Un livre/une chanson

C'est marrant.. je connais probablement toutes les chansons de Police, et j'ai certainement chanté le refrain de la chanson suivante quand elle passait à la radio.. mais je ne me suis jamais fait une idée plus précise du texte.. et voilà que j'apprends que

The Police - Don't stand so close to me

est très proche de Nabokov, Lolita

non pas seulement par les lignes:

Just like the old man
in the book by Nabokov

mais le texte parle d'une jeune étudiante qui tombe amoureuse de son professeur et essaie de le tenter..

Sting qui était prof avant de devenir chanteur du groupe a expliqué que cette chanson n'était pas basée sur des expériences personnelles

Ah oui ? Tout ce que j'apprends moi

Je ne suis pas certaine du tout mais Bowie a dû s'inspirer du livre d'Orwell pour

1984

Epi a écrit:

Je ne suis pas certaine du tout mais Bowie a dû s'inspirer du livre d'Orwell pour

mais oui, tout à fait, il a voulu en faire un musical, mais:

Citation :

Bowie wrote this as the theme to a musical version of George Orwell's novel 1984. The musical never surfaced as the Orwell estate would not authorize it, but several of the songs found their way on to Diamond Dogs, most noticeably "Big Brother" and "We Are The Dead."

David Bowie - Big Brother

David Bowie - We are the dead


et la chanson pour le film des Eurythmics n'était pas mal non plus

Eurythmics - Sexcrime 1984

Mais où trouves-tu tout ça Kenavo ?

J'avais l'album Diamond Dogs et j'adorais We are the dead mais je ne me souvenais plus de Big Brother. D'ailleurs, j'ai dû lire 1984 à peu près à la même époque.

Et j'avais oublié cette superbe chanson de Dire Straits

Romeo and Juliet

Même si le texte ne suit pas vraiment celui du Romeo and Juliet de Shakespeare, les références sont quand même très nombreuses.

Epi a écrit:

Mais où trouves-tu tout ça Kenavo ?

chez "on"

Epi a écrit:

Même si le texte ne suit pas vraiment celui du Romeo and Juliet de Shakespeare, les références sont quand même très nombreuses.

je suis encore chez E et tu cours déjà vers R...

mais t'as raison.. belle chanson pour ce fil


aujourd'hui de ma part ce sera


Abba - Eagle

inspiré par Richard Bach - Jonathan Livingston Seagull

Citation :

of which Björn said: "I was trying to capture the sense of freedom that I got from reading that book."

Il y a aussi la chanson de The Cure "Killing an Arab".Un titre qui a fait (un peu)polémique à l'époque de sa sortie.Il s'agit en fait d'un texte inspiré par l'Etranger de Camus...

ladypaname a écrit:

Il y a aussi la chanson de The Cure "Killing an Arab".Un titre qui a fait (un peu)polémique à l'époque de sa sortie.Il s'agit en fait d'un texte inspiré par l'Etranger de Camus...

oui, je l'ai aussi vu sur ce site que j'ai trouvé.. et je ressens encore aujourd’hui un drôle d'embarras avec ce titre.....

Je ne connais pas le texte intégral de la chanson,mais ce titre est pour le moins embarrassant...Ils auraient peut-être pu trouver autre chose...

concernant l'histoire de la chanson, on peut lire chez wikipedia:

Citation :

History
Composer Robert Smith has said that the song "was a short poetic attempt at condensing my impression of the key moments in L'Étranger (The Stranger) by Albert Camus" (Cure News number 11, October 1991). The lyrics describe a shooting on a beach, in which the Arab of the title is killed by the song's narrator; in Camus' story the main character, Meursault, shoots an Arab standing on a beach after staring out at the sea and being overwhelmingly blinded by the sun, reflected on the sea, the sand and the knife the Arab was holding.

The track has a controversial history, since it has often been viewed as promoting violence against Arabs. In the US, The Cure's first compilation of singles, Standing on a Beach (1986), was packaged with a sticker advising against racist usage of the song. It saw controversy again during the Persian Gulf War and following September 11th.[1] "Killing an Arab" was the only single from the Three Imaginary Boys era not to be included on that album's 2004 remaster although it remains available on the album Boy's Don't Cry.

The song was revived in 2005, when the band performed the song at several European festivals. The lyrics, however, were changed from "Killing an Arab" to "Kissing an Arab". Smith added a whole new opening verse when the band performed it at the Royal Albert Hall, London on April 1, 2006 as "Killing Another". The "killing another" lyric has also been used during the 2007-2008 4 Tour.

et les paroles :

Citation :

Standing on a beach
With a gun in my hand
Staring at the sea
Staring at the sand
Staring down the barrel
At the arab on the ground
See his open mouth
But hear no sound

I'm alive
I'm dead
I'm the stranger
Killing an arab

I can turn and walk away
Or I can fire the gun
Staring at the sky
Staring at the sun
Whichever I choose
It amounts to the same

Absolutely nothing

I'm alive
I'm dead
I'm the stranger
Killing an arab

Feel the steel butt jump
Smooth in my hand
Staring at the sea
Staring at the sand
Staring at myself
Reflected in the eyes of
The dead man on the beach

The dead man
On the beach

I'm alive
I'm dead
I'm the stranger
Killing an arab

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

Mais où trouves-tu tout ça Kenavo ?

chez "on"

Sacré "on".

kenavo a écrit:

je suis encore chez E et tu cours déjà vers R...

Je n'avais même pas remarqué que c'était par ordre alphabétique

kenavo a écrit:

Abba - Eagle

inspiré par Richard Bach - Jonathan Livingston Seagull

Je ne connais ni la chanson ni le livre, je t'envie ce "on", il faut absolument que je trouve le même mais apparement, je ne sais pas bien demander

Je connais la chanson Killing an Arab mais j'avoue que je n'ai jamais cherché à connaître les paroles, probablement à cause du titre. Comme quoi...

Epi a écrit:

inspiré par Richard Bach - Jonathan Livingston Seagull Je ne connais ni la chanson ni le livre

hm.. tu n'as pas manqué tant que cela.. livre culte dans les années 70

Citation :

Amazon.fr
Depuis toujours, Jonathan Livingston s'afflige de n'être ni albatros ni pélican, en bref, de n'être doué ni pour le looping ni pour le vol plané. A la consternation de ses parents, il s'entraîne jour et nuit pour améliorer sa vitesse et sa qualité de vol. Le Grand Conseil finit par se réunir et par exclure ce drôle d'oiseau qui ne respecte pas les limites de sa race ! Jonathan en effet ne considère pas le vol comme un vulgaire moyen de déplacement, mais comme la chance d'accéder à la perfection et de donner un sens plus noble à la vie. Sa pénitence se transforme en paradis lorsqu'il rencontre Chiang l'Ancien et les autres exclus assoiffés d'infini. Chiang lui apprend l'absolu, mais aussi la responsabilité, la confiance, l'amour, la liberté.
Tel un Saint-Exupéry américain, Richard Bach est écrivain-aviateur. Cet ancien pilote de l'armée de l'air américaine a pour seule religion le vol qui confère à son regard une perspective salutaire. Jonathan Livingston le goéland - qui rappelle parfois le Petit Prince - lui valut la célébrité dès 1970.

Epi a écrit:

je t'envie ce "on", il faut absolument que je trouve le même

si tu vas être gentille, je vais te le donner un de ces jours

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

inspiré par Richard Bach - Jonathan Livingston Seagull Je ne connais ni la chanson ni le livre

hm.. tu n'as pas manqué tant que cela.. livre culte dans les années 70

Ah dommage, ça a l'air sympa d'après le résumé pourtant.

Kenavo a écrit:

si tu vas être gentille, je vais te le donner un de ces jours

Epi a écrit:

Ah dommage, ça a l'air sympa d'après le résumé pourtant.

je l'ai lu quand j'avais... 15/16 ans.. je ne pourrais pas te dire quel effet cela me donnerait aujourd’hui.. à ce moment là, on devait lire ce livre.. dans ce résumé il est comparé avec Le petit prince.. moi j'ai plutôt l'idée qu'il serait aujourd'hui plus proche d'un Paolo Coelho..
en tout cas cela parle beaucoup de ce goéland qui est tout autre que ses compagnons, qui aime que voler tout au long de la journée et qui parle beaucoup de ce sentiment de liberté et se différencier des autres..
ben, tout ce qu'une adolescente de 16 ans avait besoin pour se sentir justifiée envers les autres qui étaient si différents

Orientale a écrit:

Sam Paradise a ecrit:

Citation :

Je pense à La Ballade de l'impossible d'Haruki Murakami et la chanson Norwegian Wood des Beatles. Tout commence avec cette chanson que le narrateur entend et qui lui rappelle immédiatement un vieil amour. Cette relation est le roman qui suit.

Dans tous les livres de Murakami que j'ai lus, il parle musique et il le fait tres tres bien - c'est soit le jazz (Au sud de la frontiere...), soit le rock(Danse, danse, danse), musique classique et chansons de varieete dans "Kafka sur le rivage".

Je n'ai pas beaucoup de temps, mais je tenais absolument à répondre. Merci et bravo. Merci pour la beauté du post et bravo pour sa pertinence. Si je pouvais, je passerai de suite la nuit à parler de la musique chez Murakami (ancien patron d'une cave à jazz), puis je parlerai de Murakami et l'amour et l'amor à mort, puis de Murakami tout court. Mais il faudrait alors dormir et je ne pourrai pas car le réveil aura sonné. Alors simplement merci et bravo. C'est un grand, un immense auteur (pour moi, le plus grand de nos triste et gais jours).
Alors simplement bonne nuit.

Pareil pour toi Aériale. Merci pour ce beau, doux et musical post.