 - 20:21 | |
| héhé, le fil peu se (re)lire par petits morceaux. le franco-parigo centrage traditionnel est soupçonné de jouer un rôle non négligeable dans le fait qu'il ne soit pas plus (re)connu dans notre aimable pays. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Mer 24 Avr 2013 - 20:55 | |
| Derborence (suite) Ramuz, comme nos cinéastes partent d’un fait divers, est parti d’un phénomène naturel gigantesque pour baser son récit, s’est fait son chemin dans cette nature perdue, pour mieux y débusquer le cœur d’ hommes et de femmes retranchés dans des vallées solitaires. Mi poème en prose, mi conte, Derborence raconte la montagne, les paysans et aussi …le silence. C’est beau et simple comme un livre pour enfants (je parle des meilleurs qui constituent le bagage mythique de toute une vie), c’est dur et sauvage pour une émotion toute en retenue, un récit naïf qui interroge sur notre petit destin d’hommes dans l’univers, sur une identité bouleversée. Entre fidélité et superstition, les homme souffrent, le hommes peinent, la nature croit garder ses droits, mais qui sait…. Les meilleures pages parlent de cailloux qui déboulent, anéantissent, puis s’apaisent . C’est terrifiant, des hommes sont dessous, et des femmes les attendent. C’est la beauté magique de la nature et ses mystères. Ramuz parle aussi de couleurs, de bruits, - Citation :
- Et le bruit qu'il y avait dans la salle à boire s’est tu par dégringolement jusqu'à ne plus être du tout, comme quand une de ces piles de bûches, dont on fait provision pour l'hiver sous les avant-toits, vient par terre.
...et de silence. - Citation :
- Ce fut tout ; il s'était tu. Et, à ce moment-là, Séraphin s’étant tu également, on avait senti grandir autour de soi une chose tout à fait inhumaine et à la longue insupportable : le silence. Le silence de nos montagnes, le silence de ces déserts d'hommes, où l'homme n'apparaît que temporairement : alors pour peu que par hasard il soit silencieux lui-même, on a beau prêter l'oreille, on entend seulement qu'on n’entend rien. C'était comme si aucune chose n'existait plus nulle part, de nous à l'autre bout du monde, de nous jusqu'au fond du ciel. Rien, le néant, le vide, la perception du vide ; une cessation totale de l’être, comme si le monde n’était pas créé encore, ou ne l'était plus, comme si on était avant le commencement du monde ou bien après la fin du monde. Et l'angoisse se loge dans votre poitrine où il y a comme une main qui se referme autour du cœur.
Et parler de silence, ça me plait. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Jeu 25 Avr 2013 - 8:01 | |
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| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Ven 26 Avr 2013 - 22:07 | |
| - topocl a écrit:
- Allons y de quelques photos, ce coup-ci, les hommes (puisqu'apparemment ça marche bien, le coup des photos)...
C'est vrai que ça marche!... | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Dim 28 Avr 2013 - 22:31 | |
| L'exemple de Cézanne (1914)
C'est un petit texte suivi de quelques "pages sur Cézanne". Après le commentaire de Topocl j'ai eu besoin de regoûter cette écriture qui m'est devenue chère. L'exemple de Cézanne m'attendait depuis un certain temps alors...
Alors, je suis presque surpris en repassant par la bibliographie de noter que le livre est de 1914. C'est ce qu'il a écrit au retour d'un pèlerinage si on veut à Aix en Provence, l'a-t-il remanié celui là aussi ? Notre suisse part de la mer, du port de Marseille pour monter. Il s'agit donc encore d'une action de pensée rétrospective nourrie d'observations, d'une vision dynamique.
Il ne s'agit pourtant pas d'entretenir un culte du peintre, d'en décrire les mérites et les tableaux, disons que c'est fait autrement. Un peu comme avec un livre comme Les eaux étroites de Gracq le cheminement va de paire avec le manifeste. Il parle de Cézanne, il parle aussi de lui, ce n'est pas non plus pour rien qu'il parle de se sentir repaysé. C'est donc le pays, et le rapport au pays qu'il vient voir, un dépouillement, un travail de chaque instant, presque un contresens (c'est qu'il place les choses dans leur temps).
Évidemment l'esthétique est de la partie mais le geste autant. Et non sans humour encore. Et alors qu'il efface presque les gens de ce court texte à part cet exemple choisi et révélé en Cézanne et donc lui même, alors qu'il n'y a plus que des formes, que les gens du début de ce voyage sont loin, c'est à ce moment aussi qu'il revient.
Ce bonhomme réservé, austère montre qu'en dépouillant tous ces gens qui l'entourent de leurs attributs superflus il les ramène à nous avec leur particularité plus essentielles.
Et ce petit texte très précis qui est une histoire de vision et d'engagement artistique brouille les pistes pour mieux être lus comme un voyage qui se permet de parler comme il lui semble approprié de ce que bon lui semble.
Je crois que j'ai de plus en plus de plaisir à le lire. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Lun 22 Juil 2013 - 22:44 | |
| Le Grand Voyage de Ramuz de Stéphane Rochette - Citation :
- Le grand écrivain suisse C. F. Ramuz quittait peu ses rives du lac Léman. Une fois cependant, en 1926, avec deux de ses amis, il effectua en Talbot le grand voyage de sa vie. Celui-ci le conduisit en Auvergne, à la rencontre d’Henri Pourrat, puis en Ardèche, à la rencontre de Jos Jullien qui ferma son cabinet de médecin une semaine pour guider Ramuz dans son Vivarais natal. Stéphane Rochette raconte, au jour le jour, les trois semaines de ce voyage, dont la partie ardéchoise, chez Jos Jullien, puis chez Charles Forot à Saint-Félicien.
Cet ouvrage publié avec l’association Les Amis de Ramuz, comprend de nombreuses œuvres de Jos Jullien et relate bien des aspects de sa vie. En cela, il permet aux visiteurs de l’exposition Jos Jullien, médecin et artiste à la curiosité universelle (aux Archives départementales jusqu’au 30 décembre 2013 puis en d’autres lieux du département) de continuer de voyager un peu aux côtés de Jullien et de son hôte.
Et aux autres, de faire peut-être aussi un beau voyage… Et un article du Temps : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/35f599e8-c9f9-11e2-8d8d-ee62c80b2961/Quand_Ramuz_descendait_le_Rh%C3%B4ne#.Ue2ZOOevg5Y ça fait quelque semaine que j'ai lu cette publication vivifiante. voyons voir ce qui fait son charme et son intérêt, d'abord pour les amateurs de Ramuz mais comme souvent sur ces chemins pourquoi ne pas imaginer qu'on puisse se prendre au jeu tout simplement ? Il ne s'agit pas de faire du Ramuz à la place de Ramuz derrière ce titre à la fois solennel et plein d'esprit. C'est plutôt nous faire partager, imaginer lever une part du mystère de cette aura d'austérité et de faire revivre pour le lecteur le temps de ce voyage une dynamique différente. L'ambiance est légère et orienté sur la camaraderie et la communauté d'esprit, sur la découverte et sur une dynamique de la pensée et des arts. Une dynamique "de province" si l'on veut, Paris est si loin de ces pages, mais d'autant plus riche ? Il y a un peu de cocasse dans les visites de curiosité locales, ce qui nous dépayse avant de nous amener par quelques citations et une iconographie très (bien) choisie (il faut vraiment insister sur ce point) et à côté de ce qu'on doit voir habituellement que les recherches, les partages, les inspirations, l'ouverture fait apparaitre un mouvement, un foisonnement authentique qu'on oublie trop facilement. Personnages et personnalités touche à tout, curiosité, intérêt, indépendance, tentative le monde dépeint est à la fois fini (d'une manière) et tout à fait ouvert, il n'est pas fait d'avance et pas fait par des avis extérieurs si l'on veut. Double voyage qui fait effleurer la simplicité (ou l'évidence de ces relations) et une certaine grandeur : parce que c'est très beau ce qu'on trouve dans ces pages et que on connait, rien qu'un peu, Ramuz, sa modernité, ses choix, ses images propres. Joueuse, avec un sens du détail pertinent qu'il soit local, culturel ou gastronomique (et documentée !) cette approche composite dépoussière, ravive, réveille et offre généreusement une multitude de "petites" découvertes, de celles balayées sous la masse, non moins significatives. C'est aussi le soin de ne pas centrer à l'excès sur la figure connue de Ramuz, de plutôt chercher par son regard. Approche alternative qui ouvre des portes... Présentation par l'auteur (qui donne aussi une belle idée de l'iconographie) : ici | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Lun 22 Juil 2013 - 22:54 | |
| Après lecture des 18 pages, j'ai été incapable de faire choix. Si je ne devais lire qu'un seul de ses ouvrages, lequel me conseilleriez-vous ? (pas "La Grande Peur de la montagne", car j'ai vu le téléfilm) | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Lun 22 Juil 2013 - 23:02 | |
| difficile à dire... maybe Derborence ou Passage du poète (variante Vendanges de mémoire), Si le soleil ne revenait pas ou ... ? les deux que je recommanderai moins spontanément dans ceux que j'ai lus seraient La grande peur... (et encore les raisons ne seraient pas les bonnes) et La vie de Samuel Belet (pour sa ressemblance plus forte avec ce qu'on pourrait lire autrement). | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Lun 22 Juil 2013 - 23:09 | |
| Merci pour les conseils. Alors, j'opte pour "Passage du poète". | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Lun 22 Juil 2013 - 23:32 | |
| - Constance a écrit:
- Merci pour les conseils.
Alors, j'opte pour "Passage du poète". Et moi pour Derborence ! J'ai fureté aujourd'hui à droite à gauche sur le fil sans parvenir à me faire une idée claire ... Je comptais prendre l'initiative d'un petit message qui finalement a été mystérieusement envoyé par Constance ! Par cette chaleur, je considère tout acte de fainéantise comme un trophée Merci Animal & Constance ! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Mar 23 Juil 2013 - 6:12 | |
| je vous souhaite de belles lectures. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Mar 23 Juil 2013 - 16:43 | |
| Je pense que tu apprécieras, Constance. Comme Giono, attaché à sa Haute Provence, Ramuz est très fortement ancré dans son pays vaudois. Aux paysans vaudois et savoyards. Ciomme Giono ou Faulkner, il parvient à trancender payasages et presonnages grace à son style, si particulier, à la fois sobre et lyrique. Il a une façon aussi bien à lui de dessiner ses personnages de façon un peu oblique et d' y revenir par la suite. Ce qui les anime, ce sont des grandes passions, des peurs cosmiques, des conflits passionnés et très souvent douloureux. La solitude est souvent au bour de leurs démarches, mais la solidrité collective les assiste parfois. Et la compassion de Ramuz à leur égard sensible.
J' ai lu pas mal de livres de Ramuz entre 20 et 30, et comme Cingria, Bosco parmi tant d' autres, je les ai un peu négligé ensuite, trop occupé à d' autres feux. Heureusement, je les retrouve ici ! | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Mer 24 Juil 2013 - 19:59 | |
| Je n'ai aucune appétence pour les écrivains provençaux, mais c'est une question de sensibilité, Bix. En revanche, je me promettais depuis un certain temps de lire la totalité du fil de Ramuz, car je le croise fréquemment en mes lieux littéraires de prédilection. Ainsi, il y a quelques semaines, j'ai découvert que Benjamin Fondane avait travaillé sur le scénario de "La séparation des races". "Le roman de Ramuz, en attendant qu’on nous permette de porter à l’écran des scénarios originaux, est un admirable poème ouvert à toutes les possibilités visuelles et psychologiques, situé dans un cadre grandiose, et un merveilleux prétexte pour un drame collectif."(B. Fondane, 22 février 1934, Cinémonde) Pour en savoir plus : ICI
Dernière édition par Constance le Mer 24 Juil 2013 - 20:05, édité 2 fois | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Mer 24 Juil 2013 - 20:03 | |
| merci pour le lien !
(et le talent de Ramuz pour l'expression d'une vision collective... ) | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] Sam 10 Aoû 2013 - 21:51 | |
| Le Grand Voyage de Ramuz de Stéphane RochetteD'habitude, quand je découvre un auteur, je lis plusieurs textes de lui . Au pire, je grapille quelques détails biographiques sur internet, mais il faut vraiment que j’ai bien avancé dans ma découverte pour aller lire sur lui. Pour Ramuz, j'ai lu et aimé Derborence, donc, normalement, j'en étais au stade deuxième roman. Animal en a décidé autrement . Eh bien, donc, on fera autrement ! D'abord, c'est un superbe objet. On ne le dira jamais assez. Une iconographie et une mise en page impeccables; des cartes postales; des fac-similés de courriers et de carnets de bord, des couvertures de livres d'époque, des portraits peints ou photographiques, des tableaux paysagers, des bois gravés (pour lesquels j'ai toujours eu un penchant marqué), dont certains sont produits par les compagnons de voyage de Ramuz. Ramuz est le type casanier au possible et son Grand Voyage, le voyage de sa vie, c'est une ballade en Auvergne et Ardèche dans une Talbot avec deux copains (les femmes restent à la maison et gardent les enfants) . Pour la compagnie, mais aussi parce que Ramuz, (on est en 1926) ne conduit pas On suit scrupuleusement l'itinéraire des trois gaillards, dans ces lieux que j'ai pour certains visités ce qui pimente bien la lecture. Mais je dirais que l’intérêt n’est pas tant des lieux, mais des hommes. Voir un pays, pour Ramuz, c'est aller au devant des habitants. les petites gens( des paysans, des instituteurs, quelques originaux, une serveuse de restaurant, ) mais surtout quelques figures de la culture marquantes de province, ces gens qui font que l'art et la littérature ne sont pas que parisiens, et qu'ils prennent dans ce régionalisme revendiqué une tonalité à la fois plus humble et plus riche, plus humaine. - Stéphane Rochette citant Henri Pourrat a écrit:
En gros, et pour simplifier, disait l'autre jour Ramuz, il y a les hommes de la ville et les hommes de la campagne : ceux qui expriment des idées qu'ils n'ont pas, ceux qui n'expriment pas les idées qu'ils ont. Ceux qu'on ne peut pas ne pas entendre et qu'on voudrait bien ne plus entendre, ceux qu'on voudrait entendre et qu'on n' entend jamais
Le grand Henri Pourrat, Charles Forot poète-éditeur créateur de la maison d'édition Le Pigeonnier ( "il fallait à cette personnalité une certaine force d'attraction, de séduction, de conviction, pour parvenir à faire de ce Pigeonnier un centre intellectuel d'un incontestable rayonnement" ,en dira Renaud Camus), et un jeune home de pas 20 ans, Jean-Marie Dunoyer, co-fondateur de la revue littéraire Le Taudis, sont les personnalités qui m'ont le plus marquée. On découvre aussi Ramuz, qu'on n'aurait pas forcément imaginé ami charmant, drôle, bon vivant (Nos trois lascars ne sont pas du genre à se négliger . Petites auberges, bonnes tables bien arrosées sont des passages obligatoires). Et ne pas oublier de dire que ce travail qui aurait pu n'être que le terne récit d'un voyage au final bien ordinaire, comme en produisent d’innombrables fouilleurs d’archives régionales, scribouilleurs sans talent, nous est offert par Stéphane Rochette avec un humour bienvenu, qui lui donne une légèreté et le met en grande complicité avec le lecteur. | |
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