| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
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| Peter Cameron | |
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Auteur | Message |
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topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 9:39 | |
| - Igor a écrit:
On est finalement nombreux à se retrouver autour de ce livre, nous qui préférons les moments silencieux et solitaires propice à la lecture. Est ce un hasard ? Surement pas! C'est l'une des choses qui m'a le plus plu dans ce livre. . - Igor a écrit:
L'histoire de la "maison isolée dans le midwest" (en gros chez les ploucs) peut aussi sembler fumeuse et marque aussi son absence de raisonnement économique. C'est semble-t-il normal de transférer le coût de l'inscription en université vers ce "havre de paix". On dirait un coût incompressible que tout parent doit à ses enfants, libre à eux d'en disposer comme il leur plaît... On remarquera aussi que l'université choisie est une des plus prestigieuse du pays, privée bien entendu, réservé au gotha argenté du pays. James ne sait pas trop qu'on peut fonctionner autrement qu'avec le fric de ses parents et aller dans une université branchée. Il se la coule plutôt douce et se croit très malheureux. C'est sans doute de son âge Bon, la solution du middle west est assez enfantine, puis il tourne une page et se jette dans le vaste monde ,où, quoique seul , il a la chance d'être bien protégé Il se cherche et quoique, assez BoBo, il est plutôt sympa en fait. Sa sensibilité va lui permettre de devenir un adulte peut-être plus sensé que ses parents (je l'espère). | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 10:01 | |
| et bien Arabella avait mis quelques espoirs en moi et je ne vais pas la décevoir... (aïe)
J'ai éprouvé à la lecture de ce livre un peu la même impression que lorsque je lis Philip Roth : ce qu'il raconte ne m'intéresse pas. Du tout. Sentiment étrange puisqu'il m'arrive de lire des livres sur des univers qui me sont totalement étrangers et de les aimer, mais je n'éprouve qu'une certaine forme d'énervement et d'agacement à lire certains livres qui traitent d'une Amérique qui m'attriste. Cette Amérique blanche, aisée (avec des gens qui ont une machine pour moudre leur café, prennent des chambres d'hôtel à 300 dollars et mangent des steaks saignants parce que ça fait viril), cette Amérique cultivée, riche, lisse me lasse ; pire, m'exaspère. Qu'elle accouche de personnages comme ceux de James, sa soeur, sa mère, son père (...) qui passent plus de temps à observer les poches sous leurs yeux réclamant une chirurgie cosmétique, s'assurant que s'ils ne sont pas des vautours, ils seront des requins (ou inversement), marchant au chantage (si tu arrives à convaincre ton frère d'aller à l'université maman t'offre une mini cooper...), toute cette tambouille superficielle, ces dialogues déprimant, cet égoïsme m'ont donné la nausée.
Alors il y a l'humour ! caustique et désopilant en dit Arabella, je l'ai trouvé méchant, acide et souvent facile :
C'était une fille pleine de convictions, une costaude, qui aurait pu utiliser davantage un déodorant (si elle l'utilisait), mais elle aimait tout et tout le monde, et ce séjour était LE PLUS BEAU DE SA VIE. (...) En fait je m'attachais à elle avec un vilain sentiment de supériorité, car elle était totalement ingénue, optimiste et ignorante des ficelles, elle se fichait de sentir mauvais, d'être grosse et de ne pas s'habiller comme les autres ; elle avait avec la vie un bizarre décalage qui la maintenait dans une ébullition perpétuelle et , sans aucun doute, elle allait joyeusement endurer sa longue existence d'un ennui abominable en pensant (à mon encontre) que tout était "super".
Cette condescendance, cette supériorité dans le trait m'ont vite lassée. A la longue j'ai trouvé cet humour déprimant et passablement insupportable. On le sait les grands cyniques sont de grands sensibles... etc... et voilà que je touche au dernier point : le côté caricatural du roman ! Là où topocl voit beaucoup de finesse, je suis désolée d'avoir lu et rencontré trop d'archétypes pour être séduite, une écriture sans nuance, une brutalité sous-jacente sans subtilité (je t'aime/je te déteste), une position fixe qui oblige à passer sous silence ce qui aurait pu faire le charme du livre, en l'occurence les autres, leur façon de voir James, de l'appréhender, de l'aider...
Seul avantage que je tire de ce roman : en trois phrases Peter Cameron raconte la fin de Tess qui va m'éviter de lire ce roman…
Et pour ceux que l'univers intérieur d'un personnage intéressent, les explorateurs de l'âme, les lecteurs fouilleurs, je recommande hautement la lecture de Karoo de Tesich, plus subtile, plus drôle, sensible, moins manipulée ou unidimensionnelle que celle de Cameron.
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| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 10:51 | |
| Il n'y a pas grand chose à répondre à cela, Shanidar, mais seulement prendre ton avis en considération. je crois que c’est un problème "épidermique" et qu'il n'y a guère à en discuter. Je me demande juste si tu n'as pas pris les choses trop au sérieux, c'est un petit roman sympa (vraiment sympa )qui donne quand même à voir un garçon qui se cherche, qui a un mode de communication à lui, différent, qui se pose des questions (mal mais il se les pose) même s'il fonctionne dans un monde de superficialité exaspérant.
Pour am part, j'adore Ph Roth, et je le place bien au dessus de ce livre. Aimant ou n'aimant pas, on n’est pas dans la même catégorie (on en a parlé à propos de Proust avec Marko)
Quant à Karoo, je l'ai bien noté. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 11:05 | |
| c'est exactement ça topocl, tout le temps du roman je me suis dit que j'étais trop hermétique au ton, qu'il me fallait me détendre mais cette réaction 'épidermique' dont tu parles m'en empêche totalement.
cela risque peut-être de nous entrainer dans une discussion plus grave ou plus dangereuse mais voilà : j'ai du mal à m'intéresser aux maux, aux névroses de ceux pour qui tout devrait aller bien, ceux qui évoluent plus ou moins dans un univers protégé et qui sont pourtant malheureux (car je ne remets pas en cause la réalité de leur malaise), en revanche cette frange de la littérature me laisse le plus souvent à l'extérieur, désarmée et un peu en colère (parce qu'il y a tellement de choses difficiles dans une vie...)(lisant en parallèle un essai sur l'Inde, tout cela peut paraitre tellement dérisoire et pourtant je sais qu'il n'y a pas de hiérarchie possible dans la souffrance et qu'il faudrait éprouvé autant d'empathie pour James que pour des héros bien plus misérables, mais j'en suis incapable)(tout de même le môme a des mots un peu ahurissants quand il parle de l'ambition de Mère Teresa, non ?).
et pour soulager le tout, une petite devinette pour eXPIe :
si un personnage se trouvant à l'intérieur d'un appart', ferme la porte à double-tours et tire le verrou, sa mère peut-elle entrer plus tard dans l'appartement ? | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 11:15 | |
| - shanidar a écrit:
- c'est exactement ça topocl, tout le temps du roman je me suis dit que j'étais trop hermétique au ton, qu'il me fallait me détendre mais cette réaction 'épidermique' dont tu parles m'en empêche totalement.
cela risque peut-être de nous entrainer dans une discussion plus grave ou plus dangereuse mais voilà : j'ai du mal à m'intéresser aux maux, aux névroses de ceux pour qui tout devrait aller bien, ceux qui évoluent plus ou moins dans un univers protégé et qui sont pourtant malheureux (car je ne remets pas en cause la réalité de leur malaise), en revanche cette frange de la littérature me laisse le plus souvent à l'extérieur, désarmée et un peu en colère (parce qu'il y a tellement de choses difficiles dans une vie...)(lisant en parallèle un essai sur l'Inde, tout cela peut paraitre tellement dérisoire et pourtant je sais qu'il n'y a pas de hiérarchie possible dans la souffrance et qu'il faudrait éprouvé autant d'empathie pour James que pour des héros bien plus misérables, mais j'en suis incapable)(tout de même le môme a des mots un peu ahurissants quand il parle de l'ambition de Mère Teresa, non ?).
et pour soulager le tout, une petite devinette pour eXPIe :
si un personnage se trouvant à l'intérieur d'un appart', ferme la porte à double-tours et tire le verrou, sa mère peut-elle entrer plus tard dans l'appartement ? Je comprends. Je ne vois aucune discussion grave ou surtout dangereuse se profiler Mais je crois qu'on a aussi le droit de parler des riches et de leurs névroses, si on le fait bien (à moi d'aller voir ailleurs pour voir autre chose) je vais relire le passage sur mère Teresa, mais je crois (j'ose à peine te l'avouer) qu'il m'avait fait rire (Et je connais un appart où le verrou est commandé par une clé de l'extérieur... mais certes, c'est un verrou qu'on tourne et pas un verrou qu'on tire donc je veux bien l'arbitrage d'eXPie) | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 11:20 | |
| pourtant je n'ai pas l'impression d'être psycho-rigide et même d'avoir un peu d'humour... et bien sur qu'il faut parler des riches et de leurs névroses mais cela ne m'attire pas... allez pour le plaisir : C'est dommage, je trouve, que tant de comportements qui paraissent altruistes aient en fait pour source l'égoïsme. Même de prétendus saints, telle Mère Teresa, m'inspirent des doutes. En un sens, elle était tout aussi ambitieuse que des gens comme mon père ou quiconque vise le sommet de sa profession. Voulant être la meilleure des saintes, la sainte star, Mère Teresa s'infligea les tâches les plus répugnantes, je sais qu'elle secourait les malheureux, allégeait leurs souffrances et je ne nie pas que ce soit bien, je pense simplement qu'elle était aussi égoïste et ambitieuse que les autres. ...
Dernière édition par shanidar le Lun 27 Aoû 2012 - 11:33, édité 3 fois | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 11:28 | |
| Moi, j'ai beaucoup d'humour sur certains trucs et pas du tout sur d'autres. Donc je comprends que ce truc , tu ne peux pas en rire. mais tu me fais souvent rire sur le forum! | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 12:01 | |
| A son crédit, James est touché par l'histoire de cette inconnue anonyme disparue le 11/09 et dont personne ne s'est soucié. Mais peut être que l'auteur s'amuse à faire le portrait d'une Amérique de requins ou de vautours soucieux de leur classe de nantis et fiers "d’œuvres d'art" (à 16000$) qu'eux seuls sont capable d'apprécier... | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 12:33 | |
| - Igor a écrit:
- A son crédit, James est touché par l'histoire de cette inconnue anonyme disparue le 11/09 et dont personne ne s'est soucié.
Mais peut être que l'auteur s'amuse à faire le portrait d'une Amérique de requins ou de vautours soucieux de leur classe de nantis et fiers "d’œuvres d'art" (à 16000$) qu'eux seuls sont capable d'apprécier... oui mais cet épisode du 11 septembre trouve un écho contradictoire par la suite. James trouve formidable le destin de cette femme dont personne n'a pris conscience de la disparition le 11 septembre (c'est sa manucure qui quelques semaines après les évènements signale le problème). James admire le fait qu'une femme ait pu avoir si peu de poids dans le monde que sa disparition est passée pour tous inaperçue : je trouvais cela magnifique. Puis, quelques heures plus tard, James se fait virer de son boulot et tout à coup il s'aperçoit qu'il n'a rien à emporter et il trouve ça subitement déprimant de constater que (s)a présence n'avait pas laissé de traces... C'est là où je trouve qu'il y a quelque chose de presque intéressant : quand il s'agit des autres leur non-vie est formidable mais quand il s'agit de soi c'est insupportable. Plus je fouille et plus je trouve ce roman d'un rare pessimisme. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 12:59 | |
| - shanidar a écrit:
- pourtant je n'ai pas l'impression d'être psycho-rigide e
... Je n’ai certainement pas dit ça et je l’ai encore moins pensé. (par forum interposé ça serait de toute façon un jugement bien hâtif). Mais TRES EXIGENTE, sûrement ! Je recopie là le passage sur mère Teresa pour que chacun sache de quoi on parle page 162 : - Citation :
- Même des prétendus saints, telle mère Teresa, m'inspirent des doutes. En un sens, elle est tout aussi ambitieuse que des gens comme mon père ou quiconque vise le sommet de sa profession. Voulant être la meilleure des saintes, la sainte star, mère Teresa s’infligea les tâches les plus répugnantes, je sais qu'elle secourait les malheureux, allégeait leur souffrance et je ne nie pas que ce soit bien, je pense simplement qu'elle était aussi égoïste et ambitieuse que les autres. Le problème, quand on voit les choses ainsi, c'est que si l'on veut fuir cette forme d'égoïsme et d'ambition il faudrait ne rien faire du tout, ne pas faire de mal mais pas non plus de bien. Ne fais rien : ne t’avance pas à intervenir dans le monde. D'accord, ce raisonnement paraît indéfendable, mais je le ruminai lorsque Nareem s’assit à ma table.
D'accord il y a un sens du paradoxe et de la provocation dont je comprends bien qu'ils peuvent exaspérer. Et peut-être le mot égoïste est-il mal choisi (il faudrait voir le texte original). Mais je ne suis pas convaincue qu'il soit complètement faux de dire que mère Teresa a trouvé à nourrir son ambition dans ce qu'elle faisait, ce n'est absolument pas une critique, cela ne minimise absolument pas tout ce qu'il a fait., Mais je pense qu'elle était aussi mue par une motivation de l'ordre du défi et de la performance. C'était juste un aparté je ne veux pas entrer dans un débat sur mère Teresa, le militantisme, la charité… C'est mon point de vue et il est évident qu'il ne peut pas plaire à tout le monde. En outre, James formule lui même dans la deuxième partie la critique de sa propre opinion - shanidar a écrit:
- . Plus je fouille et plus je trouve ce roman d'un rare pessimisme.
Oui je trouve qu'il dénonce beaucoup plus qu'il n'en a l'air. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 14:07 | |
| Et bien voilà, Shanidar ne déçoit pas. Je comprends en partie tes réticences Shanidar, j'ai moi-même beaucoup de mal avec la plupart des écrivains américains contemporains. Topocl utilisait le terme "épidermique", je ne pense pas qu'une discussion ferra changer d'avis à qui que ce soit, une petite citation du livre : Les gens se figurent toujours que s’ils trouvent des arguments pour prouver qu'ils ont raison, on changera d'avis.Peut être que le livre serait plus crédible s'il se passait dans un autre milieu social, cela dit je ne pense pas que les réactions et la souffrance de James soient propres à son milieu, il serait encore plus malheureux ailleurs. S'il avait un boulot dans une grande surface ou autre, en contact avec des gens avec qui il a du mal à s'entendre, les choses seraient encore plus difficiles. Et je prends pas forcément tout ce que dit James au premier degré, dénigrer les gens, trouver des défauts, des incohérences, des faiblesses, cela peut sembler un jeu de massacre gratuit, mais je l'ai plutôt pris comme une façon de se défendre, de préserver une image de soi-même. Cet état d'esprit est assez typique de l'adolescence, et cela qu'elle que soit le milieu social. Et James étant plus fragile que la moyenne, il en a d'autant plus besoin. Shanidar a écrit : - Citation :
- James admire le fait qu'une femme ait pu avoir si peu de poids dans le monde que sa disparition est passée pour tous inaperçue : je trouvais cela magnifique. Puis, quelques heures plus tard, James se fait virer de son boulot et tout à coup il s'aperçoit qu'il n'a rien à emporter et il trouve ça subitement déprimant de constater que (s)a présence n'avait pas laissé de traces... C'est là où je trouve qu'il y a quelque chose de presque intéressant : quand il s'agit des autres leur non-vie est formidable mais quand il s'agit de soi c'est insupportable
Là aussi je trouve que c'est très typique d'un adolescent, un jugement à priori (forcément pas beaucoup d'expérience). Et lorsqu'on se trouve confronté à la même problématique pour soi, et bien la représentation change, on voit cela sous un autre angle. Et cela change aussi dans une deuxième temps la représentation pour les autres, enfin dans le meilleur des cas. Mais bon, tout ça c'est pour le plaisir de discuter. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 16:33 | |
| - Arabella a écrit:
- je ne pense pas qu'une discussion ferra changer d'avis à qui que ce soit, une petite citation du livre :
Les gens se figurent toujours que s’ils trouvent des arguments pour prouver qu'ils ont raison, on changera d'avis. Eh les amis! Si vous vous lisiez un peu plus attentivement les uns les autres... Ça fait 3 ou 4 fois que cette phrase est citée en peu de temps!! Et en plus elle est très contestable En tout cas il y a bien des situations où il est utile (et possible) de faire changer l'autre d'avis ou de laisser l'autre nous faire changer d'avis. On peut par exemple montrer que certaines idées reçues sont erronées en fonction de sa propre expérience (professionnelle notamment) et l'autre aura une vision plus nuancée ou différente qu'il peut s'approprier. C'est le cas de toute forme d'apprentissage. Si on partait du principe que personne ne peut changer d'avis on ne progresserait pas beaucoup dans bien des domaines. Et en matière de goûts littéraires même si chacun a sa sensibilité ou ses préférences on peut parfois porter un autre regard sur certaines choses qui peuvent aussi faire leur chemin...J'ai appris à aimer certaines choses qui ne me plaisaient pas a priori parce qu'on a su me les faire apprécier. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 17:38 | |
| - Marko a écrit:
- Arabella a écrit:
- je ne pense pas qu'une discussion ferra changer d'avis à qui que ce soit, une petite citation du livre :
Les gens se figurent toujours que s’ils trouvent des arguments pour prouver qu'ils ont raison, on changera d'avis. Eh les amis! Si vous vous lisiez un peu plus attentivement les uns les autres... Ça fait 3 ou 4 fois que cette phrase est citée en peu de temps!! Rassure-toi Marko, il m'arrive de lire les autres. Si je cite cette phrase, c'est parce qu'elle a été citée récemment plusieurs fois; je la cite un peu comme un clin d'oeil si tu veux. Et évidemment, qu'elle est contestable. Si on ne pensait que cela ne sert à rien, on ne discuterait pas du tout. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 18:04 | |
| Bien sûr, Marko que la discussion peut amener les gens à changer d'avis, ou moduler leur avis, ou commencer à évoluer. Ceci étant dit, j'ai trouvé que cette phrase, (puisque c'est moi la première qui l’ai citée), donnait un bon portrait de certaines personnes qui sont persuadées de détenir la vérité et que, donc, si elles expliquent leur position, tout le monde va être d'accord avec eux. Ça m'énerve tellement dans la vie, ces gens qui pensent que puisque tu penses différemment d’eux, c’est que tu n’as pas réfléchi et qui t’expliquent cela. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Peter Cameron Lun 27 Aoû 2012 - 18:09 | |
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| Sujet: Re: Peter Cameron | |
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| | | | Peter Cameron | |
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