Anne Marie Garat

Merci Igor !


Je le sors dès ce matin....... Et reviendrai en parler...bientôt !

Je viens de le finir et j'ai retrouvé le style suranné de lectures de ma jeunesse comme les Thibaud de RM Du Gard, certaines situations m'ont fait sourire tellement les ficelles sont grosses, mais le contexte historique y est très bien décrit

A l'occasion je lirai le tomeII

J'ai suivi l'enthousiasme d'Igor et je le remercie vivement : je retrouve le même plaisir de lecture pour ce deuxième tome que celui éprouvé pour le premier.... je ne vais pas vite, en fonction du temps libre, mais je sais que le livre m'attend...et c'est déjà beaucoup.

Noémie a écrit:

J'ai suivi l'enthousiasme d'Igor et je le remercie vivement : je retrouve le même plaisir de lecture pour ce deuxième tome que celui éprouvé pour le premier.... je ne vais pas vite, en fonction du temps libre, mais je sais que le livre m'attend...et c'est déjà beaucoup.

Merci! Ça fait toujours plaisir de partager son enthousiasme.

Je suis quand à moi plongé dans le volume 3 et le plaisir est toujours là.
60 ans ont passés (1963), pour les gens de ma génération, c'est notre époque. Le récit se colore.
A.M. Garat se permet même le luxe de nous ramener à la genèse de cette histoire avec une "enquête" menée par les descendant de certains des protagonistes... Génial!

Moi j'en suis au milieu du tome 2 et je confirme : pour certains livres de grande qualité, inutile de se presser, il faut savourer.
Après, la lecture du tome 3 s'impose...

Comme je le disais en aparté à Igor, il n'y a pas beaucoup d'auteurs, actuellement qui tiennent comme ça sur la durée sur 3000 pages, en arrivant à se renouveler. C'est assez extraordinaire!

Dans le même aparté, je confirmais ma surprise de trouver un tel livre chez un auteur hexagonal.
Mais je ne suis pas un spécialiste de la littérature française. On a vite fait de se faire des idées...
En tous cas, A.M. Garat est là pour prouver le contraire. Une immense histoire qui brasse l'histoire du siècle sans nous faire un cours avec une force romanesque puissante et un propos intelligent.

Dans ce troisième volume elle aborde ce qui est finalement notre histoire et cette "montée" de livre en livre est parfaitement maitrisée.
On a l'impression de sortir de Zola et d'émerger dans l'époque de notre enfance et où l'on vit encore d'une certaine façon.

D'après le petit libraire du centre ville de Narbonne où elle est passée (en touriste) l'été dernier elle serait (en plus) très sympa, ce qui ne gâte rien.
Mais je n'y étais pas...

Il faudrait lui envoyer un petit mot, pour qu'elle passe sur ce forum.
:D

Cher Anne-Marie, notre ami Igor se mord les doigts de vous avoir loupée à Narbonne. Il ne vous connaissait pas à l'époque…Si vous passez par là, faites-lui un petit coucou, il est vraiment sympa. Je sais, nous sommes un forum de lecteurs, et non pas d'écrivains, mais pour vous (et pour lui), on fera une exception

J' y retournerai à AM Garat, mais j' avoue que le nombre de pages compte pour moi en fonction de mes possibilités actuelles. Malheureusement... Ce qui était pour moi un défi et la possibilité pour longtemps de m' instlaller dans une lecture au long cours...
Maintenant, je réfléchis avant de lire Vie et destin ou encore Middlemarch...[b]

Bah !
Moi j'ai bien Plutarque (2200 pages), Polybe (idem) et Pepys (idem) en attente !
Lire, c'est vraiment vivre comme si on ne devait jamais mourir...
Et Proust aussi, pas encore fini.

Allez, qui ose lui écrire ?

http://anne-marie-garat.com/


Ne comptez pas sur moi, je perds tous mes moyens quand j'aime.

Igor ?




Penser à écrire à Sorokine aussi, mais il nous faut un traducteur. :idea:

tina a écrit:

Ne comptez pas sur moi, je perds tous mes moyens quand j'aime.

Pas mieux de mon coté.

Igor a écrit:

tina a écrit:

Ne comptez pas sur moi, je perds tous mes moyens quand j'aime.

Pas mieux de mon coté.

Arabella ?

je lis trèèès lentement Dans la main du Diable, mais le roman se prête à une lecture qui s'étire, qui s'étale, qui prend son temps. Je trouve intéressante la manière dont Garat laisse percer l'indépendance de Gabrielle, jeune fille à la charnière entre deux mondes, deux époques, deux basculements... Et quelle minutie incroyable pour être la plus proche possible de cette année 1913 (le détail des publicités, de la vie des rues, des lectures, des partitions de piano). Incontestablement Garat sait poser une atmosphère. En revanche, l'histoire de Gabrielle me parait totalement improbable pour l'instant et j'ai l'impression que Garat ne s'est embarassé d'aucune résistance narrative pour écrire ce récit. J'avoue que j'aime bien lire un auteur qui ose, tente, peut parfois se tromper mais au moins offre une proposition différente de celle plus conventionelle des autres...

Je l'ai fini. Sentinelle a très bien exprimée ce que je ressens à cette lecture. Je l'ai commencé et en grande partie achevé (700 pages sur 900) clouée au lit avec pas mal de fièvre, et je crois que ce furent des circonstances idéales, sans cela je ne serais sans doute pas allée jusqu'au bout. Le côté roman feuilleton romanesque m'a amusé au départ, avec l'espionnage, guerre chimique, intrigue sentimentale sur fond de description historique. Avec les poncifs du genre, le côté prévisible des rebondissements et des personnages un tant soit peu stéréotypés, l'auteur semant des indices transparents pour que le lecteur ait toujours une longueur d'avance sur ses personnages, mais disons que cela fait aussi le charme du genre. Mais au bout d'un moment, j'ai commencé à trouver le temps long. Ce qui m'a le plus gêné c'est incontestablement le style lourd, insistant. J'avoue que plus j'avançais et plus je sautais de passages. Le côté prévisible des évènements était par trop appuyé aussi. Et comme Sentinelle, le côté roman à l'eau de rose m'a aussi frappé : la pauvre orpheline utilisée par l'affreux agent au charme duquel elle risque de succomber, mais heureusement, l'homme qu'elle est censé espionner est le bon, beau, riche, courageux et généreux, qui plus est médecin. Dès la première fois où il est évoqué, il est évident qu'une histoire d'amour va se nouer entre ces deux-là. Il ne manque même pas le voyage à Venise. Quand au cadre historique, cela ne va vraiment pas loin, personnellement je n'ai vraiment rien appris, tous les évènements évoqués sont quand même très connus, et vraiment pas du tout approfondis.
Ce n'est vraiment pas un auteur pour moi.