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| Le cinéma de traversay | |
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Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 15 Juin 2010 - 17:28 | |
| Richard Widmark dont j'apprécie le jeu et Henri Fonda Robert Hossein que j'admire depuis que je suis enfant (en tueur de vieilles dames par exemple) et ensuite l'Homme de théatre. à tantôt | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 15 Juin 2010 - 23:02 | |
| Assignment : Paris (Robert Parrish, 1952) Typique du cinéma de la guerre froide. Anti-communisme primaire ? Doux euphémisme. Par ailleurs, le suspense est honnête et la réalisation itou. Dana Andrews, George Sanders et Marta Toren assurent. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 20 Juin 2010 - 23:41 | |
| Le tigre du ciel (The McConnell Story, Gordon Douglas, 1955) Biopic/Hagiographie d'un célèbre pilote de la guerre de Corée mort en testant un nouveau Jet. Correct et appliqué, le film se révèle intéressant par son aspect documentaire sur l'évolution de l'aviation militaire de 1940 à 1955. Le couple Alan Ladd/June Allyson manque de glamour. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 22 Juin 2010 - 0:02 | |
| Six destins (Tales of Manhattan, Julien Duvivier, 1942) Le meilleur film américain de Duvivier. Un casting de folie : Charles Boyer, Rita Hayworth, Henry Fonda, Charles Laughton, Edward G. Robinson, Ginger Rogers, George Sanders ..., au service d'un scénario imparable. L'histoire d'un costume porte malheur qui passe de mains en mains, prétexte à 6 histoires au ton très différent : comédie sophistiquée, fable, drame, burlesque. Un des films stars de la Fox en 42, aux immenses moyens judicieusement utilisés par un Duvivier en grande forme. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 23 Juin 2010 - 23:45 | |
| Les rubis du prince birman (Escape to Burma, Allan Dwan, 1955) Passage en Dwan facultatif pour cette oeuvrette de fin de carrière. Tourné pour la plus grande partie en studio, ce film d'aventures exotiques est assez ridicule et enfile tous les clichés du genre sans recul. Même pas kitsch et dénué d'humour. Barbara Stanwyck et Robert Ryan n'en peuvent mais. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 27 Juin 2010 - 21:42 | |
| La maîtresse de fer (The iron mistress, Gordon Douglas, 1952) Un remarquable film d'aventures qui décrit La Nouvelle Orléans de 1825, lieu où l'ambition est sans limite. La maîtresse de fer en question est un couteau qui ne quitte pas le héros dont la route croise moult aigrefins et une vraie garce (seul mot qui convienne) aux yeux de braise. Les duels y sont légion, un notamment, filmé dans une obscurité trouée par la lumière intermittente des éclairs orageux. Virginie Mayo, fleur vénéneuse, vole la vedette à un Allan Ladd toujours aussi coincé. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 27 Juin 2010 - 22:29 | |
| - traversay a écrit:
- Virginie Mayo, fleur vénéneuse, vole la vedette à un Allan Ladd toujours aussi coincé.
Oui, je n'ai jamais compris comment Allan Ladd avait pu être une telle star... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 28 Juin 2010 - 16:00 | |
| La perle du Pacifique sud (Pearl of the South Pacific, Allan Dwan, 1955) Virginia Mayo en maillot ! Bon, on ne s'excite pas, la vision n'est que fugitive dans ce conte rousseauiste qui flirte avec le ridicule sans y tomber tout à fait tant le propos est d'une naïveté désarmante. Tournée quelques mois seulement après Les rubis du prince birman, avec la même équipe, cette série B bénéficie au moins du talent de John Alton, le directeur photo de quelques chefs d'oeuvre de Minnelli et d'Anthony Mann. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 29 Juin 2010 - 21:32 | |
| Bonnes à tuer (Henri Decoin, 1954) Sacré Larry, infâme personnage qui a invité à dîner les 4 femmes de sa vie, bien décidé à en trucider une, accidentellement bien sûr. Oui, mais laquelle ? Tel est l'objet de ce suspense psychologique et criminel, qui semble bien poussif aujourd'hui, mis en scène avec des moufles. Michel Auclair est plutôt pas mal et Danielle Darrieux se joue de ses rivales sans effort mais le film a vraiment, vraiment beaucoup vieilli. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 24 Juil 2010 - 22:50 | |
| Cornered (Edward Dmytryk, 1945) Tiens, un Dmytryk dont je n'avais jamais entendu parler. Film noir, nerveux comme un pou qui se fiche bien de la vraisemblance et accumule les coïncidences et hasards ... hasardeux. L'interprétation ne vaux pas tripette, à commencer par Dick Powell, impénétrable. Malgré de gros défauts, le film est vraiment excitant, au-delà de son intrigue typique des productions d'immédiat après-guerre (attention, les nazis vont essayer de revenir !), parce qu'il est direct et brutal comme un boxeur enragé. C'est pas de la dentelle, c'est du cinéma qui va droit au but. Et c'est bon. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 26 Juil 2010 - 15:08 | |
| Séduite et abandonnée (Sedotta e abbandonata, Pietro Germi, 1963) Honneur et famille, deux valeurs bien siciliennes que Germi raille avec sa verve habituelle dans cette histoire haute en couleurs où la lâcheté le dispute à la manipulation. On y voit même un policier cacher la Sicile de la carte de l'Italie, honteux des pratiques de l'île. Gonflé, mais bien dans l'esprit de la comédie italienne, vigoureuse et délicieusement triviale. Jolie rôle pour la toute jeune Stefania Sandrelli. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 27 Juil 2010 - 11:08 | |
| Vertiges (Per le antiche scale, Mauro Bolognini, 1975) Un asile d'aliénés au temps de Mussolini. Bolognini mêle folie et érotisme dans une drôle de sarabande, malsaine et sordide, dans un climat pasolinien. Le cinéaste use et abuse des effets de zoom, maladie du cinéma italien des années 70 (y compris chez Antonioni et Visconti). Marcello Mastroianni, docteur charismatique, obsédé et fêlé, est entouré d'un véritable gynécée : Françoise Fabian, Marthe Keller, Barbara Bouchet, Lucia Bose. Ah, ce n'est pas Vol au-dessus d'un nid de coucou ni Shock corridor et surtout pas Le roi de coeur. Ce film met mal à l'aise par sa complaisance. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 27 Juil 2010 - 11:14 | |
| Adua et ses compagnes (Adua e le compagne, Antonio Pietrangeli, 1960) La fermeture des maisons closes pousse quatre prostituées à se reconvertir dans la restauration. De beaux portraits de femmes dans ce film du talentueux Pietrangeli, avec un ton qui n'appartient à lui, loin de la comédie, du drame ou du néo-réalisme. Comme si une sorte de mélancolie nimbait Adua et ses compagnes avec un casting formidable : Simone Signoret, Emmanuelle Riva, Sandra Milo, Marcello Mastroianni. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 27 Juil 2010 - 11:25 | |
| Calabuig (Calabuch, Luis Garcia Berlanga, 1956) Calabuch, petit village côtier espagnol. Son curé, sa maîtresse d'école, ses policiers et ses contrebandiers. Chronique sociale malicieuse de Berlanga, moins engagée que certaines de ses oeuvres (Le bourreau, Bienvenue Mr Marshall), qui évoque une certaine façon de vivre et de penser dans l'Espagne franquiste, un soupçon impertinente, jusqu'à un certain point, de façon à ne pas s'attirer les foudres de la censure. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 27 Juil 2010 - 15:13 | |
| La folle enquête (On our merry way, King Vidor/Leslie Fenton, 1948) Un film à sketches tendance loufoque, parenthèse incongrue dans la carrière de Vidor. Un peu lent à démarrer, on prend pourtant un plaisir coupable à regarder ces histoires sans queue ni tête. D'autant que Stewart, Laughton, McMurray, Fonda et Paulette Goddard, c'est une distribution royale. | |
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