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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 24 Juil 2012 - 22:12 | |
| Une balle vous attend (A Bullet is waiting, John Farrow, 1954) Quelque part dans un endroit désert de Californie, une jeune fille vit seule avec son père et un troupeau de moutons. Après un accident d'avion, un shérif et son prisonnier débarquent. Bien que l'action se situe au milieu du XXe siècle, le thème et le traitement de ce film sans envergure s'apparentent à un western. Degré de psychologie : zéro, niveau d'action : moins que zéro. Jean Simmons se demande bien ce qu'elle est venue faire dans cette oeuvrette sans intérêt. Nous aussi, Jean, nous aussi. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 24 Juil 2012 - 22:18 | |
| - traversay a écrit:
- le thème et le traitement de ce film sans envergure s'apparentent à un western. Degré de psychologie : zéro, niveau d'action : moins que zéro. Jean Simmons se demande bien ce qu'elle est venue faire dans cette oeuvrette sans intérêt. Nous aussi, Jean, nous aussi.
Merci pour ton dévouement, Traversay ! | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 24 Juil 2012 - 22:49 | |
| je n'ai pas vu le film en entier, et finalement je n'ai rien perdu, à te lire.
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 24 Juil 2012 - 23:05 | |
| - Bédoulène a écrit:
- je n'ai pas vu le film en entier, et finalement je n'ai rien perdu, à te lire.
Ca finit bien, Bédoulène | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 24 Juil 2012 - 23:46 | |
| - traversay a écrit:
- Bédoulène a écrit:
- je n'ai pas vu le film en entier, et finalement je n'ai rien perdu, à te lire.
Ca finit bien, Bédoulène Ouf ! Tu m'ôtes d'un sacré poids, là, je vais pouvoir aller me coucher l'âme sereine ! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 28 Juil 2012 - 22:49 | |
| - traversay a écrit:
Tuez Charley Varrick ! (Charley Varrick, Don Siegel, 1973) Un polar plutôt peinard, quoique le qualificatif ne convienne qu'en partie à Siegel, toujours prêt pour distiller quelques scènes de violence pure. Celle du début, le hold-up, et de la fin, la poursuite entre une voiture et un biplan, sont particulièrement chaudes. Walter Matthau promène benoîtement son regard d'épagneul triste dans cet univers impitoyable.
C'est vrai que j'ai vu un film assez moyen avant dans la journée. Et vrai aussi que ça n'est pas le film du siècle mais quel que soit l'angle avec lequel on regarde le film on le regarde, ça fonctionne. Grâce à l'épagneul triste, grâce à cette tranquillité qui est un peu la tranquillité de toute cette vie rodée des intermédiaires du film, qui est celle qu'on sent être celle de Charley Varrick avant ce hold-up. Une sorte de contraire de celle de l'homme de main massif et malsain, même pas l'air de l'ultime brut ou sadique, juste un air de sale type un peu mou. De grosses berlines massives, des décors poussiéreux, des choses simples et quelques plans de nature et de ciel surprenants la sauce prend bien. (et la musique efficace de Lalo Schifrin). Éternelle histoire de rapport de force défavorable, d'appât du gain et d'espoirs déçus de tranquillité. Un film étonnant par son efficacité boulonnée et son atmosphère large et authentique. De toute façon l'atmosphère est presque plantée avant le genre. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 6 Aoû 2012 - 12:22 | |
| La Baby-Sitter (René Clément, 1975) Dernier film de René Clément. Son moins bon ? Un enlèvement d'enfant auquel deux jeunes filles romaines participent, malgré elles. Le scénario est souvent incompréhensible, le montage est cahoteux. Maria Schneider est éteinte et Sydney Rome joue comme un trombone. Le pire est la post-synchronisation française du film, tourné à l'origine en italien. Il parait qu'il faut le voir deux fois pour comprendre son côté ésotérique. Quand on l'a regardé d'un seul oeil, c'est le genre d'aventure qui ne tente absolument pas. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 16 Aoû 2012 - 22:21 | |
| Les caïds (Robert Enrico, 1972) Une adaptation de la Série noire, comme s'il en est beaucoup tourné en France dans les années 60 et 70. Celle-ci est molle du genou et frileuse de la gâchette malgré quelques cascades automobiles. Enrico est à Melville ce que le mousseux est au champagne. L'interprétation est cependant plus que solide : Serge Reggiani, Jean Bouise, Michel Constantin. La surprise vient du couple en cavale avec les jeunes et méconnaissables Juliet Berto et Patrick Bouchitey. Le dénouement, façon Bonnie and Clyde, est passablement ridicule. C'est ce qu'on appelle la fin des Enrico. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Jeu 16 Aoû 2012 - 22:25 | |
| - traversay a écrit:
- C'est ce qu'on appelle la fin des Enrico.
Excellent ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 18 Aoû 2012 - 21:55 | |
| La bonne fortune (The Fortune, Mike Nichols, 1975) Dans les années 20, aux Etats-Unis, une loi interdisait à tout homme de faire franchir une frontière d'état à une femme à des fins immorales. C'est ainsi que Nicky, en instance de divorce, est obligé pour vivre avec une dénommée Freddie, de demander à son ami Oscar de l'épouser. Sur ce canevas, le cinéaste du Lauréat et de Ce plaisir qu'on dit charnel, a brodé une énorme farce qui, étrangement, manque de fantaisie et de rythme. Nicholson et Beatty en font des tonnes et se chamaillent sans arrêt. Pénible, à la longue. Un Nichols méconnu et il y a des raisons à cela. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 18 Aoû 2012 - 22:28 | |
| - traversay a écrit:
La bonne fortune (The Fortune, Mike Nichols, 1975) Dans les années 20, aux Etats-Unis, une loi interdisait à tout homme de faire franchir une frontière d'état à une femme à des fins immorales. C'est ainsi que Nicky, en instance de divorce, est obligé pour vivre avec une dénommée Freddie, de demander à son ami Oscar de l'épouser. Sur ce canevas, le cinéaste du Lauréat et de Ce plaisir qu'on dit charnel, a brodé une énorme farce qui, étrangement, manque de fantaisie et de rythme. Nicholson et Beatty en font des tonnes et se chamaillent sans arrêt. Pénible, à la longue. Un Nichols méconnu et il y a des raisons à cela. C'est clair que ce n'est pas un chef-d'oeuvre, et qu'il est souvent un peu lourdingue (ah la la, la fin !). Ce qui est amusant, par contre, c'est que le scénario (de Carole Eastman, qui avait plutôt bien réussi avec Cinq pièces faciles, en 1970) avait été acheté très cher. Le film a fait un bide (comme quoi le public ne se trompe pas toujours), le scénario qui avait été acheté était plus une base de travail, mais Warren Beatty était à l'époque plus intéressé par Shampoo que par ce film qui lui a permis justement de faire Shampoo (lors de tractation avec les majors, puisque personne ne voulait de Shampoo... qui aura pourtant du succès). On voit qu'il n'est pas très impliqué (quand il s'implique dans un film, il retravaille ou fait retravailler le scénario). Le manque de rythme dont tu parles est d'autant plus évident qu'on sent que le réalisateur veut à toute force en mettre, mais ça paraît forcé, cette sorte de parodie des films muets, avec musique entraînante... Et ça, dès le début... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 19 Aoû 2012 - 21:19 | |
| La guerre de Murphy (Murphy's War, Peter Yates, 1971) Un film de guerre pour le moins original. Pour sa localisation : sur les rives de l'Orénoque. Pour son thème : la vengeance obsessionnelle d'un soldat anglais rescapé qui veut couler un sous-marin allemand à lui tout seul. Pour son casting : Peter O'Toole et Philippe Noiret, le premier en cabotin éhonté, le second en vacances. Pour son rythme : honteusement paresseux. Peter Yates, l'homme de Bullitt, dirige avec doigté et sans précipitation. C'est assez regardable, en fin de compte. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 20 Aoû 2012 - 20:50 | |
| Le seigneur de la guerre (The War Lord, Franklin Schaffner, 1965) Curieux film médiéval, historiquement crédible, qui délaisse un temps le terrain de l'action au profit de la sensuelle romance d'un seigneur normand, fier et fort comme un cerf, pour une esclave aux yeux de biche. Avant de revenir à de furieux combats contre les ennemis frisons. Sans oublier une féroce lutte fratricide pour le pouvoir. Des images très léchées (trop) et une mise en scène carrée du réalisateur de Patton et de La planète des singes. Charlton Heston, en dépit d'une peu seyante coiffure, façon Mireille Mathieu, s'en tire avec les honneurs. De la guerre. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 20 Aoû 2012 - 20:52 | |
| Parfois une mauvaise coiffure peut foutre en l'air un film! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 20 Aoû 2012 - 21:02 | |
| - Marko a écrit:
- Parfois une mauvaise coiffure peut foutre en l'air un film!
Absolument ! | |
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay | |
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