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 Petite chronique du cinéma japonais

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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyMer 12 Aoû 2009 - 13:53

le hotlinking ne marche pas pour l'image qui accompagne La tragédie du japon Wink

Excellent souvenir de Kwaidan et de Hara-kiri... qui sont donc du même réalisateur, on apprend des choses sur ce forum cat
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyMar 18 Aoû 2009 - 15:48

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Imamurap

Citation :
Shōhei Imamura (今村 昌平) est né le 15 septembre 1926 à Tōkyō au Japon et mort le 30 mai 2006 des suites d'un cancer du foie.
Figure de la nouvelle vague japonaise, il fut découvert en France au début des années 1960 avec La Femme insecte (Nippon konchuki, 1963). Il reçut deux Palmes d'Or au Festival de Cannes : la première en 1983 pour La Ballade de Narayama et la seconde en 1997 pour L'Anguille (Unagi), obtenu ex aequo avec Le Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami.

* 1958 : Désir volé (Nusumareta yokujo)
* 1958 : Devant la gare de Nishi-Ginza (Nishi Ginza ekimae)
* 1958 : Désir inasouvi (Hateshinaki yokubo)
* 1959 : Mon frère ainé ( Nianchan) Nianchan
* 1961 : Cochons et cuirassés (Buta to Gunka )
* 1963 : La Femme-insecte (Nippon Konchuki )
* 1964 : Désir meurtrier ( 赤い殺意 , Akai satsui )
* 1966 : Le Pornographe (Introduction à l'antropologie) Jinruigaku Nyumon : erogotoshitachi yori
* 1968 : L'évaporation d'un homme (Ningen Johatsu)
* 1968 : Profonds désirs des dieux (Kamigami no Fukaki Yokubo )
* 1970 : L'Histoire du Japon d'après-guerre raconté par une hôtesse de bar (Nippon Sengoshi – Mada) mu Onboro no Seikatsu
* 1971 : En suivant ces soldats qui ne sont pas revenus (Mikikanhei o Otte )
* 1972 : J'ai envie d'aller au loin ; mon Shimokita (Toku e Ikitai )
* 1972 : Les pirates de Bubuan (Bubuan no Kaizoku )
* 1973 : Karayuki-san, ces dames qui vont au loin (Karayuki-san )
* 1973 : Muhomatsu revient au pays natal (Muhomatsu Koyo ni Kaeru )
* 1975 : A la recherche des soldats perdus II (Zoku Mikikanhei o Otte ),
* 1979 : La vengeance est mienne (Fukushu Suruwa ware ni Ari )
* 1981 : Why Not? ( Eejanaika)
* 1983 : La Ballade de Narayama (Narayama Bushi-Ko)
* 1987 : Zegen, le seigneur des bordel (Zegen )
* 1989 : Pluie noire (Kuroi ame )
* 1997 : L'Anguille (Unagi )
* 1998 : Kanso Sensei (Dr Akagi)
* 2001 : De l'eau tiède sous un pont rouge (Akai Hashi no Shita no Nurui Mizu)
* 2002 : 11'09"01 film collectif (section Japon)

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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyMar 18 Aoû 2009 - 16:07

Désir innasouvi (1958).
Une sorte de Pigeon ou de Tueurs de dames à la japonaise. Cette histoire de pieds nickelés creusant un tunnel pour mettre la main sur un stock de morphine est traité de façon burlesque par Imamura qui en fait un conte cruel et fatal. L'une des seules occasions de rire devant une oeuvre du cinéaste.
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 3

Cochons et cuirassés (1961).
Imamura applique sa préoccupation principale : "marier la partie inférieure du corps humain et la partie inférieure du corps social." Il flotte comme un parfum d'apocalypse porcine dans ce film inénarrable et infréquentable du plus iconoclaste des cinéastes japonais. Entre prostitution et guerre des gangs, Imamura dresse un portrait effrayant du Japon de l'après-guerre, marqué par un anti-américanisme violent. Puissant et parfois confus pour les spectateurs occidentaux.
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 473_box_348x490_w100

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 474_box_348x490_w100
La femme insecte (1963).
Portrait d'une Madame Claude nippone, de son village reculé à la grande ville où règne le capitalisme le plus débridé. Imamura inscrit fortement l'itinéraire de son héroïne dans l'histoire du Japon et fait montre de son cynisme habituel ne reculant pas devant les scènes les plus sordides. Son art de l'ellipse temporelle (qu'il partage avec d'autres grands de son pays, de Naruse à Mizoguchi), est époustouflant.
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyMar 18 Aoû 2009 - 16:30

L'appel au meurtre (1964).
Sombre évocation de la vie d'une femme harcelée par un cambrioleur/violeur et son mari qui la traite comme une servante plutôt qu'une épouse. Regard d'entomologiste, mise en scène abrasive, le film refuse les facilités du mélodrame pour aller au plus noir de l'âme humaine. Une atmosphère étrange et mortifère baigne cet appel au meurtre.

Profond désir des dieux (1968).
2h52 dans une île perdue du Pacifique où l'on adore encore des dieux cruels. Le bon sauvage de Rousseau en prend pour son grade dans ce film complètement givré qui multiplient scènes incestueuses et possessions démoniaques. Une oeuvre monstrueuse, primitive, tellurique et assez inégale où Imamura se livre sans retenue.
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Profound_Desire_of_the_Gods_1968

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 A0001104
L'évaporation de l'homme (1967).
A première vue, un documentaire sur la disparition inexpliquée d'un homme, à travers les interviews de ses proches. De fait, il s'agit d'une fiction au style très particulier où les dialogues ne correspondent pas aux images et où les interviewers deviennent à leur tour les personnages principaux personnages. Bref, un documenteur fascinant et totalement déstabilisant.
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyVen 28 Aoû 2009 - 22:30

Vient de paraître : Le Cinéma Japonais, de Stuart Galbraith, chez Taschen.
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Cj978310

Le mot de l'éditeur :
Citation :
Au-delà de Kurosawa À la découverte de l’œuvre des plus grands cinéastes japonais Il n’y a pas si longtemps que l’occident ne se contente plus d’observer le cinéma japonais par le petit bout de la lorgnette. Pendant des années, les occidentaux qui s’y intéressaient ont dû se contenter de quelques œuvres d’Akira Kurosawa, de quelques vieilles copies de Kenji Mizoguchi ou Yasujiro Ozu, de rares films d’animation ou de monstres mal doublés. Beaucoup de grands cinéastes comme Mikio Naruse ou Keisuke Kinoshita sont restés inconnus en Occident, et comédies ou comédies musicales sont rarement sorties d’Asie. Ce livre remet les pendules à l’heure du Japon en offrant une histoire détaillée du cinéma japonais, illustrée par une superbe sélection d’affiches et de photographies.

On peut un peu feuilleter le livre ici.
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyVen 28 Aoû 2009 - 22:41

Merci beaucoup pour ce lien, eXPie. Very Happy
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyVen 28 Aoû 2009 - 22:48

eXPie a écrit:
Vient de paraître : Le Cinéma Japonais, de Stuart Galbraith, chez Taschen.
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Cj978310

Avec en couverture une belle image de la trilogie Samourai (adaptée de La pierre et le sabre et actuellement cerclée). Wink
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyMar 1 Sep 2009 - 16:51

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Uchida

Tomu Uchida de son vrai nom Tsunejirō est né le 26 avril 1898 à Okayama et mort le 7 août 1970, a travaillé comme réalisateur depuis 1926. Ce n'est que depuis peu que le cinéaste est connu en France, notamment grâce au coffret sorti en mars dernier chez Wild Side Video.

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Tomu_ushida_coffz2

Meurtre à Yoshiwara (1962).
Jirozaemon, riche et honnête artisan, cherche une épouse. Mais son extrême laideur fait fuir les femmes. Ses clients à Edo lui arrangent une rencontre, mais en vain. On décide alors de distraire le malheureux à Yoshiwara, le quartier des plaisirs. Là-bas, seule une prostituée de bas étage accepte la compagnie du 'monstre', qui s'en émeut. Elle lui promet même le mariage s'il l'aide à devenir une grande geisha. Jirozaemon se ruine pour elle, avant de réaliser que le tout Yoshiwara s'est moqué de lui.
Grande maîtrise de Uchida dans ce film comique dans un premier temps, littéralement déchaîné dans ses dernières minutes, d'anthologie.


Le détroit de la faim (1965).
Dans l'immédiat après-guerre, un prêteur sur gages d'Iwanai (Hokkaido) est assassiné avec toute sa famille. Le même jour, un terrible naufrage a lieu au large de Hakodate, le port que les criminels ont rejoint pour franchir le détroit. Un seul survivra à la traversée ; il rencontrera ensuite Yaé, une prostituée qui couvrira sa fuite. Celle-ci le retrouve fortuitement dix ans plus tard. Mais l'homme, devenu entre-temps industriel respectable, est embarrassé par la réapparition de Yaé, la dernière trace de son passé.
Une double enquête policière guide ce film passionnant malgré sa durée de 3 heures. Parce que le scénario y est diabolique et d'une intelligence constante, parce qu'il y est question du Japon de l'après-guerre et de la misère qui y règne, parce qu'on ne peut s'empêcher de penser au grand Kurosawa (Entre le ciel et l'enfer).


Dernière édition par traversay le Ven 30 Oct 2009 - 0:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyDim 6 Sep 2009 - 13:33

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 61264

Masahiro Shinoda estné le 9 mars 1931 à Gifu. Il été assistant de Yasujirō Ozu avant de devenir lui-même réalisateur en 1960. Ses premiers scénarios furent écrits par Shuji Terayama.


Assassinat (1964).
Un thriller politique assez complexe pour qui connait mal l'histoire du Japon. Beau mais un peu difficile à suivre.

Fleur pâle (1964).
Un film de yakuzas au style melvillien. Pas un polar au sens strict du terme, plutôt un film noir, épuré à l'élégance discrète, à la mise en scène fluide.

La guerre des espions (1965).
Fascinant film historique, dans l'univers des samouraïs. L'héroïque y côtoie l'absurde dans cette oeuvre plus abstraite que bourrée d'action.

Punishment island (1966).
Une île battue par les vents, des secrets resurgis du passé, une vengeance à accomplir. Atmposphère sourde et délétère dans ce film somptueux.

Double suicide à Amijima (1969).
Une théâtralité assumée et revendiquée. L'histoire est classique : la courtisane et l'homme marié amoureux jusqu'à la mort. Une surdramatisation rend le film plutôt ennuyeux.


Dernière édition par traversay le Lun 26 Oct 2009 - 23:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyJeu 10 Sep 2009 - 19:46

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 140292
Kiju (Yoshishige) Yoshida, né en 1933, est toujours en activité, son dernier film, un documentaire, date de 2004. Il est une des principales figures de la nouvelle vague japonaise.
Bon à rien (1960), son premier film, rappelle par certains aspects I Vitelloni de Fellini, dans sa description d'une jeunesse oisive et désabusée.
La fin d'une douce nuit (1961) est le portrait d'un arriviste obsédé par l'argent. Avec son montage coupant comme un diamant, c'est un film fascinant de maîtrise.
La source thermale d'Akitsu (1962), film élégiaque, doté de travellings moelleux, évoque des amours contrariées sur une vingtaine d'années. Très proche des chefs d'oeuvre de Naruse.
Après cela, Yoshida va s'installer dans un cinéma plus contemplatif, souvent glacé et cynique, qui n'est pas sans similitude avec l'Antonioni du Désert rouge. Le lac de la femme (1966), Flamme et femme (1967), Adieu clarté d'été (1968), Amour et neige (1968) et Eros et massacre (1969) sont plastiquement superbes mais prodigieusement ennuyeux pour qui ne supporte pas l'abstraction au cinéma.

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 > Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Eros_massacre Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Akitsu
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyVen 2 Oct 2009 - 23:04

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 39083

Passion (Manji, Yasuzo Masumura, 1964).
Enfin vu ce film de Masumura à la réputation sulfureuse, pour sa vision très débridée (pour l'époque) d'une relation homosexuelle féminine. Plus justement, il faudrait parler d'un rapport à 4 entre la femme fatale (Ayako Wakao, aoooooooooooouh !), son amant, la femme qu'elle séduit et le mari d'icelle. Qui manipule qui, telle est la question (parce qui couche avec qui, trop facile). Comme toujours chez Masumura, tout est extrêmement ambigü, pervers et ludique. Et filmé avec une sensualité troublante, au rasoir (très électrique) et un romantisme vénéneux et mortifère. Ah, au fait, c'est tiré de l'oeuvre de Tanizaki.
Personnellement, je place le film un cran en dessous de La bête aveugle et de L'ange rouge. Mais pas loin.

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Manji_1-b8896 Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Manji_2-17f68 Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 Manji_0-90207
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyLun 26 Oct 2009 - 23:09

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 35

La musique (Ongaku, Yasuzo Masumura, 1972).
A partir des années 70, Masumura perd un peu la main et se perd dans des oeuves alimentaire où son érotisme raffiné devient, libéralisation des moeurs obligent, explicite et, forcément, moins intéressant. La musique du titre symbolise l'orgasme, celui que Reiko, l'héroïne du film, ne plus atteindre. S'ensuivent un certain nombre de séances chez un psychanaliste où les névroses de la dame (qui adorent jouer avec des ciseaux géants et découper du papier fébrilement) vont se dévoiler peu à peu. Un vrai catalogue de sexologie : inceste, voyeurisme, nécrophilie, impuissance etc. Masumura cherche à choquer avec cette relation entre frère et soeur non consommée (ou peut-être que si, justement) mais bon, c'est un peu grotesque parce que dépourvu du mystère qui fait la substance de ses films des années 50/60. Pris au deuxième ou troisième degré, c'est à dire comme une parodie de toutes les thèses freudiennes, le film est plutôt réjouissant. Pas sûr que c'était le but du cinéaste mais c'est une manière amusante d'envisager ce film très mineur de la carrière de Masumura.
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyJeu 29 Oct 2009 - 22:50

Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 1

L'homme qui ne vécut que pour aimer (Yasuzo Masumura, 1961).
C'est un peu Candide au pays des samouraïs que ce film historique de Masumura. Le héros de ce conte drolatique n'a qu'un but : rendre toutes les femmes du Japon heureuses et il parcourt tout le pays affrontant moult dangers et s'en sortant toujours par quelque artifice singulier.
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 4

Ce road-movie étonnant professe à sa façon une certaine philosophie de vie, épicurienne et joviale, dans un pays où les hommes sont tous obsédés par l'argent, symbole de reconnaissance sociale. Tour à tour vagabond, moine, taulard, notre héros, fils de notable, ne vit que pour le plaisir des sens séduisant des femmes, qu'à l'inverse des autres, il ne considère pas comme des "marchandises".
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 5

Ici, les samouraïs sont déchus, leurs lames rouillées ne servent plus qu'à protéger les puissants. Quant aux femmes, elles sont violées, vendues, voire abandonnées quand elles sont trop vieilles.
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 7

A la fin du film, fatigué par l'avidité et la cruauté des hommes japonais, notre Candide embarque vers d'autres rives avec pour but de découvrir une île qui ne serait peuplée que de femmes. Léger mais lucide et facilement transposable dans le Japon consumériste des années 60, ce conte cruel de Masumura est tourné dans un technicolor somptueux et mis en scène de façon limpide. Atypique dans l'oeuvre de Masumura, où la femme est souvent castratrice, L'homme qui ne vécut que pour être aimé est un vrai régal de cinéphile.
Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 6
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyJeu 29 Oct 2009 - 23:35

traversay a écrit:
La musique (Ongaku, Yasuzo Masumura, 1972).
Là, c'est adapté de Mishima...

Il faudra que je vois Passion... Le livre (Svastika) était pas mal du tout, et les deux films cités (La bête aveugle et L'ange rouge) vraiment bien...
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 3 EmptyVen 30 Oct 2009 - 0:15

eXPie a écrit:
traversay a écrit:
La musique (Ongaku, Yasuzo Masumura, 1972).
Là, c'est adapté de Mishima...

Il faudra que je vois Passion... Le livre (Svastika) était pas mal du tout, et les deux films cités (La bête aveugle et L'ange rouge) vraiment bien...


Passion, oh oui, et aussi La femme de Seisaku dans un registre plus réaliste. Plus j'avance dans l'oeuvre de Masumura et plus je l'aime (derrière Naruse, Ozu, Mizoguchi et Kurosawa, quand même).
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