Notre café littéraire.. ici on cause

sousmarin a écrit:

troglodyte a écrit:

Aujourd'hui dans le TGV Bordeaux-Strasbourg j'étais assis à côté d'une charmante dame de plus de soixante ans je pense, assez chic et très sympathique. Elle avait deux livres au moins : un gros l'Elégance du hérisson et un petit tout à fait étrange puisque recouvert de papier blanc. J'ai senti une fébrilité contenue s'emparer d'elle lorsqu'elle ouvrit ce petit livre. D'un rapide coup de mon oeil vers ma gauche j'eus le temps d'en voir le titre, qui était écrit en rappel en haut de chaque page :

Spoiler:

Elle le lisait, pour ainsi dire, en cachette, recroquevillée, et se servait d'une carte postale pour masquer la page de gauche lorsqu'elle lisait celle de droite !

Je trouve qu’il manque une petite morale à cette histoire …genre, il n’est jamais trop tard pour bien faire…

Une bien étrange histoire de train.

Qui a l'intention de prendre le TGV Bordeaux/Strasbourg ?

Quand je commente (laborieusement) les livres que je lis je m'exprime dans un langage simple, non initié.

Existe-t-il des termes appropriés pour qualifier l'écriture d'un auteur ? et dans ce cas comment s'appelle cette "science" ?

j'ai lu parfois, verticalité, horizontalité (????)

merci de me mettre...............;au parfum

Bédoulène a écrit:

Quand je commente (laborieusement) les livres que je lis je m'exprime dans un langage simple, non initié.

Existe-t-il des termes appropriés pour qualifier l'écriture d'un auteur ? et dans ce cas comment s'appelle cette "science" ?

j'ai lu parfois, verticalité, horizontalité (????)

merci de me mettre...............;au parfum

Oui, certes, il y a tout un vocabulaire mais en ce qui me concerne, je fais mes commentaires sans chercher plus que ça, j'ai plutôt tendance à laisser parler l'émotion et ce n'est pas très intellectuel. Mais je comprends qu'on ait envie de pouvoir décrire plus précisément ce que l'on ressent.
Je ne t'aide pas je sais, désolée

Epi a écrit:

Oui, certes, il y a tout un vocabulaire mais en ce qui me concerne, je fais mes commentaires sans chercher plus que ça, j'ai plutôt tendance à laisser parler l'émotion et ce n'est pas très intellectuel. Mais je comprends qu'on ait envie de pouvoir décrire plus précisément ce que l'on ressent.
Je ne t'aide pas je sais, désolée

si cette explication ne t'aide pas Bédoulène, je suis navrée - je ne vais pas non plus pouvoir t'aider.. parce que Epi a bien formulé mon approche pour mes commentaires

Citation :

Existe-t-il des termes appropriés pour qualifier l'écriture d'un auteur ? et dans ce cas comment s'appelle cette "science" ?

Tout à fait. Certainement. D'ailleurs, crois moi Bédoulène, si je les connaissais, je serais critique littéraire

Marie a écrit:

Tout à fait. Certainement. D'ailleurs, crois moi Bédoulène, si je les connaissais, je serais critique littéraire

tout à fait.. bien que je peux m'imaginer qu'on doit lire aussi des livres qu'on n'apprécie pas du tout... mais quand même un travail qui aurait tout pour me plaire

Vous êtes vraiment injuste! Il existe bien, le TGV Bordeaux/Strasbourg!
Et quand on sait que le trajet dure 6h20, quand on connait le sus dit Troglo, quand on pense que la dame recroquevillée (sic) fut prise d'une fébrilité contenue, alors on peut se demander ce qui a bien pu réellement se passer dans cette étonnante et longue promiscuité au moment où le TGV aborda "Marne-la-Vallée, juste en dessous de Paris"(sic).
Car, en effet, moi, ce qui retient mon attention, ce n'est pas tant l'aspect improbable ou cocasse de la chose, mais c'est que Troglo nous donne ce détail (Pour se justifier? Se disculper?) -un détail qui est loin d'être le seul pouvant prouver l'existence de ce TGV.
La précision sur ce passage...

troglodyte a écrit:

"Le TGV Bordeaux-Strasbourg passe à Marne-la-Vallée, juste en dessous de Paris"

...laisse penser que c'est là, qu'il s'est passé quelque chose!
Il nous a posté son message hier à 21:57. Quelqu'un pourrait-il nous dire combien de TGV Bordeaux/Strasbourg sont venus s'engouffrer le 21 juillet sous Paris et à quelle heure? Ainsi que le temps nécessaire à cette action?

P-S : A mon sens, la seule invention troglotienne qui relèverait du fantasme dans ce récit, c'est la mention fort empruntée du petit livre "tout à fait étrange puisque recouvert de papier blanc" >non, ça, on n'y croit pas!

Bédoulène a écrit:

des termes appropriés pour qualifier l'écriture d'un auteur ? et dans ce cas comment s'appelle cette "science" ? j'ai lu parfois, verticalité, horizontalité (????)merci de me mettre...............;au parfum

Je n'ai pas de réponse non plus, mais je trouve la question intéressante. Je ne lis pas assez de critiques papier pour avoir remarqué des termes particuliers, mais je suis sûre qu'il y en a. Verticalité, horizontalité ont un rapport avec l'écriture mais je sèche.
Par contre, je trouve que les quatrièmes de couverture ont changé : elles vont davantage à l'essentiel. Il y a 10 ou 20 ans, elles encensaient le livre systématiquement et c'était vraiment lourd!

J'ai transféré toute la partie sur la discussion 'lecture dans les TGV' et si un TGV Bordeaux/Strasbourg existe dans le Café Littéraire...

Bédoulène a écrit:

Quand je commente (laborieusement) les livres que je lis je m'exprime dans un langage simple, non initié.

Existe-t-il des termes appropriés pour qualifier l'écriture d'un auteur ? et dans ce cas comment s'appelle cette "science" ?

j'ai lu parfois, verticalité, horizontalité (????)

merci de me mettre...............;au parfum

Bédoulène, il existe un langage de spécialistes...
Je ne peux répondre à ta question, je ne le connais pas.
Ils sont très très bien tes commentaires écrits avec tes mots à toi...

Bédoulène a écrit:

Quand je commente (laborieusement) les livres que je lis je m'exprime dans un langage simple, non initié.

Existe-t-il des termes appropriés pour qualifier l'écriture d'un auteur ? et dans ce cas comment s'appelle cette "science" ?

j'ai lu parfois, verticalité, horizontalité (????)

merci de me mettre...............;au parfum

Le langage de la critique est très varié ; il dépend principalement de quelle critique on parle. Petit résumé historique très concis :

Sainte-Beuve créa en quelque sorte la critique littéraire en cherchant à comprendre les œuvres en fonction du milieu social et moral de l’auteur. La critique positiviste prétend, elle, analyser avec objectivité la « faculté maîtresse » d’un auteur, puis d’examiner les conditions particulières (la race, le milieu, le moment) qui président à la composition de ses œuvres. Ferdinand Brunetière tenta lui de mettre au point une « science critique », en proposant une classification des genres littéraires.

Loin des doctrines et des systèmes, Émile Faguet et Gustave Lanson mettent au point une critique d’érudition, qui se fonde sur une analyse rigoureuse et précise des textes…se développe également une critique de sympathie, plus impressionniste qui s’attache essentiellement à restituer le plaisir des œuvres.
Reprenant la psychanalyse freudienne, Charles Mauron fonde la psychocritique ; Lucien Goldmann, utilisant les méthodes de la sociologie, pratique la sociocritique, tandis que Roland Barthes, recueille l’appareil théorique de la sémiologie.

Aujourd’hui, la critique « professionnelle » hésite entre trois tentations : La critique thématique, de Georges Poulet, Jean-Pierre Richard ou Jean Starobinski, la critique philosophique, illustrée par Maurice Blanchot, Tel Quel ou Julia Kristeva ou la critique formaliste de Gérard Genette ou Tzvétan Todorov.

Je n'ai dit que la vérité.
Il m'est très difficile de m'abstenir de regarder le titre des livres que lisent les gens, et j'avais placé ce récit dans "les femmes qui lisent sont dangereuses" car à partir du moment où j'ai vu le titre du livre de la dame, j'ai eu énormément de mal à me concentrer sur le livre dans lequel j'étais plongé, dont voici un aperçu :

Walter Benjamin a écrit:

En un mot, si l'étalon que fournit le droit positif pour déterminer la légitimité de la violence ne peut s'analyser que selon sa signification, le domaine de son application ne peut être critiqué que selon sa valeur.

Il faudrait une force surhumaine pour ne pas lâcher une telle lecture quand la curiosité vous taraude sur le point de savoir si votre voisine est une novice dans la science qu'elle étudie, ou bien une experte qui se tient régulièrement informée des plus récentes découvertes ! J'ai immédiatement rejeté l'hypothèse de l'ex-nonne fraîchement sortie du couvent au vu du teint hâlé de la peau.

troglodyte a écrit:

Je n'ai dit que la vérité.
Il m'est très difficile de m'abstenir de regarder le titre des livres que lisent les gens, et j'avais placé ce récit dans "les femmes qui lisent sont dangereuses" car à partir du moment où j'ai vu le titre du livre de la dame, j'ai eu énormément de mal à me concentrer sur le livre dans lequel j'étais plongé,

moi je n'ai à aucun moment doutée que tu nous avais dit la vérité mais la discussion qui s'en suivait a seulement pris un peu plus de place et je trouvais dommage de le faire sur le fil sur ce joli livre.. donc.. à tout moment tu peux nous en reparler de telles aventures - au Café Littéraire ces anecdotes sont les biens venues..
Moi je fait aussi partie de ceux qui veulent voir ce que les autres lisent

troglodyte a écrit:

J'ai immédiatement rejeté l'hypothèse de l'ex-nonne fraîchement sortie du couvent au vu du teint hâlé de la peau.

Sauf si c’était une nonne missionnaire ( pas la position)…