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 Petite chronique du cinéma japonais

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traversay
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traversay
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyMar 28 Aoû 2012 - 21:48

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Les enfants de la ruche (Hachinosu no kodomokashi, Hiroshi Shimizu, 1948)
Un soldat démobilisé et sans endroit où aller prend sous son aile une dizaine d'orphelins dépenaillés. Les voici partis sur les routes, avec de petits boulots, de temps à autre, pour assouvir leur faim. Un road-movie dans les campagnes et les forêts du Japon de l'après-guerre où la prostitution et le marché noir semblent les seules activités rentables. Shimizu, dont les quelques films connus, et encore principalement dans les pays anglo-saxons, datent des années 30, est un cinéaste qu'il est difficile de rattacher aux quatre grands du cinéma nippon classique : Ozu, Naruse, Mizoguchi et Kurosawa. Il se situe à part, dans l'innocence et la pureté, malgré les drames, presque dans l'insouciance, en tous cas dans l'espérance de jours meilleurs. C'est vrai aussi dans la forme, qui n'est pas du tout celle du néo-réalisme italien auquel on pourrait hâtivement le rattacher. Très bon film.

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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyMar 28 Aoû 2012 - 22:16

traversay a écrit:
Shimizu, dont les quelques films connus, et encore principalement dans les pays anglo-saxons, datent des années 30, est un cinéaste qu'il est difficile de rattacher aux quatre grands du cinéma nippon classique : Ozu, Naruse, Mizoguchi et Kurosawa. Il se situe à part, dans l'innocence et la pureté, malgré les drames, presque dans l'insouciance, en tous cas dans l'espérance de jours meilleurs. C'est vrai aussi dans la forme, qui n'est pas du tout celle du néo-réalisme italien auquel on pourrait hâtivement le rattacher. Très bon film.
Ah, j'ai plusieurs films de lui en stock. Je vais les faire monter dans ma PAV (Pile A Voir). Very Happy
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyMer 29 Aoû 2012 - 0:19

Attention, il y a plusieurs Shimizu Very Happy
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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptySam 10 Nov 2012 - 20:36

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Chantez, jeunes gens (Utae wakado-tachi, Keisuke Kinoshita, 1963)
Portrait d'une jeune désenchantée qui ne se retrouve pas dans le Japon des années 60. Pas d'avenir, pas d'espoir, pas de rêves. Avec son scénario à la dérive, ses considérations mi-drolatiques, mi-désabusées, sa fraîcheur de ton, le film semble adresser un immense clin d'oeil à la Nouvelle Vague, sur le thème de "J'sais pas quo faire ! Qu'est-ce que j'peux faire ?." C'est assez incongru, surtout de la part d'un cinéaste aussi classique que Kinoshita, sans doute désireux de se mettre à la page dans le sillage des Oshima et Yoshida.

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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyLun 26 Nov 2012 - 9:51

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Feux d'artifices sur la mer (Umi no hanabi, Keisuke Kinoshita, 1951)
A partir d'un contexte social fort, qui laisse présager une oeuvre engagée et radicale, le film se perd rapidement dans une multitude d'intrigues, la plupart sentimentales et lacrymales. Kinoshita, d'ordinaire plus rigoureux, est incapable de mettre un peu d'ordre dans ce fourbi mélodramatique.

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MessageSujet: Re: Petite chronique du cinéma japonais   Petite chronique du cinéma japonais - Page 7 EmptyJeu 28 Fév 2013 - 21:50

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Confessions d'une épouse (Tsuma wa kokuhaku suru, Yasuzo Musumura, 1961)
Accident de montagne. Une femme coupe la corde qui le reliait à son mari âgé pour se sauver. A l'autre bout de la corde, son amant présumé. Film de procès d'une extrême sophistication qui use avec une grande intelligence de flashbacks, à l'intérieur desquels s'insèrent d'autres flashbacks. Masumura montre sa maîtrise du mélodrame noir et romantique au goût de mort, à l'instar d'un Sirk ou d'un Siodmak. C'est aussi un superbe portrait de femme, qui revendique son droit au plaisir (un rôle en or pour Ayako Wakao). Masumura fera bien plus fort plus tard dans le registre du voyeurisme, de l'amour absolu et de la tragédie (Tatouage, Passion, La bête aveugle) mais Confessions d'une épouse impose déjà une griffe acérée, perverse et radicale.

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