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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 31 Mai 2010 - 23:21 | |
| Au fait comment choisis tu de parler de ces films? Souvenirs ou tu les regardes au fur et à mesure sur le cable? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 1 Juin 2010 - 0:22 | |
| - Marko a écrit:
- Au fait comment choisis tu de parler de ces films? Souvenirs ou tu les regardes au fur et à mesure sur le cable?
Uniquement des films vus récemment (DVD, chaînes telles que TCM ou CinéClassic). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 1 Juin 2010 - 22:19 | |
| La toile d'araignée (The drowning pool, Stuart Rosenberg, 1975) Paul Newman et son épouse Joanne Woodward dans un polar vraiment cool et délicieusement cynique. Newman fait son Bogart avec talent dans ce film qui rappelle vaguement Le grand sommeil, avec une bombinette sexuelle nommée Melanie Griffith. L'intrigue importe peu, moins que le climat émollient de la Louisiane sous lequel s'épanouissent turpitudes et perversités en tous genres. Mais ça reste cool. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 3 Juin 2010 - 21:00 | |
| France, société anonyme (Alain Corneau, 1973) "En l'an 2222, un ancien trafiquant de drogue est maintenu en état d'hibernation. Réanimé, il conte son histoire. Leader sur le marché des narcotiques, sa situation était prospère jusqu'à ce que, lors d'un changement politique, le gouvernement en légalise l'usage. Il avait alors rejoint le Front des Toxicomanes Révolutionnaires, constitué de militants pour une « défonce libre » et opposés à ce que les multinationales tirent profit de la vente de drogues." Oui, c'est bien le pitch du premier film de Corneau, une politique fiction anti-capitaliste et libertaire, dans laquelle on trouve quelques thèmes aujourd'hui cruciaux comme l'écologie. Dommage que ce soit aussi foutraque (le mot est faible), le sujet méritait mieux que ce brouet absolument pas comestible. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 4 Juin 2010 - 22:24 | |
| Jenny femme marquée (Shockproof, Douglas Sirk, 1949) Avant de devenir le maître du mélo flamboyant, en fin de carrière, Sirk a tourné, entre autres, quelques excellents films noirs (Des filles disparaissent, L'homme aux lunettes d'écaille), au style plus impersonnel mais impeccables et souvent originaux. Jenny femme marquée, qui joue sur les doubles personnalités de ses héros, est habile à brouiller les cartes jusqu'au dénouement, imprévisible. De la belle ouvrage, servie par un Cornel Wilde crédible et surtout une Patricia Knight plus que photogénique qui préféra la tranquillité familiale à une carrière hollywoodienne (seulement 5 films à don actif). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 6 Juin 2010 - 14:55 | |
| Haines (The lawless, Joseph Losey, 1950) Faute de moyens, le deuxième film de Losey est une série B, juste avant son départ précipité des Etats-Unis pour cause de McCarthysme. Un film en avance sur son temps, bien actuel par son thème : l'utilisation de la main d'oeuvre mexicaine à bas prix en Californie et le mépris raciste des "vrais" américains pour cette population assimilée à de la vermine. Mouvements de foule, quasi lynchage, Losey exprime avec force sa haine de l'intolérance, comme un écho à celle qu'il va subir dans sa propre existence. Petit film peut-être mais essentiel pour comprendre le cinéaste autant que l'homme. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 7 Juin 2010 - 15:50 | |
| Une fille dans chaque port (A girl in every port, Howard Hawks, 1928) Cinquième film de Hawks, l'un de ses derniers muets. Typiquement hawksien avec une amitié virile, des bagarres et une alcoolisation sans modération. Victor McLaglen impose son personnage de grand dadais "Coeur d'or et poings d'acier" (le film est aussi connu sous ce titre) et Louise Brooks, qui n'apparait qu'une vingtaine de minutes, n'en électrise pas moins l'écran. C'est ce rôle qui persuada Pabst de l'engager pour Loulou. La légende était en marche.
Dernière édition par traversay le Ven 11 Juin 2010 - 15:24, édité 1 fois | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 9 Juin 2010 - 22:40 | |
| La fille du bois maudit (The Trail of the Lonesome Pine, Henry Hathaway, 1936) La meilleure période de Hathaway ? Le milieu des années 30 avec le sublime Peter Ibbetson, Les trois lanciers du Bengale, Âmes à la mer et La fille du bois maudit. Ce remake d'un film de Cecil B. de Mille est le premier Technicolor (somptueux) tourné hors des studios de Hollywood en décors naturels. Il passe avec aisance de l'élégie au mélodrame sans oublier la comédie. Une histoire qui pourrait être banale, de rivalité entre deux familles isolées dans la montagne, qui voient arriver le chemin de fer sur leurs terres. Elle est magnifiée par la mise en scène simple et douloureusement lyrique de Hathaway et une interprétation splendide d'un Henry Fonda quasi débutant et déjà génial. Sylvia Sidney, adorable actrice de tempérament est également remarquable au côté d'un Fred MacMurray sobrement efficace. Très beau film, vraiment. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 10 Juin 2010 - 8:44 | |
| quel plaisir de voir ces films anciens !
je suppose qu'il faut un abonnement pour TCM et ciné classic ?
sur RTL aussi passent souvent des films que j'aimerais voir mais nous ne captons pas dans le midi. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 10 Juin 2010 - 10:20 | |
| - Bédoulène a écrit:
- quel plaisir de voir ces films anciens !
je suppose qu'il faut un abonnement pour TCM et ciné classic ?
sur RTL aussi passent souvent des films que j'aimerais voir mais nous ne captons pas dans le midi. Oui, un abonnement. Soit quelques euros de plus par mois avec une configuration Neuf Box. Qui permet de grapiller aussi sur d'autres chaînes comme Ciné Polar ou Ciné Club. Après, tout est une question de gestion des enregistrements. Un vrai bonheur de pouvoir un film à l'heure que l'on choisit ... | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 10 Juin 2010 - 14:08 | |
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 11 Juin 2010 - 19:47 | |
| Santiago (Gordon Douglas, 1956) Rares sont les films qui ont été consacrés à la lutte des cubains contre l'oppresseur espagnol (1895-1898). Mais du point de vue historique, le film de Douglas est biaisé, en oubliant le rôle des Etats-Unis qui prirent la succession de l'Espagne. C'est un film d'aventures assez médiocre, avec tous les poncifs du genre et un Alan Ladd qui joue comme une pantoufle. Dans la longue carrière de Gordon Douglas, Santiago fait figure de quasi nanar. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 12 Juin 2010 - 18:13 | |
| Clochemerle (Pierre Chenal, 1948) Savoureuse adaptation du roman de Gabriel Chevallier, publié 14 ans plus tôt, et dont le toponyme entra dans la langue français. Dans cette chronique située pendant la troisième République, l'installation d'un urinoir public dans un petit village du Beaujolais est à l'origine d'une querelle féroce entre bigots et républicains. Volontiers grivois et sans nuances, le film est amusant par ses excès mêmes et son interprétation outrée (ah, Saturnin Fabre). Le Chenal des années 30 (La maison du maltais, Le dernier tournant,...) est tout de même plus intéressant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 13 Juin 2010 - 0:28 | |
| Police sur la ville (Madigan, Don Siegel, 1968) Un bon polar urbain, ultra réaliste, à la Siegel. Peu d'action, en fin de compte, mais un habile suspense qui suit en parallèle deux hommes dissemblables : le flic de base, nerveux et toujours à la limite (un Dirty Harry avant la lettre) et le Préfet de police, incorruptible et froid comme une limande. Sauf que l'un et l'autre ont des personnalités plus nuancées qu'il y parait. Siegel mêle adroitement vie privée des flics et enquête pure, et se paie le luxe de ne faire se rencontrer Widmark et Fonda (tous les deux remarquables) que 5 petites minutes. Net, précis et sans bavures. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 14 Juin 2010 - 23:16 | |
| Le repos du guerrier (Roger Vadim, 1962) Un roman scandaleux de Christiane Rochefort, Vadim aux commandes et Bardot devant la caméra, voici un film qui sentait le soufre à l'époque. Un vrai pétard mouillé, surtout avec le recul du temps, et une oeuvrette ennuyeuse à périr où ce nihiliste de Hossein demande à BB de passer l'aspirateur dans le plus simple appareil (dont on ne connait pas la marque, de l'appareil, s'entend). Un film fait pour choquer le bourgeois où l'on se demande s'il y a une vie avant la mort en lampant de généreuses rasades de whisky. Même qu'à la fin la morale est sauve et l'amour triomphe du cynisme sous le ciel de Toscane. C'est trop beau. | |
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