Le temps s'immobilise...... [La Polynésie]

Alarme suspendue,. Le lagon s'est vidé plusieurs fois, c'était assez impressionnant , mais c'est tout. De toutes façons, on est en hauteur, les photos sont prises de chez moi. Si l'eau montait jusque là, il n'y aurait plus de Polynésie.. car contrairement à ce que croit Marko, nous ne sommes pas sur des atolls, qui sont des îles basses qui peuvent être complètement balayées, mais sur des îles hautes, volcaniques. D'autre part, le système d'alarme est très efficace , et toutes les habitations du bord de mer ont été évacuées très tôt.
Merci!

Je pensais aussi à toi Marie. Nous voilà rassurés...

Marie a écrit:

Alarme suspendue,. Le lagon s'est vidé plusieurs fois, c'était assez impressionnant , mais c'est tout. De toutes façons, on est en hauteur, les photos sont prises de chez moi. Si l'eau montait jusque là, il n'y aurait plus de Polynésie.. car contrairement à ce que croit Marko, nous ne sommes pas sur des atolls, qui sont des îles basses qui peuvent être complètement balayées, mais sur des îles hautes, volcaniques. D'autre part, le système d'alarme est très efficace , et toutes les habitations du bord de mer ont été évacuées très tôt.
Merci!

Oui, sur BBC World, ils parlaient d'autres îles qui culminaient à 3 mètres au-dessus de la mer, et bien sûr là, la plus "petite" alerte suscite beaucoup d'inquiétude : pas de possibilité de se mettre à l'abri... On doit vraiment se sentir démuni dans ces cas-là...

Merci pour tes photos, Marie. Même celle un peu floue, ça rajoute un caractère "documentaire"...

Oui, le Japon... quand on lit que des trains ont disparu, ça fait très étrange, et ça rappelle le livre de Yoshimura Akira, La Grand Tremblement de Terre du Kantô...

Merci pour les photos et les nouvelles Marie!
C'est vraiment impressionnant...

On attend tous des précisions mais rien n'est fini malheureusement.

contente d'avoir de tes nouvelles, Marie

les photos sont très belles ; je suis heureuse de voir que tout va bien pour toi

contente de te lire Marie !

espérons que la Nature va se calmer

les reportages sont vraiment impressionnants

Je suis heureux de savoir la Polynésie hors de danger !

Et hop, on fait remonter un fil ....
En lien à ta réponse sur le fil de Segalen, je suis curieux sur les rites funéraires que tu sembles bien connaître, ainsi que sur les rae rae dont je n'avais jamais entendu parler  
Si tu as le temps et surtout l'envie  

Je connais plus les rituels de fin de vie, que les vrais rituels funéraires...
Un lien ici
Les mourants sont toujours très entourés, massés, caressés. Chants, musique, etc et jamais, jamais seuls, l'entourage se relaie très efficacement. Rien n'a changé , mais où peut se manifester une confrontation culturelle difficile, c'est dans les " réglements de compte" avec les vivants, avant de quitter ce monde,indispensables pour le passage. J'en ai vu hurler de terreur, et là, si on essaie toujours de privilégier leur culture,dans un cadre hospitalier, elle se heurte à la notre et on est bien obligés d'intervenir.
Après les rites funéraires ont évolué, les os par exemple ne sont plus exhumés..Mais comme  il est toujours possible, surtout dans les îles , d'enterrer dans son jardin.à vrai dire, je n'en sais rien! A Moorea, il y a une foule de petits cimetières privés.
Les veillées mortuaires sont très animées, himene, guitares, les  chats couchés sur le corps dans le cercueil, les enfants endormis à côté, beaucoup de nourriture.
Le blanc est la couleur du deuil en Polynésie. Mais le deuil passe très vite, le Polynésien vit dans l'instant.

Pour les Rae Rae, wikipedia se trompe .. Un Mahu n'est pas un Rae Rae.C'est un garçon élevé en fille pour des raisons diverses,sans préférence  sexuelle particulière . Cet article explique la différence.

Citation :

http://indiangay7.canalblog.com/archives/2013/02/18/26446839.html

Merci Marie ! Pour un occidental moyen comme moi, les concepts évoqués sont complexes mais vraiment intéressants.
Connais-tu des romans écrits par des Polynésiens traitant de leur société de manière large ?
Des livres "exercice de style" comme polars, policiers ... seraient peut-être plus faciles à appréhender car on connaît déjà les règles du genre ...
Et puis on aurait la chance de t'avoir pour valider nos découvertes ou impressions "ethnologiques"  

GrandGousierGuerin a écrit:

Merci Marie ! Pour un occidental moyen comme moi, les concepts évoqués sont complexes mais vraiment intéressants.
Connais-tu des romans écrits par des Polynésiens traitant de leur société de manière large ?
Des livres "exercice de style" comme polars, policiers ... seraient peut-être plus faciles à appréhender car on connaît déjà les règles du genre ...
Et puis on aurait la chance de t'avoir pour valider nos découvertes ou impressions "ethnologiques"  

Ces sociétés basées sur le rapport à la terre et la tradition orale sont très difficiles à appréhender pour les occidentaux .....et les mots ne correspondent pas tout le temps ....

Citation :

Ces sociétés basées sur le rapport à la terre et la tradition orale sont très difficiles à appréhender pour les occidentaux .....et les mots ne correspondent pas tout le temps ....

oui, c'est vrai, il me semble que les écrivains ici sont tous demi . La plus connue est peut être Chantal Spitz.Il y en a d'autres, comme je travaille ( enfin, travailler est un grand mot..) demain à la bibliothèque, je regarderai !
Nous avons également une maison d'éditions!Au vent des îles
Et un festival de cinéma, le FIFO

En attendant , GGG, tu peux lire Simenon?

J'aime bien la photo de Simenon qui débarque :

Ca sent très bon, les colliers de tiare, mais ça tient un peu chaud!
Quand des hommes politiques sortent de l'avion , c'est la même chose sauf qu'en plus ils sont tous en costume cravate, pourquoi, je n'ai jamais compris, et ils étouffent ,les pauvres.

Merci Marie !
J'ai recherché Chantal Spitz sur un site bien connu ...
Et j'ai trouvé Hombo : Transcription d'une biographie

Description a écrit:

Le thème du livre développe l'histoire d'un jeune des îles, en l'occurrence Huahine (îles Sous-le-Vent), où réside l'auteur. De sa naissance dans un monde familial où la tradition est encore vivante, à son départ pour la France, le jeune Hombo (surnom désignant une sorte de marginal social) dérive dans une non-existence de survie au jour le jour, le refus de la société du village, l'indifférence de l'avenir, en compagnie d'une bande de jeunes semblables.
Offres spéciales et liens associés

Dans ma LAL en attente de validation  
L'île des rêves écrasés, le plus connu de ses romans, est indisponible ...

Marie a écrit:

Ca sent très bon, les colliers de tiare, mais ça tient un peu chaud!
Quand des hommes politiques sortent de l'avion , c'est la même chose sauf qu'en plus ils sont tous en costume cravate, pourquoi, je n'ai jamais compris, et ils étouffent ,les pauvres.

En voilà un moyen subtil de renouveler la classe politique

Merci Marie pour ces informations. C'est très intéressant d'autant plus que c'est une culture que je ne connais absolument pas. Cela donne envie d'en savoir plus.