Festival de cinéma de La Rochelle

sentinelle a écrit:

traversay a écrit:

Un western cévenol perdu dans une abstraction confuse. Euh oui, Mads Mikkelsen est très bon.

Comme toujours

Parfaitement  

Heyoka a écrit:

sentinelle a écrit:

traversay a écrit:

Un western cévenol perdu dans une abstraction confuse. Euh oui, Mads Mikkelsen est très bon.

Comme toujours

Parfaitement  

Je suis tout à fait de votre avis! 

      

Merci traversay pour ce compte-rendu.  

traversay a écrit:

Es-tu vraiment objective, sentinelle (oups) ?  

Heyoka a écrit:

sentinelle a écrit:

traversay a écrit:

Un western cévenol perdu dans une abstraction confuse. Euh oui, Mads Mikkelsen est très bon.

Comme toujours

Parfaitement  

coline a écrit:

Je suis tout à fait de votre avis! 

Tu as ta réponse cher Traversay, toutes générations confondues  
Mais étrangement très féminine  

J'ai vu le film en avant-première et il s'exprime en français, un peu curieux tout de même tant sa diction est un peu plate du coup.
Un film qui repose beaucoup sur l'aura et la présence de l'acteur d'ailleurs, le réalisateur l'ayant choisi expressément pour cela, de façon à pouvoir avoir recours à quelques ellipses. Par exemple, il n'explique pas pourquoi les gens le suivent dans son désir de justice, le charisme qu'il dégage est censé nous le faire comprendre d'emblée... tant il est vrai qu'on le suivrait partout cet homme-là.

sentinelle a écrit:

Par exemple, il n'explique pas pourquoi les gens le suivent dans son désir de justice, le charisme qu'il dégage est censé nous le faire comprendre d'emblée... tant il est vrai qu'on le suivrait partout cet homme-là.

C'est pas faux.  

sentinelle a écrit:

Un film qui repose beaucoup sur l'aura et la présence de l'acteur d'ailleurs, le réalisateur l'ayant choisi expressément pour cela, de façon à pouvoir avoir recours à quelques ellipses. Par exemple, il n'explique pas pourquoi les gens le suivent dans son désir de justice, le charisme qu'il dégage est censé nous le faire comprendre d'emblée... tant il est vrai qu'on le suivrait partout cet homme-là.

C'était déjà comme ça dans le livre de Kleist (fil ici). Le héros commet des massacres : les gens ne lui en veulent même trop, puisqu'il a été obligé de les commettre pour obtenir justice, du coup, les responsables sont ceux qui sont à l'origine de l'injustice.
Il est droit, honnête, et les gens le suivent. (les brigands en profitent pour se servir au passage). Il sacrifiera tout, y compris sa vie s'il le fallait, pour l'idée de justice. Ça doit impressionner.
(mais je n'ai pas encore vu le film, sans doute différent du livre).

Il y a quelque chose de limite métaphysique dans ce personnage, un homme qui vit sa passion de la justice jusqu'au bout. Ce n'est plus la passion du Christ mais la passion de Michael Kohlhass. Un personnage hermétique auquel on a bien du mal à s'identifier. c'est un écueil du film d'ailleurs, qui fait que nous restons toujours en spectateur, comme en dehors. Ce que tu en dis à propos de la nouvelle colle assez bien au personnage du film en tout cas. La photo du film est très belle. Et même  s'il nous laisse un peu dubitatif en fin de projection, j'ai appris à l'apprecier de plus en plus au fil du temps qui passe. L'interview du realisateur après la projection aide aussi à mieux l'appréhender.
Un film qui se mérite et qui ne se donne pas d'emblée, on peut dire que le réalisateur n'a pas fait dans la facilité : un héros pour lequel on éprouve aussi peu d'empathie n'aide pas à l'adhésion du spectateur. Petit conseil en passant, il vaut mieux le voir bien reposé aussi.
J'ai revu la bande-annonce au cinema depuis et j'ai même eu envie de le revoir.

Merci Traversay!!!
Je pensais à toi en regardant Fucking Åmål dont tu avais parlé il y a bien dix ans, et me demandais quand on aurait le compte-rendu de La Rochelle de cette année!

Marie a écrit:

Merci Traversay!!!
Je pensais à toi en regardant Fucking Åmål dont tu avais parlé il y a bien dix ans, et me demandais quand on aurait le compte-rendu de La Rochelle de cette année!

J'aime beaucoup ce film, Marie. J'ai été plus raisonnable cette année à La Rochelle, ça ne valait pas le coup de faire une "quotidienne". J'ai raté le meilleur film, visiblement, Grand Central. On en reparlera. Je t'embrasse.

Si, si, cela valait le coup une quotidienne.  

Mais je comprends bien que tu n'avais pas envie.  

Arabella a écrit:

Si, si, cela valait le coup une quotidienne.  

Mais je comprends bien que tu n'avais pas envie.  

C'est vrai, j'y ai gagné quelques heures de sommeil en plus  

dites moi que le film de Michael Kohlhass ne ressemble pas à la bande-annonce ?  

Oui on peut craindre le pire, je l'ai vue cet apreme
Visages artificiellement noircis, traits tirés comme il faut, chevelure en bataille...

J'ai absolument adoré Michael Kohlhaas (vu au festival de Paris. Et pas trouvé le temps d'en parler).