| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Michael Haneke | |
|
+32odrey Méphistophélès shéhérazade chrisdusud topocl mimi54 Arabella Exini shanidar alixe eXPie colimasson Lalaym swallow Fantaisie héroïque darkanny Roderick Usher Aeriale Maryvonne Maline bix229 Chinaski kenavo traversay Marko Li animal Babelle Marie coline Queenie Mordicus 36 participants | |
Auteur | Message |
---|
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Michael Haneke Mer 31 Oct 2012 - 10:32 | |
| - topocl a écrit:
- coline a écrit:
En plus de l'humanité qui les habite, et qui serait "injouable", cette élocution caractéristique des plus grands acteurs est un don. Elle peut paraître théâtrale alors qu'elle est naturelle, perfectionnée sans doute au fil du temps mais naturelle, et c'est une grace!...Infiniment rare... Pourtant, j'ai entendu Trintignant en interview, je ne trouve pas qu'il aprle comme ça. Donc c'est son naturel théatral et il a son naturel au quotidien par ailleurs, sans doute. C'est difficile à expliquer... Disons que "sa voix naturelle théâtrale" serait comme une sublimation de "sa voix naturelle quotidienne"... Ici, les deux: clicJe n'ai pas le souvenir que dans le film d'Haneke sa voix d'acteur soit différente de cette voix qui dit Le déserteur. Bon...mais c'est mon truc...j'ai une fascination pour les voix, la sensibilité fine et l'élocution des comédiens... | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Michael Haneke Mer 31 Oct 2012 - 11:08 | |
| - Marko a écrit:
- topocl a écrit:
- coline a écrit:
En plus de l'humanité qui les habite, et qui serait "injouable", cette élocution caractéristique des plus grands acteurs est un don. Elle peut paraître théâtrale alors qu'elle est naturelle, perfectionnée sans doute au fil du temps mais naturelle, et c'est une grace!...Infiniment rare... Pourtant, j'ai entendu Trintignant en interview, je ne trouve pas qu'il aprle comme ça. Donc c'est son naturel théatral et il a son naturel au quotidien par ailleurs, sans doute. Tous les deux ont une diction discretement théâtrale un peu affectée et qu'on peut ne pas trouver naturelle effectivement. Mais leurs voix sont mélodieuses et le cinéma n'est pas la réalité même s'il l'imite parfois et surtout qu'il la sublime (dans un sens positif ou négatif d'ailleurs). C'est dans ce décalage que nait une certaine magie. On sent ces 2 personnages exister et respirer mais il y a en même temps quelque chose d'irréel ( de surréel plutôt). C'est ce qui est beau. Et c'est l'intérêt de l'art en général. Tout à fait. Ce n'était pas une critique. Sur ce genre de film, ça passe très bien. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michael Haneke Jeu 1 Nov 2012 - 17:35 | |
| Surtout pour Emmanuelle Riva j'avais envie de voir ce film, j'avais aussi un peu peur du résultat car ne m'étant pas trouvé d'affinités avec le cinéma de Haneke. De ce qui a été dit précédemment je crois que je me rapproche de l'avis de topocl. C'est un beau film (le premier que je vois de Haneke, les autres ne sont pas beaux du tout) qui repose au moins en apparence beaucoup sur les deux principaux comédiens, leurs physiques, leurs présences et leurs voix. Les ambiguïtés des uns et des autres, leurs moments plus cassants passent aussi. Donc je crois que j'ai vraiment bien aimé le film.
Cependant à la réflexion je pourrais y trouver ce qui m'a gêné dans les autres films, que malgré tout c'est un peu racoleur, que malgré tout c'est un univers de cinéma qui n'est pas exempt de mesquineries. Je me demande aussi si ça ne passe pas mieux que d'autres de ses films parce que c'est plus directement proche, beaucoup plus immédiat que les élucubrations du Ruban blanc ou que le malodorant mélange de provocation toute relative (et relativement lumineuse) et d'insistance.
Là c'est proche et ces deux "vieux" sont sublimes, alors on se laisse porter par eux, sans doute aussi parce que les rejets et les barrières font partie comme les habitudes et les caractères de ce qui cohabite ou déborde parfois dans le réel, du beau et du moins beau ou rendu beau. Ils le jouent très bien et leur statut de "en fin de parcours" facilite la mise à l'écart du non-essentiel.
Autre chose qui marche dans le film le principe très empathique de maison, cet appartement dont on ne sort pas, devient aussi le territoire du spectateur et on ne pourra que difficilement résister à ses occupants, du coup il y le mélange de "à l'aise" et de méfiance et rejet de l'intrus qui prend sans problème.
Toujours est-il que là tout de suite maintenant je dis que c'est un film à voir. (une fois sûr, plus ça serait peut-être plus compliqué). | |
| | | chrisdusud Sage de la littérature
Messages : 2076 Inscription le : 20/04/2008 Age : 56 Localisation : Corse
| Sujet: Re: Michael Haneke Jeu 1 Nov 2012 - 18:22 | |
| C'est un film que je ne peux pas voir! j'ai les larmes aux yeux rien qu'en lisant vos commentaires. | |
| | | shéhérazade Agilité postale
Messages : 926 Inscription le : 01/11/2009 Age : 41
| Sujet: Re: Michael Haneke Jeu 1 Nov 2012 - 23:44 | |
| Oserai-je le dire au risque de m'attirer les foudres ? je suis complètement passée à côté d'Amour.. Je n'ai pas aimé la façon dont le sujet était traité, j'ai trouvé qu'il s'agissait des faits, très réalistes et en même temps peu crédibles à de multiples occasions. Je suis ennuyée de faire tâche au milieu de cet amoncellement d'éloges et surtout d'être passée à côté d'un film que j'imaginais tout autre.. | |
| | | Méphistophélès Main aguerrie
Messages : 407 Inscription le : 01/11/2012 Age : 32
| Sujet: Re: Michael Haneke Ven 2 Nov 2012 - 1:59 | |
| Après tout ce qui a été dit sur Amour, je vois mal qu'ajouter d'autre. Comme beaucoup, le film m'a fait une forte impression, on peut même dire qu'il nous entraîne dans une légère déprime. On a pas l'habitude que la vieillesse, la fin de vie nous soit ainsi racontée au cinéma, d'ailleurs on a pas du tout l'habitude de voir un film qui se consacre au quatrième âge et à la relation qu'ont ces personnes face à une maladie dégénérative et à une mort de plus en plus proche. C'est un huis-clos (puisque comme certains l'ont précisé, on ne sort jamais de l'appartement) entre un couple d'octogénaires qui doivent subir la maladie d'un des deux et qui se retrouvent tous les deux dans une relation qui devient de plus en plus compliquée à gérer au fur et à mesure que la maladie amenuise les capacités de la femme. On constate que l'amour ne fait pas tout, que vouloir préserver son honneur à tout prix quitte se séparer de plus en plus du reste du monde n'est pas forcément la bonne solution, que ce serait même une voie destructrice. | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Michael Haneke Ven 2 Nov 2012 - 5:13 | |
| - shéhérazade a écrit:
- Oserai-je le dire au risque de m'attirer les foudres ? je suis complètement passée à côté d'Amour..
Je n'ai pas aimé la façon dont le sujet était traité, j'ai trouvé qu'il s'agissait des faits, très réalistes et en même temps peu crédibles à de multiples occasions. Je suis ennuyée de faire tâche au milieu de cet amoncellement d'éloges et surtout d'être passée à côté d'un film que j'imaginais tout autre.. Tu en as le droit. A chacun son ressenti, le tien n'a pas moins de valeur que le nôtre, fusse t-il minoritaire. La manière dont le film est perçu, dépend du positionnement de chacun sur la mort, le vieillissement, et la fin de vie, et le vécu de chacun à ce propos. Personne n'avance au même rythme, et dans la même direction dans ce cheminement -là. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Michael Haneke Ven 2 Nov 2012 - 8:07 | |
| - shéhérazade a écrit:
- , j'ai trouvé qu'il s'agissait des faits, très réalistes et en même temps peu crédibles à de multiples occasions.
La crédibilité n'a guère d'importance, j'ai trouvé, c'est pas un policier . | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Michael Haneke Ven 2 Nov 2012 - 9:21 | |
| La crédibilité cela compte ailleurs que dans un film policier, enfin pour moi. Il me semble d'ailleurs que pour Barbara tu avais mis en cause la vraisemblance d'un certain nombre de détails Topocl. Mais c'est vrai qu'on y est plus ou moins sensible selon le contexte. Cela me rassure en tous les cas avant d'aller le voir d'avoir un avis négatif. Comme ça si je n'aime pas, je ne serais pas la première. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Michael Haneke Ven 2 Nov 2012 - 9:48 | |
| Je me suis mal exprimée. Je reprends: le problème de la crédibilité ne m' a pas gênée ici et je comprend que si on n'entre pas dans le film cela soit un élément négatif de plus. Et je comprends complètement qu'on puisse ne pas aimer le film. Il peut m^me être très dérangeant selon ce qu'on a vécu et les opinions ou l'idée de la vieillesse que l'on a. Ca n'empêche pas qu'il ouvre des réflexions qui font que même si on n' pas aimé, on peut être content de l'avoir vu. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Michael Haneke Ven 2 Nov 2012 - 10:18 | |
| J'ajouterai que il me semble que mon problème avec la crédibilité dans Barbara reposait sur de faits objectivement impossibles; Alors que là (en tout cas pour moi) c'est plus des fonctionnement psychologiques que j'ai du mal à croire (mais la complexité de la personne humaine fait que... pourquoi pas finalement) J'ai vécu ce film comme une sorte de poème sombre, donc ou on se plie au monde de l'auteur, et c'est assez magique ou on se met en ratrait, comme Shehérazade | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Michael Haneke Ven 2 Nov 2012 - 12:26 | |
| Face à un tel sujet, dérangeant parce que bien réel et douloureux, il y a ce que nous sommes avec nos vécus, nos questionnements, nos angoisses, nos sensibilités... Il me parait comme une évidence que ce film ne puisse faire l'unanimité. Chacun pourra y trouver ce qui l'atteint profondément et cette atteinte se fera de façon empathique, ou au contraire en mettant à distance ou en rejet. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Michael Haneke Ven 2 Nov 2012 - 12:47 | |
| - Dieu a écrit:
- On a pas l'habitude que la vieillesse, la fin de vie nous soit ainsi racontée au cinéma, d'ailleurs on a pas du tout l'habitude de voir un film qui se consacre au quatrième âge et à la relation qu'ont ces personnes face à une maladie dégénérative et à une mort de plus en plus proche.
C'est vrai et c'est culotté un film entièrement sur un tel sujet. Parfois il est abordé, ponctuellement, en fond d'une autre histoire. Ici, tout le film repose dessus. J'admire cet engagement car ce qui arrive à ces deux personnes âgées est tout de même une réalité qu'on préfère généralement tenir à l'écart... - Dieu a écrit:
- On constate que l'amour ne fait pas tout
Non, l'amour ne fait pas tout...L'amour n'a jamais empêché la maladie et la mort...Mais dans cette histoire l'amour fait beaucoup...Dans leur fin inéluctable il est là, magnifique! Je crois qu'on ne pouvait trouver un titre plus juste et plus beau à ce film. - Dieu a écrit:
- que vouloir préserver son honneur à tout prix quitte se séparer de plus en plus du reste du monde n'est pas forcément la bonne solution, que ce serait même une voie destructrice.
Je ne vois pas de voie destructrice dans leur réclusion, pas d'intention non plus de préserver son honneur...Il n'est pas question d'honneur à ce stade-là! L'issue est inéluctable et la force de leur amour les aide à affronter seuls cette issue , seuls mais à deux, dans leur tendresse, ce qui est déjà considérable...enviable... Qu'est-ce que cet homme pourrait faire de mieux? Le "meilleur" s'est éloigné, mais l'amour est là, jusqu'au bout, jusqu'au "pire"... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Michael Haneke Sam 3 Nov 2012 - 13:48 | |
| - topocl a écrit:
- J'ai vécu ce film comme une sorte de poème sombre, donc ou on se plie au monde de l'auteur, et c'est assez magique ou on se met en ratrait, comme Shehérazade
poème sombre comme la musique de Schubert qui est d'une beauté incroyablement douloureuse. Par contre personne ne relève quelque chose qui m' a énormément frappé et qui est la texture même de l'image, de la photographie de Darius Kondji. Il donne à voir les visages comme jamais. C'est presque surnaturel. Comme ces contrastes de couleurs des textures des vêtements ou des objets. L'ensemble donne une dimension presque fantastique (je ne sais pas comment le dire autrement). Ce qui rend l'apparition de Tharaud d'autant plus menaçante. Tout de noir vêtu, souriant et humble, reconnaissant mais l'incarnation même de tout ce que cette femme est en train de perdre. La vieille femme et la mort (pour anti-paraphraser Schubert une fois de plus). | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Michael Haneke Lun 5 Nov 2012 - 15:36 | |
| J'ai d'abord écrit ce que j'ai pensé d' Amour... et puis j'ai lu vos commentaires, qui ont nuancé mon avis initial. Mais pour ma première impression : Amour (2012) Comme le fait dire Michael Haneke à Georges dans son film, lorsque sa fille vient le visiter pour prendre des nouvelles de sa mère, il y a des choses qu’il est inutile de montrer. De même, certains évènements ne peuvent pas être racontés. Si on tente de résumer le thème d’ Amour, le propos serait forcément réducteur : on aurait tout raconté, et pourtant on serait passé à côté de tout ce qui compte. Michael Haneke prouve qu’il n’est pas nécessaire d’amplifier les traits, de dramatiser les évènements ou d’introduire de l’originalité dans la mise en scène et les cadrages –de recourir aux plus gros artifices de la fiction- pour renvoyer le spectateur à lui-même et susciter en lui des émotions non pas puissantes mais si limpides et si clairement ressenties qu’il les comprend tout de suite. Ce ne sont pas des fulgurances qui se manifestent par accès mais une émotion qui s’installe progressivement et qui guide le sentiment d’un bout à l’autre du film, même lorsque plus rien ne paraît en justifier l’existence. Le début du film ne laisse rien présager de ce qui va suivre. On nous présente un couple d’octogénaires banal et le jeu des acteurs semble alors trop appuyé, manquant à la fois de naturel et de fluidité. Les lieux visités traduisent l’appartenance du couple à un milieu petit-bourgeois. Tout est calme, retenu, de bon goût : il en résulte une sensation d’ennui tenace. C’est à partir de cet univers-là, qu’on lie aussitôt à tous les préjugés qui lui sont ordinairement attribués, qu’Anne va connaître sa déchéance physique puis morale, et que Georges va l’assister dignement –on comprend alors le sens du titre. Rien ne sonne faux dans le film de Haneke. Je crois avoir fini par oublier que Amour est avant tout une « œuvre de fiction » (car l’histoire qu’il raconte constitue la réalité de certains). Les comportements des personnages présentent l’être humain à la fois dans ses contradictions –issues de ses faiblesses- et dans sa volonté de dépasser les limites imposées par sa condition –ce qui constitue sa grandeur. Ainsi en est-il d’Anne lorsqu’elle se retrouve paralysée. Elle se montre souvent tyrannique avec son époux lorsqu’elle minimise ses efforts et lorsqu’elle projette sur lui sa propre colère, se battant à la fois entre volonté d’autonomie et dépendance obligatoire dans laquelle la cloue sa paralysie. Pourtant, elle résiste à exprimer ouvertement ses souffrances et fait preuve d’une résistance morale étonnante. Quant à Georges, il est un modèle de dignité de bout en bout –peut-être plus encore que son épouse- et son abnégation est d’autant plus impressionnante que personne semble n’en avoir conscience. Sans jamais évoquer la question, Amour finit par dresser un plaidoyer convaincant en faveur de l’euthanasie. Alors qu’ils prennent conscience que leur vie prendra bientôt fin, Georges et Anne ne cessent de revenir sur leur passé. Ils évoquent des souvenirs anciens, ils sortent les albums photos des placards… Entre la force de vie qui les caractérisait autrefois et leur condition actuelle se creuse un abîme d’absurdité –d’ailleurs brillamment illustré par le récit de l’enterrement d’un ami de famille. « A quoi bon ? » aurait-on envie de se dire. Et aussi : « Tout ça pour ça… » Les placards chargés de livres et d’œuvres d’art, les partitions musicales et les disques, tous ces objets de culture ont nécessité des efforts pour être acquis et assimilés ; ils ont constitué la fierté d’un couple qui a eu envie de les exposer dans leur pièce de réception ; ils retombent dans la vacuité qui a toujours été la leur lorsque la mort fait son apparition. Mais Michael Haneke ne se plaît pas à nous laisser macérer dans le désespoir. Rester figé dans cette position traduirait une immaturité du sujet replié sur lui-même. Georges accompagne Anne dans une épreuve difficile dont il connaît l’issue inéluctable, mais plutôt que de se morfondre, il continue à vivre d’abord pour lui-même, ensuite pour aider au mieux son épouse. Digne dans toutes les situations, faisant preuve d’une intelligence humaine dont il ne s’offusque pas de n’être jamais remercié, il représente un modèle presque inégalable, et ce même dans l’ultime acte d’amour qu’il accomplira auprès d’Anne. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Michael Haneke | |
| |
| | | | Michael Haneke | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|