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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 21 Aoû 2012 - 21:18 | |
| La méprise (The Hireling, Alan Bridges, 1973) Palme d'Or surprise du Festival de Cannes 1973, partagée avec L'épouvantail de Jerry Schatzberg, lequel est d'une toute autre trempe. Un bon film, décrivant la relation entre un chauffeur solitaire et amer et une jeune veuve, sortant de dépression, reprenant peu à peu goût à la vie. La méprise joue finement sur les clivages sociaux, observés à travers les vitres d'une Rolls (nous sommes dans les années 20). Malgré un côté compassé, le film convainc, en particulier grâce aux jeux diamétralement opposés de Robert Shaw et de l'exquise Sarah Miles. De là à mériter une Palme ... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 27 Aoû 2012 - 21:03 | |
| Le fils prodigue (The Prodigal, Richard Thorpe, 1955) En 70 avant J.-C., le Juif Micah rencontre la prêtresse d'Astarte, Samarra. Il s'en éprend et quitte sa famille pour la vie de débauche de Damas. Damas, son univers impitoyable ! Sera t-il suffisamment fort, Micah ? Pour résister à la tentation ? Sur un scénario de Saint-Luc, Richard Thorpe, expert ès films d'aventures (Ivanhoé, Tarzan) réalise benoîtement et ne fait pas de prodiges. Lana Turner est en pleines formes mais le jeune premier manque de charisme (Edmund Purdom). Pas folichon, folichon. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 29 Aoû 2012 - 21:39 | |
| La belle aventurière (The Gal who took the West, Frederick Cordova, 1949) Un western original, raconté en flashbacks avec des versions qui diffèrent selon les survivants. De fait, ce n'est pas un véritable western, davantage une comédie sur une guerre picrocholine entre deux cousins qui se détestent et dont l'animosité décuple quand une belle chanteuse vient semer la zizanie. La dulcinée en question est la divine Yvonne de Carlo dont la puissance érotique donne des couleurs à ce petit film, plaisant sans nul doute. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 1 Sep 2012 - 21:32 | |
| La déesse (The Goddess, John Cromwell, 1958) Difficile de faire plus sinistre et pessimiste. Moins le portrait d'une star hollywoodienne, quoi que l'on pense sans cesse à Marilyn, que le portrait psychologique d'une femme marquée par la certitude d'être vouée à être malheureuse depuis l'enfance. Suicide, neurasthénie, nymphomanie, abandon d'enfant, folie ..., n'en jetez plus la cour est pleine. Le genre de film qui donne envie de se tirer une balle sans plus attendre. Déprimant. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 2 Sep 2012 - 9:38 | |
| vu aussi "le seigneur de la guerre" d'accord avec toi pour la coiffure " la guerre de Murphy" " la belle aventurière" (surtout pour Yvonne) j'éviterai la déprime ! bonne continuation Traversay | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 2 Sep 2012 - 18:56 | |
| Village Tale (John Cromwell, 1935) Un homme et une femme, mariée, elle, sont l'objet de rumeurs désobligeantes dans un petit village. Quelques péripéties plus tard, ils s'avoueront leur amour. Youpi. Cromwell tourne tout ça à la rigolade et semble considérer les habitants comme des ploucs, sans que ce ne soit une comédie à proprement parler. Ou alors ratée. On peu dire ça. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 15 Sep 2012 - 15:55 | |
| Le rideau cramoisi (Alexandre Astruc, 1952) Les débuts du très littéraire Alexandre Astruc dans une adaptation d'une nouvelle de Barbey d'Aurevilly. Prix Louis Delluc 1952. Un moyen-métrage sans paroles dont l'histoire est racontée en voix off. Désir, plaisir, mort. L'univers sensuel et morbide de l'auteur des Diaboliques est fidèlement retranscrit avec une fulgurance romantique que permet la brièveté du récit. Anouk Aimée y est sublime, suprême pléonasme. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 18 Sep 2012 - 21:05 | |
| Les aventuriers du désert (The walking Hills, John Sturges, 1949) Un groupe de chasseurs de trésor recherche un wagon d'or enseveli dans des dunes depuis une centaine d'années dans la Vallée de la Mort. Moitié western, moitié film noir, une oeuvre en huis-clos à ciel ouvert, dans le désert. Tout ce petit monde s'affronte pour ne récolter que du sable. Randolph Scott et ses petits camarades assurent l'essentiel sans forcer. Pas de quoi grimper aux rideaux surtout comparé au Trésor de la Sierra Madre tourné par Huston, l'année précédente, au profil similaire. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 18 Sep 2012 - 21:29 | |
| - traversay a écrit:
- Randolph Scott et ses petits camarades assurent l'essentiel sans forcer. Pas de quoi grimper aux rideaux surtout comparé au Trésor de la Sierra Madre tourné par Huston, l'année précédente, au profil similaire.
Le problème principal des films avec Randolph Scott... c'est peut-être Randolph Scott, non ? Tu mets Humphrey Bogart, ça a tout de suite plus de gueule... (en-dehors de la comparaison des mérites Huston / Sturges). | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 23 Sep 2012 - 23:49 | |
| Sous le ciel de l'orient (China Sky, Roy Enright, 1945) Pendant que le gentil peuple chinois est attaqué par la méchante armée japonaise, un médecin américain est partagé entre son épouse antipathique et une infirmière compatissante. Quel sera la position du missionnaire devant ce dilemme ? Vous ne le saurez pas en ne regardant pas ce piètre film de propagande, adapté de Pearl Buck et tourné à la fin de la guerre, et vous n'aurez aucun motif de le regretter. Mais vous aurez perdu une perdu une bonne occasion de vous amuser en découvrant Anthony Quinn grimé en asiatique. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 24 Sep 2012 - 16:15 | |
| - eXPie a écrit:
- traversay a écrit:
- Randolph Scott et ses petits camarades assurent l'essentiel sans forcer. Pas de quoi grimper aux rideaux surtout comparé au Trésor de la Sierra Madre tourné par Huston, l'année précédente, au profil similaire.
Le problème principal des films avec Randolph Scott... c'est peut-être Randolph Scott, non ? Tu mets Humphrey Bogart, ça a tout de suite plus de gueule... (en-dehors de la comparaison des mérites Huston / Sturges). tu crois qu' H. Bogart aurait sauver le film ? Sur que A. Quinn en Asiatique ça marque ! | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 24 Sep 2012 - 20:04 | |
| - Bédoulène a écrit:
- eXPie a écrit:
- traversay a écrit:
- Randolph Scott et ses petits camarades assurent l'essentiel sans forcer. Pas de quoi grimper aux rideaux surtout comparé au Trésor de la Sierra Madre tourné par Huston, l'année précédente, au profil similaire.
Le problème principal des films avec Randolph Scott... c'est peut-être Randolph Scott, non ? Tu mets Humphrey Bogart, ça a tout de suite plus de gueule... (en-dehors de la comparaison des mérites Huston / Sturges). tu crois qu' H. Bogart aurait sauver le film ?
Sur que A. Quinn en Asiatique ça marque ! Disons que quelqu'un comme Bogart peut faire qu'un mauvais film ne paraîtra pas si mauvais, alors que Randolph Scott pourrait faire passer un bon film pour un film seulement passable... Il y a une différence d'intensité, mais c'est peut-être uniquement un ressenti illogique, dû au fait que quand on voit un acteur, il y a tous les autres films dans lesquels il a joué et qu'on a vu, comme des strates empilées... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 23 Oct 2012 - 20:59 | |
| L'homme de l'Arizona (The tall T, Budd Boetticher, 1957) Un petit western pas mal du tout avec son intrigue à deux dollars et sa violence nonchalante. Le style incisif de Boetticher n'a besoin que des grands espaces, magnifiés par le technicolor, et d'un brin de psychologie, sommaire, mais c'est mieux que rien, pour s'épanouir. Le point faible : l'interprétation anémiée de Randolph Scott et de Maureen O'Sullivan. Ca manque cependant de fièvre et de rythme. Eh oui, c'est un Boetticher pas un Ford. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 27 Oct 2012 - 20:14 | |
| La longue nuit de 43 (La lunga notte nel' 43, Florestano Vancini, 1960) A Ferrare, une rafle de miliciens de la Réublique de Salo fait une dizaine de morts. Vancini s'est inspiré de ce fait réel pour un film prenant, qui dénonce la lâcheté et l'oubli. L'histoire sentimentale, pour une fois, n'est pas en trop et donne encore davantage de force à ce mélodrame qui ne manque pas de courage sur une page d'histoire peu glorieuse de l'histoire italienne. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 27 Oct 2012 - 22:10 | |
| Pages galantes de Boccace (Decameron Nights, Hugo Fregonese, 1953) Où l'on retrouve le couple vedette de Lettre à une inconnue, Joan Fontaine et Louis Jourdan. Trois histoires inspirées par la vie et les contes de Boccace. Libertinage et vertu s'affrontent dans des duels à fleurets mouchetés. Le traitement hollywoodien fait peine à voir tant il ne reste presque rien de la fantaisie et de la verve coquine de l'auteur. | |
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