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| Au fil de nos lectures | |
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Auteur | Message |
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Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Ven 25 Juil 2008 - 3:40 | |
| Kyoto, temple du Ryo-an-ji le 3 avril 1964
Trois américaines mûres, solidement chapeautées, corsetées et équipées de caméras de l'espèce en une journée une dizaine de temples et une ou deux résidences impériales sans même sentir leur estomac- s'installent devant le fameux " Jardin de pierres" bien résolues à n'en faire qu'une bouchée. Soleil d'avril blanc et sournois: quant au jardin ( une des manifestations les plus parfaites de l'esthétique du Zen) , c'est quelques rocs aux formes tourmentées choisis avec un soin jaloux par des "spécialistes" voilà bientôt cinq cents ans et merveilleusement disposés sur un éblouissant fond de sable blanc. Cela et cela seulement. Chaque élément de ce microscome a sa signification traditionnelle : la mer de nuages, le rocher de la grue ( félicité) , celui de la tortue ( longévité), etc.. ainsi qu'une jeune fonctionnaire du "Japon travel bureau" l'explique à ces dames. Exposées d'une voix docile par cette personne en bonnet de police, ces allégories prennent quelque chose d'un peu plaqué et benêt. Devant la perplexité de ses clientes, le guide ajoute qu'il ne faut pas attacher trop d'importance à cette symbolique, que le jardin est un chef-d'oeuvre d'abstraction pure, un instrument de méditation qui permet à chacun d'y laisser flotter librement son esprit. " Cute little garden"disent les trois dames et la plus résolue conclut d'une voix de stentor: " As I look at those rock patterns , I can't help thinking of... Jesus Christ ."(!?) J'ai bien peur ,avec Kipling, que cet Ouest ( ce Middle West) et cet Est ne se rencontrent jamais.
Chronique japonaise Nicolas Bouvier p 41 42 | |
| | | Menyne Agilité postale
Messages : 864 Inscription le : 26/04/2008 Age : 53 Localisation : dis z'y mieux !
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Ven 25 Juil 2008 - 9:58 | |
| "> -Re-bonjour, dit Oshima, puis il regarde mon sac à dos avec stupéfaction: Eh ben dis donc! Tu te promènes toujours avec autant de bagages ? Comme Charlie Brown, dans la bande dessinée, qui emporte partout sa couverture ? Je fais chauffer de l'eau, prépare un thé. Comme toujours, Oshima fait tourner un long crayon bien taillé entre ses doigts. (Je me demande ce qu'il en fait, quand ils sont devenus trop courts.) - Ce sac à dos est le symbole de ta liberté, non ? dit-il. -Peut-être. - Posséder un objet qui symbolise sa liberté peut rendre un homme plus heureux que la liberté elle-même. - Parfois. -"Parfois", répète-t-il. S'il existait un concours des réponses les plus courtes, tu le gagnerais haut la main. - Possible, dis-je. -"Possible", répète-t-il d'un air écoeuré. Tu sais, Kafka, la plupart des gens dans le monde ne veulent pas vraiment être libres. Ils croient seulement le vouloir. Pure illusion. Si on leur donnait vraiment la liberté qu'ils réclament, ils seraient bien embêtés. Souviens-toi de ça. En fait, les gens aiment leurs entraves. - Et vous, Oshima-san ? - Oui. Moi aussi, j'aime mes entraves. Jusqu'à un certain point, naturellement. Jean-Jacques Rousseau disait que la civilisation naît quand les gens commencent à construire des barrières. Une remarque très perspicace. C'est vrai : toutes les civilisations sont le produit d'une restriction de la liberté que l'on a délimitée avec des barrières. mis à part les Aborigènes d'Australie qui ont maintenu jusqu'au XVII eme siècle une civilisation sans barrières. C'était un peuple profondément libre. Ils allaient où ils voulaient, quand ils voulaient et faisaient ce qu'ils voulaient. Leur vie était littéralement une marche errante. Et cette errance était une métaphore parfaite de leur vie. Et puis les Anglais sont arrivés et ont élevé des clôtures pour enfermer le bétail. Comme les Aborigènes n'ont pas compris le sens de cette démarche, ils ont été considérés comme dangereux et antisociaux et ont été refoulés vers la brousse. Voilà pourquoi il faut que tu fasses attention, Kafka Tamura. Finalement, dans ce monde, ce sont ceux qui dressent les plus hautes barrières qui survivent le plus sûrement, et si tu nies ce principe, tu seras refoulé vers la brousse.
Kafka sur le rivage , Haruki Murakami (p 429) | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Au fil de nos lectures Dim 27 Juil 2008 - 16:08 | |
| "La folie, ça doit ressembler à ça. ça doit etre quand on ne peut plus s'évader d'un cercle de mots et de gestes, qu'on s'est laissé boucler là-dedans. Une activité vaine, gratuite, refermée sur elle-meme, prisonnière d'elle-meme. On recommence ses mots, ses gestes, et ça ne sert à rien, ça ne remue rien. Nous ne sommes pas loin de cette effrayante aventure. Il suffit d'un faux pas pour y glisser... On nous expliquait la folie par l'hérédité, les lésions cérébrales, des tas de notions rassurantes. Elle portait des noms bizarres dans les livres que personne ne lit. C'était une chose noire, inconcevable, qui ne nous concernait pas. Mais la folie est là, à coté de nous... On ne se sent plus protégé. La folie c'est peut etre de répéter toute la journée des conjugaisons allemandes... D'etre ce que nous sommes et de faire ce que nous faisons. Elle est peut etre commencée depuis longtemps, la folie, pour nous et pour tout le monde. Quand on y regarde de près, on se demande si, avant, c'était tellement différent. Ce que nous appelions notre liberté, ça consistait déjà à marcher en rond les uns derrière les autres. A machouiller les memes lieux communs. A exécuter un invariable va et vient entre des certitudes infranchissables. Elles n'étaient meme pas à nous ces certitudes. ça venait des familles, des journaux... Voilà longtemps que ça dure la captivité."
Georges HYVERNAUD - La Peau et les os, P. 91-92 | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Mar 29 Juil 2008 - 22:39 | |
| Vous avez un sens aigu de l’humain, mon petit, et c’est très douloureux. C’est une forme très rare de compréhension intuitive que l’on appelle également « don de sympathie ». Vous auriez fait autrefois un excellent missionnaire… au temps où on les mangeait encore.
Romain Gary, L’angoisse du roi Salomon | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Ven 1 Aoû 2008 - 22:03 | |
| (cette fois j'ai eu le courage :) - Citation :
- S'adressant au portefaix, la belle inconnue lança d'une voix suave :
- Ô portefaix, prends ta hotte et suis-moi! Le brave homme n'en crut d'abord pas ses oreilles et ne se tint pour assuré de la réalité de ces paroles que lorsqu'il se vit courant derrière l'aimable fille, sa hotte sur le dos. - Jour de bonheur! jour de prospérité! murmura-t-il en lui emboîtant vivement le pas. Ils arrivèrent ainsi à la porte d'une maison où elle frappa. Un vieux bonhomme, visiblement un chrétien, descendit de l'étage et s'en vint lui ouvrir. Elle lui remit une pièce d'or et reçut en échange une jarre de celles où l'on met d'ordinaire les olives à tremper. Met la jarre en question renfermait du vin clairet... Dès que le précieux récipient eut trouvé sa place dans le panier, la belle enfant se tourna vers celui qui l'accompagnait : - Portefaix, soulève ta hotte et suis-moi! - C'est bon, allons-y acquiesça le brave jeune homme. Et reprenant sa hotte, il la suivit, murmurant toujours : - Jour fortuné! jour fécond! jour de liesse!... La femme l'arrêta ensuite devant la boutique d'un fruitier. Elle acheta des pommes au teint clair, des coings de Turquie, des pêches de Khoullane, des pommes musquées, du jasmin, des nénuphars de Syrie, des concombres fins, des limons de Marakib, des cédrats de l'espèce royale, des roses blanches, du basilic, des fleurs de henné, de la camomille fraiche, de la giroflée, du muguet, des lis, des anémones, des violettes, des oeils-de-bœuf aux pétales jaunes, des narcisses, des fleurs de grenadier... Elle rangea le tout dans la hotte du portefaix et s'en fut ensuite chez le boucher. - Coupe-moi donc dix ratls de bonne viande de mouton, lui dit-elle en lui remettant la somme requise. Le boucher trancha devant elle les morceaux qu'elle désirait, les enveloppa et les remit à ses deux clients qui s'empressèrent de les loger dans le creux de leur hotte, en même temps qu'un petit sac de charbon de bois. - Portefaix, lança encore la dame, prends ta hotte et suis-moi! L'autre, tout émerveillé, souleva sans effort son fardeau qu'il plaça sur sa tête; et la femme l'entraina cette fois chez un marchand de fruits secs où ils achetèrent les meilleures variétés de friandises sucrées et salées, indispensables à la table de quiconque entend festoyer dignement : catharme salé, olives dénoyautées, olives douces conservées dans la chaux, estragon, fromage blanc, fromage de Syrie, conserves de légumes salées ou non. Elle disposa le tout dans la hotte et ordonna une fois de plus : - Ô portefaix, prends ta hotte et suis-moi! L'autre souleva donc sa hotte et la suivit, et ils s'en furent...
Le Portefaix et les dames, Les Mille et Une Nuits | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Au fil de nos lectures Sam 2 Aoû 2008 - 23:29 | |
| "Le besoin d'amour est un animal affamé qui ne pense pas à se protéger..."
Leena Lander - Obéir P. 331 | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Dim 3 Aoû 2008 - 9:24 | |
| - bix229 a écrit:
- "Le besoin d'amour est un animal affamé qui ne pense pas à se protéger..."
Leena Lander - Obéir P. 331 Je me disais bien que ça grognait sacrément fort dans mon bidon ! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Mer 6 Aoû 2008 - 21:22 | |
| (devrait vous plaire ce petit extrait de poème :) - Citation :
- On entendait les feuilles dans les arbres
dicter la lettre, que le vent sur la page écrivait, tandis que l'eau calme de l'étang et les nuages l'ornaient des points et des accents. Les coeurs jumeaux, Les Mille et une nuits. | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Mer 6 Aoû 2008 - 21:33 | |
| - animal a écrit:
- (devrait vous plaire ce petit extrait de poème :)
- Citation :
- On entendait les feuilles dans les arbres
dicter la lettre, que le vent sur la page écrivait, tandis que l'eau calme de l'étang et les nuages l'ornaient des points et des accents. Les coeurs jumeaux, Les Mille et une nuits. ça mériterait un portail manque plus qu'à faire une photo idoine Merci animal pour ce joli moment. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Mer 6 Aoû 2008 - 21:48 | |
| - animal a écrit:
- (devrait vous plaire ce petit extrait de poème :)
- Citation :
- On entendait les feuilles dans les arbres
dicter la lettre, que le vent sur la page écrivait, tandis que l'eau calme de l'étang et les nuages l'ornaient des points et des accents. Les coeurs jumeaux, Les Mille et une nuits. Très beau... Et je crois bien que Les coeurs jumeaux c'était mon histoire préférée dans le Vol.II... | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Jeu 7 Aoû 2008 - 10:21 | |
| - animal a écrit:
- (devrait vous plaire ce petit extrait de poème :)
Touché oui! Ca me plait beaucoup et du coup j'ai lu le reste plus haut, et je me dis que c'est une honte de ne les avoir jamais lus ces contes! Merci Animal... faut que je t'écoute plus souvent toi! | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Au fil de nos lectures Jeu 14 Aoû 2008 - 17:27 | |
| PAS LE TEMPS DE S' ARRETER POUR REFLECHIR Ton seul espoir : le prochain verre Va te promener si tu veux Pas un moment pour réfléchir Ton seul espoir : le prochain verre Rien ne sert de tergiverser Et bavarder est encore pire. Ton seul espoir : le prochain verre. Va te promener (si tu veux). Malcolm LOWRY - Pour l'amour de mourir | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Au fil de nos lectures Jeu 14 Aoû 2008 - 22:48 | |
| IL AIMAIT BIEN LES MORTS
Comme approchait la fin du jour, La pauvre fin d'un jour sans vie Il tenta de compter les choses Qui lui tenaient vraiment au coeur. Il n'avait rien d'un Rupert Brooke Et rien d'un amoureux célèbre ; Rien dans sa mémoire n'était sans mélange, Jamais son ame n'avait été sans crainte, Et en ce moment meme il l'eut dix fois vendue Pour une canette de bière. Il semblait ne jamais avoir connu l'amour, Et avoir estimé l'angoisse plus que tout. Il aimait bien les morts. L'herbe n'etait pas verte, A ses yeux : et elle n'était pas meme l'herbe, Ni le soleil n'était le soleil, ni la rose La rose, la fumée fumée, ni corps le corps.
Malcolm LOWRY - Pour l'amour de mourir. P. 111. Ed. de la Différence | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Sam 16 Aoû 2008 - 0:36 | |
| - Citation :
- On chercha Lumière-de-la-Religion aux quatre points cardinaux, sans parvenir à rien savoir de lui. Dans cette agitation où tout le monde s'était mis pour le trouver, Dieu avait décrété pour lui et pour sa compagne Doux-langage un voyage sans encombre qui les menait tranquillement à Baghdad.
Quand ils furent à la ville de la Paix, le capitaine tint à Ali ce discours : - Ô mon maître, que cette cité te soit propice : puisses-tu en y entrant y trouver santé et tranquillité! Non seulement tu seras sous un bon climat, mais encore ta sécurité est assurée. On ne compte pas ceux qui s'y sont installés, c'est pour eux une villégiature. Juges-en : l'hiver, la froidure l'épargne; le printemps, avec ses roses, la visite, y fait s'épanouir les fleurs et charge de fruits les branches d'un arbre dont le vert est tout neuf; on entend alors sans fin gazouiller les oiseaux. Baghdad, tu la verras comme la décrit le poète :
Ville tranquille de toutes parts, et sûre aux habitants, ville livrée sans partage au souverain bien-être.
Ville comme un paradis chamarré des mille couleurs des plantes, et comme un paradis prodigue de ses trésors pour le plaisir de quiconque y demeure.
Lumière-de-la-Religion paya de cinq pièces d'or les services du capitaine, prit sa servante et débarqua. Avec elle, il marcha au hasard, et pour finir, la puissance divine les conduisit, par les chemins qui sillonnent à travers les jardins, en un lieu dont on avait balayé et arrosé le sol. Les allées qui bordaient ce parc présentaient des bancs de pierre, des lampadaires, et des points d'eau pour se désaltérer, avec des seaux et des gobelets. Au-dessus du promeneur courait un treillage, et comme on pouvait voir au bout du chemin la porte d'un jardin, du reste close, on avait l'impression de s'avancer dans une avenante ruelle.
Compagne au Doux Langage, Les Mille et une nuits (t3. Les Passions voyageuses) | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Au fil de nos lectures Sam 16 Aoû 2008 - 16:08 | |
| "Je suis un élément contre-révolutionnaire "tout spécialement grand" qui mérite d'être fusillé deux fois! Regardant autour d'elle, elle avisa sur le bureau le livre à couverture rouge, les Oeuvres choisies du président Mao Zedong. Elle fit un pas, saisit le trésor sacré, arracha la couverture, la jeta par terre et entreprit d'en déchirer les pages, une par une, avant de les froisser en boules dans sa main. Quand il ne resta que la page de garde portant la photo du président Mao, elle l'arracha à son tour, en fit une boule, la jeta par terre et la piétina en regardant Wu Dawang dans les yeux et en criant: -Alors, finalement, de nous deux, lequel est le plus réactionnaire?" (p 122 et 123)
Yan Lianke in "Servir le peuple" (éditions picquier) | |
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