Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]

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Marko
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Marko


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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyLun 19 Aoû 2013 - 12:06

Si le soleil ne revenait pas
Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 Si_le_10

Il s'était mis en route. Il lui fallait porter le pied de côté pour distinguer à travers la semelle la place et la direction du chemin. Il avait été ainsi amené à la rue, il l'avait suivie d'un bout à l'autre. Et là, il était arrivé devant ce qui, en temps ordinaire , était toute une vaste vue ouverte sur la vallée, toute une perspective de hautes montagnes, de pâturages, de forêts, de rochers, de névés, de glaciers solitaires avec le double versant des pentes qui se rejoignaient bien plus bas dans les profondeurs; mais il n'en restait rien dans la perfection de la nuit qui n'avait même plus de couleur, qui était seulement la négation de ce qui est; il n'en restait qu'une faible lueur, quelque chose comme une émanation ou une vague phosphorescence.

Peu de choses à ajouter au commentaire limpide d'Animal. Ce roman a la force de ces récits archaïsants de tradition orale qui chantent la beauté et le mystère de la nature en même temps qu'une humanité des premiers âges (même transposés) entre pulsions de vie et de mort face à cette "grande peur", sorte de menace sourde, imprécise, magnétique (la montagne chez Ramuz me fait penser au Rock aborigène du film de Peter Weir), qui aurait le visage de la divinité comme du démon mais plutôt en tant que métaphore de la vie et d'une fin redoutée. Superstition, doute, révolte ou acceptation animant les différents protagonistes face à la prophétie du vieux rebouteux Anzevui qui annonce la disparition définitive du soleil (comme anticipation de sa propre mort en quelque sorte). Chez Bela Tarr les paysans attendaient la fin du monde jusqu'à l'obscurité complète. Ici chacun s'anime de sa foi, de sa colère ou de son amour pour refuser la fatalité et faire revenir la lumière vitale du soleil. De fait si Anzevui doit mourir et 2 ou 3 personnages se perdre ou disparaître, on assiste surtout à une effervescence, au réveil d'une communauté emportée d'abord par la quête prométhéenne de Cyprien Métrailler (le plus beau passage du roman qu'évoque Animal) puis par le rire et l'amour de la vie d'Isabelle. Et si j'ai parfois regretté les passages plus concrets ou quotidiens (les transactions financières par exemple) pourtant nécessaires, j'ai aimé l'intensité qui émane de ces hommes et femmes à la serpe et de leur rapport au monde âpre et fascinant qui les entoure. Un monde comme suspendu au-dessus du vide entre la terre et le soleil. Et tout cela sans lyrisme romantique. On est dans une écriture qui serait comme de la glaise qui révèle la simplicité et le mystère de ces vies.

Ils écoutent mais il n'y a rien.
Ils écoutent encore, il n'y a rien que ce bruit au dedans de vous qui va mourant et laisse venir à sa suite l'immense silence qui est sur le monde comme si le monde n'était plus; comme si on n'était plus au monde, comme si on était suspendu bien au-dessus de la terre dans le grand désert où les astres en tournant sont silencieux.


Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 _captu10

Les photos viennent du film de Claude Goretta inspiré de ce roman avec Charles Vanel dans le rôle d'Anzevui et Catherine Mouchet  dans celui d'Isabelle:

Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 Si-le-10
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyLun 19 Aoû 2013 - 12:55

(ça fait toujours plaisir un lecteur heureux de Ramuz).
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptySam 24 Aoû 2013 - 23:21

Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 Hqdefa10

L'histoire du soldat

Nous y sommes venu par Zappa et son Titties and Beer (clic pour le fil Zappa) et donc un peu par Stravinsky (sans doute).

Empruntons, pour cette œuvre toujours bien vivante, une partie de la présentation à wikipedia :

Citation :
L'Histoire du soldat est un mimodrame (musique de scène en forme de mélodrame) composé par Igor Stravinsky en 1917 sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz pour trois récitants (le Lecteur, le Soldat et le Diable) et sept instrumentistes (violon, contrebasse, basson, cornet à pistons, trombone, clarinette et percussions).

...

Ce ballet-opéra de chambre dont l'ambiance emprunte au cirque ambulant et au jazz comporte plusieurs courts tableaux dont certains sont inspirés de diverses danses : tango et même ragtime. Une suite pour piano, clarinette et violon en a été extraite en 1919. Une seconde suite, respectant l'orchestration initiale, fut écrite en 1920.
Je reprends le petit résumé, laissé sur l'autre fil, de cette histoire inspirée d'un conte russe.

sac à puces a écrit:
J'ai gratouillé dans mon Slatkine et comme il y a le théâtre dedans il y a L'histoire du soldat (j'y reviendrai sur le fil de l'autre auteur bientôt) : Un soldat en permission s'arrête en chemin et le diable vient le voir, s'en suit un échange du violon du soldat contre un livre qui fait de l'argent (un truc comme les cours du change et de la bourse en avance). Seulement les trois jours pour apprendre au diable à jouer de la musique sont en fait trois ans et plus personne ne le reconnait ni sa femme, ni sa bonne amie, ni ses amis. Et puis la fortune ne le satisfait pas et il se débarrasse de tout.

Dans un petit bled une princesse se meurt et le roi promet sa main à qui la réveillera. C'est pour notre soldat, mais le diable est là aussi. Une partie de carte et quelques verres de vin, le soldat n'a plus rien et le diable ivre ne peut que lui rendre le violon. D'où musique et réveil de la princesse et re-musique pour faire déguerpir le diable. Diable qui leur promet bien des malheurs s'ils s'aventurent trop loin, par exemple du côté du village du soldat, et effectivement...

Donc il y a bien la musique et un rapport de valeurs au centre de cette histoire qui penche en faveur des joies simples. Les dialogues en très courtes répliques sont entre le soldat et le diable, un "lecteur" fait office de pensée du soldat et tient une bonne partie de l'ensemble.
Je n'ai jamais assisté à une représentation ou profité d'une captation donc je vais me baser sur le texte et les à côtés du volume Slatkine pour les quelques mots qui suivent.

Deux versions sont proposées, la première qui est celle sur laquelle ce base mon résumé est en fait une version retravaillée par Ramuz et publiée plus tard et sans la musique (il y a eu des projets avortés d'évolution des deux mais sans suite). On a pour ainsi dire des variations et des suites du côté du compositeur comme de l'écrivain et un fraichîssement de leur relation, l'un et l'autre occultant plus ou moins discrètement son associé dans la présentation des suites.

Ça c'est pour la petite histoire. pour revenir à celle de Ramuz qu'on associe en plus de la littérature le plus souvent à la peinture (en passant, les décors sont de  René Auberjonois) on a ici l'association avec la musique et toujours cette connivence avec une préoccupation de recherche, de question active de la forme.  

La création et le besoin d'art (qu'on pourrait assimiler à un besoin d'expression), le rapport entre recherche, simplicité et nature, état des choses est d'ailleurs au centre de ce petit exercice pas sans humour, le conte n'empêche ni le sérieux ni l'esprit et tant mieux. En ça c'est indubitablement ramuzien.

Non moins ramuzien la reprise du texte, qui gagne en intensité (ça consommerait une part de rupture avec la musique d'origine) en se resserrant sur le soldat et le diable et en condensant le lecteur en voix off du côté du soldat. Quelques épisodes sont réarrangés pour ne laisser émerger que des scènes plus essentielles et toutes les références vaudoises ou trop locales disparaissent, le texte gagne en portée et en universalité (ce qu'on retrouve l'air de rien dans les autres œuvres où l'identification tient autant du puzzle que du jeu de piste et de l'analyse d'une volonté littéraire consciencieuse).

Le texte est fluide, rapide et les contrepoints et différences de rythme entre le soldat et le diable et ce "lecteur" sont probablement plus marquante qu'il n'y parait. Reste aussi ce mélange amusé de morale et de noirceur bien emballé dans ce qui tient aussi de la farce. Les frontières sont minces et les observations précises, le livre du diable à de faux airs du manuel du parfait petit trader... et d'autres choses. L'humour et la distanciation dont fait souvent preuve cet austère et sérieux personnage ne sont jamais à négliger.

Un extrait du journal de l'auteur qui éclaire cette réécriture et ce "lecteur" :

Citation :
les scènes : mimées
narrateur
le lecteur est à la fois                                  soldat (jamais le diable)
public

Traiter librement - lit non seulement avant mais pendant les scènes, les introduit, peut expliquer parfois - se lamente, se réjouit - prend parti.
Liberté et liberté dans la musique : alors elle pourrait devenir continue, phénomènes de superposition comme dans la vie : les cafés et la rue
orchestre rue - scène café
Ainsi par ex un piano électrique dans la coulisse avec ses airs à lui qu'on ferait partir au moment voulu; il ne faut pas qu'on soit gêné pendant les scènes par la nécessité d'écouter et regarder à la fois cette musique à l'arrière plan, en vague décor sonore, comme au cinéma.
Trouvailles possibles sur ce thème.
Il est question aussi de cinéma et on peut penser au cinéma avec le découpage des scènes, et pour la musique quand j'ai lu cet extrait j'ai pensé aussi à Igor et à son Zappa (et j'aime bien être venu à cette lecture par ce chemin). Une boucle bouclée, presque.

Pour l'innocent lecteur ramuzien : lecture nouvelle et non mineure. Pour les autres ne pas croire qu'il en serait trop absent, une porte comme une autre peut-être pour découvrir, entrevoir ce que cache cet autre nom sur l'affiche.
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyMer 4 Sep 2013 - 21:29

Derborence

Ce roman peut se résumer en quelques mots. Derborence, vallée enclavée des Alpes, est un lieu de transhumance privilégié des vallées environnantes : tout l’été on y retrouve les hommes et leurs troupeaux. Une nuit, la montagne s’écroule, ensevelissant Derborence sous un chaos minéral. Quelque temps plus tard reparaît un homme que tout le monde croyait mort et disparu à jamais. Est-ce un spectre ? Comment les habitants de son village et sa femme vont réagir à ce retour inopiné ?

Un tel résumé ne m’aurait certainement pas convaincu de lire Derborence si le style de Ramuz, que je découvre, n’en donnait en réalité toute son âme. On pourrait le qualifier de brut, primitif … mais en tout cas en totale adéquation avec son sujet : des gens simples à la vie rude dans un univers qui ne laisse guère la place à la rêverie et encore moins à la fioriture. La force de ce roman est d’avoir un style à l’image de l’histoire : les deux se soutiennent mutuellement et se mettent en résonance pour un grand plaisir de lecture.
Que demander de plus ?
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyMer 4 Sep 2013 - 21:37

d'en avoir d'autres à lire ? Cool 

ce qu'il y a de bien en plus dans ton commentaire c'est qu'il rappelle le spectre et que c'est une thématique ou un moyen, ou les deux, assez présent en fin de compte dans l'œuvre (me semble). 

ça fait plaisir. cheers 
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyMer 4 Sep 2013 - 21:44

animal a écrit:
d'en avoir d'autres à lire ? Cool 

ce qu'il y a de bien en plus dans ton commentaire c'est qu'il rappelle le spectre et que c'est une thématique ou un moyen, ou les deux, assez présent en fin de compte dans l'œuvre (me semble). 

ça fait plaisir. cheers 
Very Happy 
J'y reviendrai à Ramuz ...
Mais je suis d'humeur volage et j'étanche ma soif actuellement à d'autres sources que la Derbonne .
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyMer 4 Sep 2013 - 21:48

rien de tel que de prendre son temps.
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyDim 8 Sep 2013 - 18:09

La Grande peur dans la montagne

Alors, grossabote ou pas, cela ne m'importe guère. Il y a un ton, il y a une histoire et ça me suffit.
C'est raconté avec une espèce d'oralité travaillée, qui peut passer pour maladroite ou qui peut prendre aux tripes comme le fait un conteur, avec son charisme, ses hésitations, ses répétitions, ses maladresses. On s'en fout, si on est pris

Donc c'est l'histoire d'une malédiction prise à la légère et la punition qui s'en suit.
C'est une histoire en forme de légende, de conte populaire, avec ce que cela implique de grandeurs et de banalités,  de stéréotypes et d'approximations.

Surtout c'est l'histoire d'un chemin, entre le village et le pâturage maudit. Ceux qui montent, ceux qui descendent, chaque fois portant l'histoire où elle en est, chaque fois donc le chemin est vu autrement. Les bruits, le vent, le torrent qui gronde qu'on ne s'en entend plus parler, la lumière qui change. C'est un roman de bruit et de silence, de couleurs et de lumières changeantes.

C'est, comme Derborence, l'histoire d'un amour fou et naïf  pour lequel on est près à tout perdre, l'histoire de l'homme muet et résigné devant la colère de la nature. Et une espèce de sagesse populaire résignée transforme tout cela en un récit à se redire au coin du feu, mi fasciné, mi-terrorisé, en réchauffant quelques châtaignes. Un récit de par chez nous, en quelque sorte.
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyDim 8 Sep 2013 - 21:34

il faudrait que je le relise.
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyDim 8 Sep 2013 - 21:40

Ça m'a bien surprise en lisant le fil, (enfin une partie du fil car c'était long) de découvrir que c'est avec La grande peur dans la montagne que tu as découvert Ramuz apparemment, et en 2008 (Enfin c'est ce que j'ai compris)! Je m'étais imaginé que Ramuz était une des bonnes fées qui s'étaient penchées sur ton berceau et que ton histoire avec lui remontait à il y a bien plus longtemps…
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyDim 8 Sep 2013 - 21:57

topocl a écrit:
Ça m'a  bien surprise en lisant le fil, (enfin une partie du fil car c'était  long) de découvrir que c'est avec La grande peur dans la montagne que tu as découvert Ramuz apparemment, et en 2008 (Enfin c'est ce que j'ai compris)! Je m'étais imaginé que Ramuz était  une des bonnes fées qui s'étaient penchées sur ton berceau et que ton histoire avec lui remontait à il y a bien plus longtemps…
C' était peut etre moi la bonne fée ! En tout cas, j' en avais parlé de Ramuz et aussi de Cingria, un autre Suisse à découvrir. Mais pas le meme genre ! nonnon
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyDim 8 Sep 2013 - 21:59

Il était (et est toujours) lu dans la famille (et un peu plus qu'avant d'ailleurs) et mon tout premier contact est antérieur, ça devait être Si le soleil ne revenait et j'étais trop jeune et je ne savais pas trop ce qui m'arrivait. Toujours est-il que l'herbe rose et cette très particulière sensation d'hallucination collective me sont restées, et ça reste très présent. Je savais que j'allais y revenir, sans trop y penser, le contraire aurait été surprenant malgré que comme d'autres choses ça aurait pu devoir ne pas être pour moi.

Et tu auras remarqué mes efforts pour être réticent. Mais maintenant que j'ai sombré trop loin dans mon appréciation de l'auteur (et de quelques autres, et autres choses qui vont avec) je me dis (faux paradoxe) que je pourrai peut-être avoir cette lecture "neuve" qu'il mérite.


C'est que plus ça va plus je goûte son travail acharné pour en arriver à "ça" son rustique universel, son épouvante particulière et la dynamique de ses forces, enfin tout ce dans quoi on peut se perdre ou se raccrocher sans que jamais on ne soit dépourvu de l'instant de la lecture et du soin de la langue.

Je m'égare... et je me répète, c'est toujours avec plaisir que je lis un commentaire de lecture "qui a marché".

edit : pour Cingria par contre il y a bien du Bix (et du libraire qui avait eu l'occasion aussi de conseiller Bois sec bois vert), effectivement pas le même genre. 
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyLun 9 Sep 2013 - 14:03

Et Gaspard des Montagnes de Henri Pourrat, le fameux Pourrat auquel il a rendu visite en Auvergne, tu l'as lu?
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyLun 9 Sep 2013 - 16:33

ben non. je ne suis qu'un panda et encore éloigné de ce terroir (ça ne saute pas des rayons de librairie par chez nous) !

mais ça peut se prévoir.
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 EmptyLun 9 Sep 2013 - 17:13

Ma lecture est très ancienne donc je ne garantis pas, mais il me semble que c'est un peu dans la même sphère.
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MessageSujet: Re: Charles Ferdinand Ramuz [Suisse]   Charles Ferdinand Ramuz [Suisse] - Page 19 Empty

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