Michael Haneke

Marko a écrit:

Scènes de chasse en Bavière (1969) de Peter Flesichmann

J'ai honte parce que je ne connais pas...C'est noté!

Pourquoi n´utilisez-vous pas l´espace en blanc " SUJET" quand vous parlez de films? Afin d´indiquer de quel film vous parlez.
C´est un peu difficile de suivre la conversation. Heureusement que de temps à autres ( 9 pages de fil) quelqu´un a pitié et dit " je viens d´aller voir "Le ruban blanc".
Il n´y a pas toujours simultanéité entre les sorties des films, dans un pays ou dans un autre. En Espagne on ne verra pas ce film avant Janvier 2010.
N´oubliez pas que nous sommes plusieurs inscrits qui vivons à l´étranger.
Vous pouvez parler entre vous, mais sans oublier que vous allez être lus par d´autres qui n´ont pas vu le film, ou qui n´en ont encore pratiquement pas encore entendu parler.
Bien sûr, il y a l´exception "COLINE", qui ne commencerait jamais un post sans remplir la case "Sujet" surtout quand il s´agit de films.

Mauvais procès , ceux qui parlent du rubanc blanc le mentionnent et les réponses suivent directement donc....il s'agit forcément du ruban blanc

Fantaisie héroïque a écrit:

Je suis du même avis. Le parti pris de ne filmer qu'en noir et blanc est effrayant mais de ce fait, impossible de décrocher du film (l'absence totale de musique y est pour beaucoup aussi). Même si c'est justement tout l'intérêt du film, j'aurais aimé connaître le dénouement de manière plus certaine, même si on s'en doute fortement...
Je trouve qu'il y a un petit côté Fritz Lang dans la manière de filmer les enfants notamment, surtout les scènes de violence. Le fait de s'en prendre à un jeune handicapé, en particulier, ne peut manquer de nous faire penser aux sévices qui leur seront infligés durant la seconde guerre...

Filmer en noir et blanc est effrayant ? C'est pas un peu exagéré ?

Et l'amalgame avec les sévices infligés aux handicapés pendant la 2ème guerre mondiale est fâcheux , ça me choque de lire ça

si j'étais chafouin je dirai que le film n'empêche pas ce genre d'interprétation, alors que "culturellement" on pourrait en ajouter beaucoup (ou "histoire de la science"...)... mais le film cloisonne... . En voyant le film, mis à part sa fin, j'ai trouvé que le gamin s'en sortait plutôt bien.

m'enfin je n'en ajoute pas plus parce que c'est du radotage dans mon cas

swallow a écrit:

Pourquoi n´utilisez-vous pas l´espace en blanc " SUJET" quand vous parlez de films? Afin d´indiquer de quel film vous parlez.

J'essaie de m'appliquer à mettre le titre en début de post parce que souvent, moi aussi, je suis gênée lorsque je ne sais plus de quel film on parle...

Que se passe-t-il?
Nous sommes sur le fil Haneke et nous évoquons Le Ruban, sinon mention est faite d'un autre titre, parfois même avec image. Il me semble que c'est clair. Il y a des fils bien plus labyrinthiques que celui-là et décidément, Le Ruban attise des susceptibilités chez nous, mais c'est bien la première fois qu'il faudrait se taire sur un livre ou un film au prétexte que tout le monde ne l'a pas encore lu ou vu. A chacun de gérer.
Un possible "amalgame" de Fantaisie H... Je n'ai pu m'empêcher moi-même d'y penser, de faire la relation avec les débuts de Amen de Costa-Gavras revu récemment. Tant la cruauté contre cet enfant qu'on devrait plutôt protéger est extrême. Notre connaissance de ce qui suivra 25 ans plus tard ne peut nous abstraire de ce rapprochement; ça fait partie de la recherche des origines de la violence qui explosera plus tard à grande échelle. Je ne pense pas qu'il faille en être choqué Darkanny, on est, au 21e s., face à un début de 20e inaugurant dans le propos du film un ensemble de faits, de situations, d'organisation -du départ de la grande guerre à la défaite qui pèsera lourd sur ces gens (on le sait), et je me sens obligée de mettre en perspective présent et avenir.

darkanny, je n'ai pas l'impression d'avoir fait un amalgame;les gosses s'en prennent au jeune handicapé parce qu'il est différent et sans défense, non ? C'est une preuve de cruauté et d'abus de pouvoir qui peuvent faire penser à la façon dont les individus jugés différents seront traités plusieurs années après...Cela dit ce n'est qu'une hypothèse, je n'assène rien! Et quant au fait de filmer en noir et blanc, cela ajoute au climat pesant provoqué par l'histoire qui est racontée, donc oui, j'ai trouvé ça assez angoissant et même effrayant.

Et mon intention n'était en aucun cas de choquer quiconque ici...

D'accord Fantaisie

Mais....sondez un peu vos ancêtres , si vous êtes issus du monde paysan ça sera plus facile , demandez vous un peu si de tels faits (comme dit la Baronne : brutalité , malveillance , envie , bêtise) n'avaient pas lieu dans la France profonde à cette époque et peut-être même en des temps pas si reculés
ça me fait penser aux films de Dumont qui fait des portraits du nord rural de la France pas vraiment édulcorés , c'est le moins qu'on puisse dire, avec des faits de violence décrits d'une manière brute , des êtres frustes , illettrés , bref et ça se passe au 21ème siècle , y a pas de guerre en vue...

darkanny a écrit:

Mauvais procès , ceux qui parlent du rubanc blanc le mentionnent et les réponses suivent directement donc....il s'agit forcément du ruban blanc

Babelle a écrit:

décidément, Le Ruban attise des susceptibilités chez nous

On n'en est pas là... Il ne s'agit pas de susceptibilités ou de procès il me semble mais de lisibilité plus évidente...
La remarque de Swallow ne m'a pas paru agressive...Vos réponses, par contre, sont plus musclées...

coline a écrit:

Vos réponses, par contre, sont plus musclées...

je ne vois pas trop les muscles.. mais l'étonnement du message de Swallow - que j'ai moi-même éprouvé
pour le moment le film Le ruban blanc est à la une - c'est alors plutôt évident qu'on parle de ce film sur le fil du réalisateur? non?

si on veut pas lire là-dessus avant qu'on a la chance de voir le film - on évite le fil? en tout cas c'est mon approche quand on parle de films/livres que je n'ai pas encore eu la chance de voir/lire

Hier soir j’ai trouvé la suite de « Le ruban blanc », enfin c’est ce qu’il m’a semblé en regardant « Une année dans la vie de Gesine Cresspahl », le téléfilm que Margarethe von Trotta a réalisé en 2000 en quatre parties d’après le roman éponyme d’Uwe Johnson (TO Jahrestage).

L’histoire des personnages de la vie de Gesine Cresspahl suivent chronologiquement ceux de « Le ruban blanc », c’est la génération des enfants du pasteur et des autres villageois qui ont grandis et que l’on retrouve comme jeunes mariés au début des années 30 du siècle dernier. Le paysage reste le même, la campagne et un village de la campagne mecklembourgeoise. L’histoire joue à deux niveaux, d’une part en flash back entre 1931 et 1955 surtout à Mecklembourg mais aussi à Leipzig, Francfort s/Main et Düsseldorf, d’autre part entre août 1967 et août 1968, à New York sur fond de guerre du Vietnam. Essayez de visualiser les films qui passent de temps à autre sur Arte ou qui se trouvent en DVD (mais je crains le manque de sous-titres en français).

Merci de l'info! Intéressant... Je vais jeter un oeil à ce DVD...

Maline a écrit:

« Une année dans la vie de Gesine Cresspahl », le téléfilm que Margarethe von Trotta a réalisé en 2000 en quatre parties d’après le roman éponyme d’Uwe Johnson (TO Jahrestage).

ah oui.. avec une Suzanne von Borsody absolument sublime dans ce rôle..

date de sortie du DVD: 3 mars