Les parfums les plus subtils : coups de coeur littéraires

alaska a écrit:

Et, aussi, la Lettre au père, de Kafka, qui m'avait beaucoup secouée.

J'appuie cette proposition. C'est un livre cher à mon coeur. On peut y ajouter Le Procès, du même auteur.

J'aimerais citer aussi La Nuit des Temps de René Barjavel.

Et Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov, que je suis en train de finir, va augmenter cette liste : c'est le livre le plus enthousiasmant, le plus captivant, en bref : le meilleur, que j'ai lu depuis un moment.

Il y a beaucoup de livres qui m'ont pronfondément touchés et marqués, alors parmi ma liste j'en ai choisi un : "Auprès de moi toujours" de Kazuo Ishiguro.

Tiens...Tu devrais venir ajouter ton point de vue sur le fil Ishiguro!

Tous les Philippe Claudel, les Paul Auster.
Mais aussi:
Le procès de Kafka
Nana et Au bonheur des dames de Zola,


C'est ce qui me vient à l'esprit pour le moment.

Sophie a écrit:

Tous les Philippe Claudel, les Pauls Auster.
Mais aussi:
Le procès de Kafka
Nana et Au bonheur des dames de Zola,


C'est ce qui me vient à l'esprit pour le moment.

Bien entendu Paul Auster ! Avec pour moi, Moon Palace
J'avais adoré Nana de Zola (davantage que l'Assomoir)

L'Orgueil a écrit:

J'en ai oublier un:
*Ne tirez pas sur l'Oiseau moqueur (titre original: To kill a Mockingbird [je sais c'est el contraire, vive les traductions...]), de Harper Lee...

As-tu vu le film qui en a été tiré orgueil? Il est sur DVD :
Du silence et des ombres = To Kill a Mockingbird (1962) / Robert Mulligan, réal. ; d'après un roman de Lee Harper (scénariste) ; avec Gregory Peck, Mary Badham, Phillip Alford- Noir & blanc. VO + ss-titr. franç., port., danois, finnois, all./ Atticus Finch est veuf et a deux enfants. Il est avocat. Le sheriff lui demande de défendre un noir, Tom Robinson, qui est accusé d'avoir violé la fille d'un fermier... Oscar du meilleur acteur pour Grégory Peck

Je n'ai pas vu le film :| Est-il aussi bien que le roman?

coup de coeur pour un auteur vraiment décalé, Amélie Nothomb. et plus particulièrement Hygiène de l'assasin, Biographie de la faim et Acide sulfurique. Des romans réellement poignants.

Pour moi, c'est "Lambeaux" de Charles Juliet, un récit qui m'a profondément ému.

Le Bibliomane a écrit:

Pour moi, c'est "Lambeaux" de Charles Juliet, un récit qui m'a profondément ému.

J'ai lu ce livre il y a peut etre un an et c'est vrai qu'il m'avait marqué, il est tres poignant dans la façon dont il est écrit: j'avais l'impression de ressentir les sentiments de l'auteur au plus profond de moi.

Le Parfum (hé hé) de P Süsskind

L'empreinte de l'ange et Nancy Huston en général

Philippe Claudel et Meuse l'Oubli en particulier

J'ai envie de mettre dans mes coups de coeur, un livre dont les qualités premières ne sont pas littéraires...encore que...
C'est Passagère du silence de Fabienne Verdier.
(Voir le fil que j'ai ouvert pour Fabienne Verdier.)

Mes coups de coeur récents sont pour Jules Supervielle, avec sa magnifique nouvelle L'enfant de la haute-mer.
Et une sorte de fascination pour Violette Leduc, et son livre La bâtarde, qui pourtant n'a rien de particulier, raconte juste sa vie, qui n'est pas extraordinaire, mais pourtant, j'ai très envie d'en savoir plus sur elle, sur sa relation avec Simone de Beauvoir, sur la fin de sa vie lorsqu'elle sombre lentement dans la folie. Peut-être parce que je me retrouve en elle, en sa tristesse éternelle et injustifiée...

Cette année, j'ai lu un livre qui m'a vraiment marquée par le talent de l'auteur.

Je parle de Kafka sur le rivage de Haruki Murakami. Ce roman est vraiment merveilleux, j'ai mis une critique sur Parfum de livre sous le lien suivant : https://parfumdelivres.niceboard.com/Litterature-japonaise-par-auteur-f4/Haruki-Murakami-t29-45.htm

Bonsoir
Mon coup de coeur le plus étrange : "Retour en Terre" de Jim Harrison. Etrange car lorsque j'ai commencé ce livre en juillet dernier, je n'ai pas pu franchir les cinq premières pages. Je n'étais pas d'humeur, je n'avais pas l'esprit à... C'est ça que je trouve étrange et fascinant... Le nombre de livres que l'on rate, où l'on passe à côté à cause d'un état d'esprit... Pour ce livre, je m'y suis remis début septembre et je n'ai pas pu m'en détâcher pris, emporté par la force brupte du style de Harrison et de son personnage Donald, un métis indien (Chippewa) - Finois. Un homme de 130 kg qui va vers la mort qu'il s'est choisis sereinement.... Un très grand moment.
Steven