Avez-vous un psy?

Je trouve qu'elle est encore relativement présente dans les médias, dans l'imaginaire collectif et même...dans les études de psychologie.

Plebiscitée la psy? Je dirais "oui", Mephistophélès, car il appartient au genre humain ( et encore plus à la société contemporaine) de se trouver plus à l´aise relié à un reseau de pensée, que tout seul, en outsider ou freelance. D´ou l´acceptation plus facile d´une prise en charge thérapeutique ou coach pour les uns que pour les autres. On a le choix. Mais le vertige de liberté doit être plus fort pour ceux qui pratiquent le sport de la singularité.

C'est surtout le symptôme de l’individualisme qui pourrait expliquer cette omniprésence
de la psychanalyse, et de la psychologie.. Les gens se tournent sur eux, sont mis en perpétuelle
compétition avec les autres, en refusant beaucoup de communiquer.. par conséquent, on recherche
un soutien externe à soi, se sentant seul face à la difficulté du monde. Il suffirait simplement de
parler quelques minutes avec un ami, ou avec soi même pour comprendre qui nous sommes,
ce dont nous avons besoin sans dépenser de l'argent. Il n'est pas facile de se poser des questions
surtout depuis que l'on nous fait croire que nous ne sommes que des "machines" à produire et
à consommer..

C'est pas très clair, j'ai l'impression

L' homme est faible et vulnérable et il a parfois de de tuteur et parfois meme de quelqu' un qui l' aide à se mouvoir et avancer. Ou qui prenne en charge quelque chose qui pèse sur lui, consciemment ou non.

Les pretres ont joué ce role parfois, ou les shamans, Parfois meme un bon médecin généraliste. Ou mema un individu. Un ami. Mais parfois certaines confidences se font avec un parfait étranger.

Je me souviens d' une époque où je voyageais souvent en train. Il m' est arrivé de partager des conversations intimes avec des voyageurs. Il suffisait d' etre patient et à l' écoute. Une fois arrivés, chacun partait chez soi, mais avec un poids en moins et la quasi certitude que personne d' autre ne serait au courant. J' ai compris que c' est cette sorte d' impunité
qui favorisait la confidence

Je pense quand meme que parfois, une analyse peut bien se passer. Une rencontre qui peut etre belle. Je pensais à JB Pontalis, qui vient juste de mourir. Mais l' inverse est malheureusement vrai. Certains, après avoir confié quelque chose qu' is portaient secrètment en eux se sentent soudai, mis à nu, plus vulnérables qu' avant, et il est arrivé qu' il s' ensuive un suicide.

san.romain a écrit:

Il suffirait simplement de parler quelques minutes avec un ami

Je ne suis pas d'accord du tout pour faire peser sur les amis ou la famille le poids de notre mal-être, s'il est profond. Ou alors juste pour demander un conseil afin d'être dirigé vers une personne compétente pour nous aider.
Bon...mais cela dépend aussi de l'âge que l'on a...Si l'on est un ado ou très jeune, il vaut mieux pouvoir en parler aux parents...
Mais nos proches ne sont pas à même de nous aider, ils ne sont ni compétents ni objectifs. Et surtout, pitié pour eux! Nous ne pouvons pas leur imposer notre souffrance! Ce serait une chose terrible !

Quant à ceux qui abusent des oreilles attentives sur la durée, ils finissent toujours dans la solitude parce que, à la longue, ce n'est pas supportable! Nous en connaissons tous, non?
Ce n'est pas manquer d'empathie et de bonté, mais c'est savoir dire Stop!
Je le dis peut-être de façon si nette parce que j'ai fait les frais plusieurs fois de mon oreille trop attentive, de mon caractère d'éponge ou de bonne pâte! Certains de ceux qui m'ont "pompée", usée, m'en veulent sans doute aujourd'hui d'avoir un jour dit "ça suffit!". Et ils ne vont toujours pas mieux, ils sont même de plus en plus seuls...parce que je n'ai pas été la seule à réagir ainsi!...Ils en ont usé d'autres, ils en veulent au monde entier!
Ils peuvent même faire peser sur les épaules des autres une culpabilité.

Si le mal-être n'est que passager, évidemment, on peut se confier à un proche et discuter avec lui. Mais s'il est profond, on ne peut s'adresser qu'à un professionnel et payer forcément, c'est son métier, c'est lui qui a la compétence (enfin, en principe!), son objectivité, son savoir, sa neutralité, son regard distancié...

Quant à révéler un mal-être à quelqu'un de passage, je n'ose même pas y songer...Si c'est le résultat d'un incident, une contrariété passagère, à chaud, oui...Mais quelque chose d'important, durable et profond? Non .

* J'ai l'air d'une vieille revêche, ce que j'espère ne pas être...Vous avez compris que je parle d'expérience(s) (pénibles)?

Tu as raison Bédoulène... Pour ma part, je suis déjà à peine capable de parler réellement à un médecin qui a pourtant pour rôle de m'écouter que je me voie mal m'épancher des heures et librement à quelqu'un avec qui j'espère faire un bout de chemin dans la vie...

Que penser du Prozac ?

Spoiler:

colimasson a écrit:

Que penser du Prozac ?

Je pense plus de bien d'un bon psy que du Prozac !

shéhérazade a écrit:

colimasson a écrit:

Que penser du Prozac ?

Je pense plus de bien d'un bon psy que du Prozac !

Entièrement d'accord !
Mais certaines pathologies(notamment le trouble bipolaire) se trouvent malgré tout "réguler" par les antidépresseurs , voire neuroleptiques ...... et la pharmacopée permet à certaines personnes de pouvoir vivre une vie "normale" ......

Ensuite s'il ne s'agit que d'un mal-être , lié à un état de dépression chronique ou passager , le traitement thérapeutique fondamental me semble la psychothérapie encore que celle ci soit adaptée à l'individu ..... une "béquille" passagère avec un soin médicamenteux est quelquefois positif mais pas incontournable ....Et puis en matière d'antidépresseurs il faut savoir aussi qu'il y en a une quantité incroyable , et que ceux ci ne sont pas sans effets secondaires difficiles souvent à supporter les premières semaines ..... et que bien souvent il faut tâtonner longtemps avant de trouver la bonne molécule et le bon dosage !!!!!!!!! Bref !!!!!(et qu'on "engraisse" encore ses fichus labos mais chut ....ça s'est une autre histoire !!!)


les médecines "alternatives" proposent d'autres solutions : phytothérapie (millepertuis entre autres....) , homéopathie....... hypnose ....... et tant encore ! mais attention aux charlatans qui s'enrichissent facilement (un bon filon que celui là vu le mal être dans nos sociétés occidentales !) .....
On pourrait encore parler de "développement personnel" bien tendance ......


Dans tout cela il peut y avoir du bon certes , d'ailleurs si je peux en parler c'est que j'ai fouillé la question pour trouver .......
Ma vérité d'aujourd'hui Coli : un bon thérapeute en qui nous puissions avoir confiance et qui ne sera là que pour nous accompagner à faire un travail sur nous- mêmes !!!
Et puis et puis ........ le sport avec les fameuses endorphines , antidépresseurs naturels !!!!
Et surtout ................ les livres !!!!!! excellente thérapie , la meilleure !!!!!!!!

ah j'oubliais aussi le chocolat et Mère Nature !!!!!!

Un reportage avait indiqué que le prozac était un placebo en réalité. Moi j'ai longtemps été sous Atarax cela m'a fait du bien et n'engendre pas de dépendance. Après cela ne soigne pas hors des pathologies particulières comme celles mentionnées par Tina

La seule réponse qu'on puisse te faire, Coli, c'"est que la médecine est une science humaine. Et l'humain est unique. Donc, toute généralité sur un médicament , ou une technique thérapeutique est à prendre avec prudence.

topocl a écrit:

La seule réponse qu'on puisse te faire, Coli, c'"est que la médecine est une science humaine. Et l'humain est unique. Donc, toute généralité sur un médicament , ou une technique thérapeutique est à prendre avec prudence.

Entièrement d'accord Topocl !!!!

eXistenZ a écrit:

Un reportage avait indiqué que le prozac était un placebo en réalité. Moi j'ai longtemps été sous Atarax cela m'a fait du bien et n'engendre pas de dépendance. Après cela ne soigne pas hors des pathologies particulières comme celles mentionnées par Tina

L'atarax n'est pas un antidépresseur et donc ne soigne ..... ça permet juste de se détendre .... C'est vrai qu'il n'y a pas de dépendance mais ça n'agit pas en profondeur , c'est comme un antalgique pour soigner une douleur physique ......Mais bien que je sois plus orientée dans l'éthique sur des aides plus naturelles , lorsque le mal est trop aigue , je pense qu'il serait dommage de refuser par l'allopathie un soulagement temporaire tout en ayant conscience que ça ne guérit pas la source du mal !
j'avoue aussi utiliser certaines béquilles mais chaque individu est unique et il serait dangereux de faire du prosélytisme pour telle ou telle méthode , ou tel produit !
Quant à Prozac qui serait un placebo je ne peux y croire car j'en ai pris et j'ai du abandonner car je le supportais pas !

églantine a écrit:

eXistenZ a écrit:

Un reportage avait indiqué que le prozac était un placebo en réalité. Moi j'ai longtemps été sous Atarax cela m'a fait du bien et n'engendre pas de dépendance. Après cela ne soigne pas hors des pathologies particulières comme celles mentionnées par Tina

L'atarax n'est pas un antidépresseur et donc ne soigne ..... ça permet juste de se détendre .... C'est vrai qu'il n'y a pas de dépendance mais ça n'agit pas en profondeur , c'est comme un antalgique pour soigner une douleur physique ......Mais bien que je sois plus orientée dans l'éthique sur des aides plus naturelles , lorsque le mal est trop aigue , je pense qu'il serait dommage de refuser par l'allopathie un soulagement temporaire tout en ayant conscience que ça ne guérit pas la source du mal !
j'avoue aussi utiliser certaines béquilles mais chaque individu est unique et il serait dangereux de faire du prosélytisme pour telle ou telle méthode , ou tel produit !
Quant à Prozac qui serait un placebo je ne peux y croire car j'en ai pris et j'ai du abandonner car je le supportais pas !

Moi je n'ai pas d'avis j'ai juste dit ce que j'avais lu...Avant j'étais au valium et je n'aimais pas donc j'ai changé pour du plus léger d'où l'atarax accompagné d'une hypnothérapeute. Je n'ai donc pas dit que c'était un anti-dépresseur. D'ailleurs c'est un anxyolétique donc rien à voir. Mais comme le sujet est général sur les psy et les médocs... Un anti dépresseur ne soigne pas plus cela limite les effets de la pathologies, cela cadre.

Sur le prozac :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-prozac-n-aurait-pas-plus-d-effet-qu-un-placebo_470592.html

Comme autres sources il y a mother jones célèbre journal américain, le figaro, le monde,...

eXistenZ a écrit:

églantine a écrit:

eXistenZ a écrit:

Un reportage avait indiqué que le prozac était un placebo en réalité. Moi j'ai longtemps été sous Atarax cela m'a fait du bien et n'engendre pas de dépendance. Après cela ne soigne pas hors des pathologies particulières comme celles mentionnées par Tina

L'atarax n'est pas un antidépresseur et donc ne soigne ..... ça permet juste de se détendre .... C'est vrai qu'il n'y a pas de dépendance mais ça n'agit pas en profondeur , c'est comme un antalgique pour soigner une douleur physique ......Mais bien que je sois plus orientée dans l'éthique sur des aides plus naturelles , lorsque le mal est trop aigue , je pense qu'il serait dommage de refuser par l'allopathie un soulagement temporaire tout en ayant conscience que ça ne guérit pas la source du mal !
j'avoue aussi utiliser certaines béquilles mais chaque individu est unique et il serait dangereux de faire du prosélytisme pour telle ou telle méthode , ou tel produit !
Quant à Prozac qui serait un placebo je ne peux y croire car j'en ai pris et j'ai du abandonner car je le supportais pas !

Moi je n'ai pas d'avis j'ai juste dit ce que j'avais lu...Avant j'étais au valium et je n'aimais pas donc j'ai changé pour du plus léger d'où l'atarax accompagné d'une hypnothérapeute. Je n'ai donc pas dit que c'était un anti-dépresseur. D'ailleurs c'est un anxyolétique donc rien à voir. Mais comme le sujet est général sur les psy et les médocs...

Sur le prozac :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-prozac-n-aurait-pas-plus-d-effet-qu-un-placebo_470592.html

Comme autres sources il y a mother jones célèbre journal américain, le figaro, le monde,...

oh là là c'est vrai ExistenZ que c'est tellement vaste ce sujet ! on n'a pas précisé au départ lorsque COLI a posé sur le Prozac si elle souhaitait uniquement une réponse sur cette molécule ou une ouverture du sujet .....Mais comme je suis très prolixe quelquefois euh ....MEA CULPA !