Festival de Cannes, année après année

Je suis contente aussi de voir programmé un film de la réalisatrice Julie Bertucelli en clôture: L'arbre (avec Charlotte Gainsbourg).
Julie Bertucelli nous avait régalés avec Depuis qu'Otar est parti . En 2003...C'est loin!



L'arbre a été tourné en Australie.
Il est adapté d’un roman d’une Australienne vivant en Angleterre, Judy Pascoe: ”Our Father Who Art In The Tree”.

Il s’agit de l’histoire d’une fillette australienne de dix ans prénommée Simone qui relate la mort de son père à laquelle sa mère, ses trois frères et elle doivent faire face. Choquée par le deuil, Simone entend la voix de son père surgir du tréfonds d’un arbre, un secret qu’elle décide de partager avec sa mère.

coline a écrit:

Il s’agit de l’histoire d’une fillette australienne de dix ans prénommée Simone qui relate la mort de son père à laquelle sa mère, ses trois frères et elle doivent faire face. Choquée par le deuil, Simone entend la voix de son père surgir du tréfonds d’un arbre, un secret qu’elle décide de partager avec sa mère.

Il ressemble beaucoup à l'arbre qu'on voit au début de "La leçon de piano" de Jane Campion. Cette histoire a l'air très intéressante... A suivre!

C'est parti! Cérémonie d'ouverture ce soir pour ceux qui ont Canal+ à 19h15

Pas forcément ce qu'il y a de plus intéressant mais on fera la connaissance du Jury présidé par Tim Burton.

Pour les commentaires sur les films présentés on pourra soit écouter la radio (France info va largement couvrir tout la quinzaine) ou regarder le grand journal de Cannes sur canal+.

A suivre...

Marko a écrit:

C'est parti! Cérémonie d'ouverture ce soir pour ceux qui ont Canal+ à 19h15

Pas forcément ce qu'il y a de plus intéressant mais on fera la connaissance du Jury présidé par Tim Burton.

Je l'ai regardée...Je ne connaissais pas la plupart des membres du Jury...
J'ai surtout apprécié de voir quelques images de chacun des films en compétition. Il semble y avoir de belles promesses...

Je regrette l'absence de Terrence Malick qui n'était pas prêt à temps. Et certains films des sections parallèles auraient probablement mérité d'être dans la cour des grands.

Sinon la série Skins me poursuit parce que j'ai vu que certains des jeunes acteurs de cette série jouent dans "Chatroom" le film d'Hideo Nakata (Ring, Dark Water...) sur un scénario de celle qui avait écrit "Hunger"... (sélectionné à Un certain regard)

Xavier Dolan (J'ai rtué ma mère) revient avec "Les amours imaginaires" (un certain regard aussi)

Et surtout je regrette que Lodge Kerrigan ne soit pas en compétition mais également à Un certain regard. C'est un grand pourtant. Clean Shaven, Claire Dolan et Keane étaient formidables.

Un siège vide dans le jury, celui de Jafar Panahi , le cinéaste iranien "est retenu dans son pays contre son gré".

coline a écrit:

Je suis contente aussi de voir programmé un film de la réalisatrice Julie Bertucelli en clôture: L'arbre (avec Charlotte Gainsbourg).
Julie Bertucelli nous avait régalés avec Depuis qu'Otar est parti . En 2003...C'est loin!

Contente aussi! J'avais aimé Depuis qu'Otar est parti.

J'aimais beaucoup cette actrice :



Elle jouait aussi dans Voyages d'Emmanuel Finkiel. Elle est décédée il y a peu.


Aujourd'hui, dans la compétition officielle :


- Rizhao Chongging de Wang Xiaosuai

Citation :

Avec Rizhao Chongqing (Chongqing Blues), Wang Xiaoshuai est le premier réalisateur à entrer dans la Compétition du Festival. Le cinéaste chinois en lice pour la Palme d’or est de retour sur la Croisette où il présente un film en Sélection Officielle pour la quatrième fois de sa carrière. Trois projections de Rizhao Chongqing sont prévues aujourd'hui au Grand Théâtre Lumière, à 8 h 30, 14 h 30 et 19 h 30.


En 2005, Wang Xiaoshuai s’est vu remettre le Prix du Jury pour Shanghai Dreams, l’histoire d’une jeune fille qui vit son premier amour dans une province rurale alors que son père veut partir pour Shanghai. Dans Rizhao Chongqing, il raconte le déchirement de Lin, un capitaine de bateau qui, rentré après plusieurs mois en mer, apprend la mort de son fils, abattu par la police. Il retourne à Chongqing, une récente mégapole de l'Ouest de la Chine où il a vécu autrefois, symbole de l'explosion économique du pays. Il se bat pour faire la lumière sur ce qu’il s’est passé. Au cours de ce voyage introspectif, Lin se rend compte qu’il connaissait mal son fils et que son absence a pesé sur son enfant.


Si Rizhao Chongqing signe le retour de Wang Xiaoshuai, le film est également l’occasion d’esquisser un panorama de la Chine moderne. Comme dans plusieurs de ses longs métrages, il témoigne des bouleversements de son pays. « Je suis souvent à la recherche de petites histoires emblématiques de la Chine contemporaine. Dans les journaux et sur Internet, je lis de nombreuses histoires de ce type : des faits divers tels que des prises d’otages ou des interventions de la police qui se terminent souvent de façon dramatique. Je trouve cela d’autant plus intéressant, car on a de la Chine l’image d’un pays plutôt paisible et sans danger. Ces histoires permettent de s’interroger sur les changements récents que la Chine a connu et deviennent un point de départ pour un film.»


Cette Chine que décrit Wang Xiaoshuai est bien différente de celle qu’il a connu dans sa jeunesse. Un pays où l’essor économique a tout accéléré, un pays en perpétuelle mutation. Pour lui, ce père symbolise cette Chine actuelle : face à son passé, il réalise qu’il a tout perdu.

- Tournée de Mathieu Amalric

Citation :

Mathieu Amalric a monté à de nombreuses reprises les marches du Palais des festivals, comme acteur, mais ce sera sa toute première fois comme réalisateur.

Tournée est le quatrième long métrage de Mathieu Amalric. Tous ses films tirent un fil autobiographique. Dans Mange ta soupe, il
évoque ses parents, dans Le Stade de Wimbledon, il filme la femme qu’il aimait (l’actrice Jeanne Balibar), et dans La Chose publique, commande d’Arte sur le thème Masculin/Féminin, il est question de rupture amoureuse.

Dans Tournée, il joue le rôle principal et lui donne le nom de jeune fille de sa mère (Zand). Un personnage qu’il dit proche de son expérience des ces dernières années : un producteur de télévision à succès, qui a tout quitté pour refaire sa vie en Amérique et qui revient en France, avec une tournée de New Burlesque ! Des femmes peu vêtues se livrent à des performances scéniques, où le strip tease côtoie la jonglerie, le chant ou le piano. Pas de canon de beauté, ni de corps standard : les filles sont petites ou grandes, jeunes ou non, et souvent très rondes !

Mathieu Amalric a parcouru les festivals pour constituer sa propre troupe : Mimi le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, Evie Lovell et Roky Roulette. Et pour retrouver l’énergie exubérante du new Burlesque, le cinéaste a décidé d’organiser une vraie tournée, faite de salles pleines et d’hôtels impersonnels, auxquels ces show girls donnent couleur et fantaisie.

Tournée est aussi un hommage au cinéma. A Fellini, pour les rondeurs des femmes et la formidable affiche ! A Cassavetes pour la filiation entre Joachim Zand et Cosmo Vitelli de Meurtre d’un bookmaker chinois. Fasciné par la figure du producteur, Mathieu Amalric offre un rôle à André S. Labarthe et Pierre Grimblat, et porte une moustache à la Paulo Branco.

Source : Le site du festival

Marrant ça ! Je parcourais vite fait le forum et j'ai vu ce sujet alors que je m'y rends dans 5 minutes (au festival) ! j'ai la chance d'habiter à 6-7 minutes à pied de la Croisette depuis octobre. Je vais regarder l'émission du Grand Journal en direct live. Allez zou d'ailleurs, j'y vais !

Lamouette a écrit:

Marrant ça ! Je parcourais vite fait le forum et j'ai vu ce sujet alors que je m'y rends dans 5 minutes (au festival) ! j'ai la chance d'habiter à 6-7 minutes à pied de la Croisette depuis octobre. Je vais regarder l'émission du Grand Journal en direct live. Allez zou d'ailleurs, j'y vais !

Je vais demander à ce que le prochain festival de Cannes ait lieu près de chez moi, tiens, il n'y a pas de raison !

Chiche !!! Bon ben j'ai vu Alain Delon, Yannick Noah, Eva Longoria, Jospin, Forestier et... Tim Burton !! Mais Tim Burton n'est gentil qu'avec les enfants. Donc je n'ai aucune belle photo de lui

Lamouette a écrit:

Mais Tim Burton n'est gentil qu'avec les enfants. Donc je n'ai aucune belle photo de lui

Eh oui, c'est le coeur de cible de ses films, maintenant, semble-t-il...

Li a écrit:

Aujourd'hui, dans la compétition officielle :


- Rizhao Chongging de Wang Xiaosuai

Citation :

Avec Rizhao Chongqing (Chongqing Blues), Wang Xiaoshuai est le premier réalisateur à entrer dans la Compétition du Festival. Le cinéaste chinois en lice pour la Palme d’or est de retour sur la Croisette où il présente un film en Sélection Officielle pour la quatrième fois de sa carrière. Trois projections de Rizhao Chongqing sont prévues aujourd'hui au Grand Théâtre Lumière, à 8 h 30, 14 h 30 et 19 h 30.


En 2005, Wang Xiaoshuai s’est vu remettre le Prix du Jury pour Shanghai Dreams, l’histoire d’une jeune fille qui vit son premier amour dans une province rurale alors que son père veut partir pour Shanghai. Dans Rizhao Chongqing, il raconte le déchirement de Lin, un capitaine de bateau qui, rentré après plusieurs mois en mer, apprend la mort de son fils, abattu par la police. Il retourne à Chongqing, une récente mégapole de l'Ouest de la Chine où il a vécu autrefois, symbole de l'explosion économique du pays. Il se bat pour faire la lumière sur ce qu’il s’est passé. Au cours de ce voyage introspectif, Lin se rend compte qu’il connaissait mal son fils et que son absence a pesé sur son enfant.


Si Rizhao Chongqing signe le retour de Wang Xiaoshuai, le film est également l’occasion d’esquisser un panorama de la Chine moderne. Comme dans plusieurs de ses longs métrages, il témoigne des bouleversements de son pays. « Je suis souvent à la recherche de petites histoires emblématiques de la Chine contemporaine. Dans les journaux et sur Internet, je lis de nombreuses histoires de ce type : des faits divers tels que des prises d’otages ou des interventions de la police qui se terminent souvent de façon dramatique. Je trouve cela d’autant plus intéressant, car on a de la Chine l’image d’un pays plutôt paisible et sans danger. Ces histoires permettent de s’interroger sur les changements récents que la Chine a connu et deviennent un point de départ pour un film.»


Cette Chine que décrit Wang Xiaoshuai est bien différente de celle qu’il a connu dans sa jeunesse. Un pays où l’essor économique a tout accéléré, un pays en perpétuelle mutation. Pour lui, ce père symbolise cette Chine actuelle : face à son passé, il réalise qu’il a tout perdu.

Source : Le site du festival

Très mauvaises critiques de ce film sur Canal Plus ce soir (par Beigbeder du Cercle notamment..."long, ennuyeux et bête" a-t-il dit...)

coline a écrit:

Très mauvaises critiques de ce film sur Canal Plus ce soir (par Beigbeder du Cercle notamment..."long, ennuyeux et bête" a-t-il dit...)

Il a aussi employé un superlatif du genre : le film le plus ennuyeux qu'il ait vu à Cannes avec un 1/10!
Mais les autres critiques étaient quand même moins sévères.


Sur le site du festival, on peut lire une interview d'Emmanuel Carrère. On y apprend que D'autres vies que la mienne est en cours d'adaptation et que le premier rôle serait joué par Vincent Lindon.

Interview d'Emmanuel Carrère



Aujourd'hui, en compétition officielle :

The Housemaid d'Im Sang-Soo

Citation :

Parmi les dix-neuf films en Compétition, deux sont sud-coréens : Poetry, de Lee Changdong, qui sera diffusé demain, et The Housemaid. L’histoire est celle de la relation extraconjugale qu’un riche homme entretient avec son employée de maison. Interprétée par Jeon Do-yeon, prix d’interprétation féminine à Cannes en 2007, cette mystérieuse gouvernante va faire basculer la vie de la maison. Selon Im Sang-soo, le film repose sur un suspense haletant : « Quatre personnes entrent dans une pièce pour jouer au poker. Soudain, une bombe éclate et aucun des personnages ne s’en sort. Dans cette configuration, le personnage est tout simplement surpris. »


Pour son sixième film, Im Sang-soo signe un thriller érotique et explore une fois de plus les thèmes de la sexualité et des mœurs. Des thèmes souvent abordés dans le cinéma sud-coréen des années 1950. A cette époque, aucune production coréenne n’avait encore été diffusée à Cannes. Il faut attendre Lee Doo-Yong et Mou Le Ya Moul Le Ya, sélectionné à Un Certain Regard en 1984, pour voir le pays faire son entrée au Festival. Cette entrée discrète est suivie d’un deuxième long métrage également sélectionné à Un Certain Regard en 1989, Pourquoi Bodhi-dharma est-il parti vers l'Orient ?, de Yong-Kyun Bae.


Depuis 1997, le pays a présenté en moyenne trois films par an dans les différentes sélections du Festival. Cinq ont été primés dont Old Boy qui a valu le Grand prix à Chan-Wook Park en 2004, et Thirst, du même réalisateur, récompensé par le Prix du Jury en 2009.

Au secours je n'ai pas suivi... Des échos?

Marko a écrit:

Au secours je n'ai pas suivi... Des échos?

Je ne suis pas trop non plus ... Quid de Biutiful ?