Le piano bar

Je ne résiste pas à poster le troisième mouvement (en deux parties) de ce quatuor n°15 de Beethoven, qui est pour moi un des plus grands moments de musique de chambre.

Avadoro a écrit:

Je ne résiste pas à poster le troisième mouvement (en deux parties) de ce quatuor n°15 de Beethoven, qui est pour moi un des plus grands moments de musique de chambre

C'est magnifique...


Petit génie devient grand. Benjamin Grosvenor monte monte monte après avoir été un de ces gamins surdoués adulés par les foules. Il vient de sortir un CD Chopin Liszt, Ravel qui vaut l'investissement!



En vidéo: 3e mouvement du concerto pour piano de Britten:



Et un de ses premiers concerts: 5 bagatelles de Carl Vine



Plus tard dans Chopin:

Pas trouvé d'extrait vidéo sur youtube mais je recommande ce disque récent consacré à Hans Sommer (1837-1922) qui devrait séduire les amateurs de musique romantique et post-romantique. C'est une belle découverte grâce au magazine Diapason qui en a fait un de ses diapasons d'or. Je pense qu'Arabella notamment pourrait apprécier.


Couverture du CD d'après Sappho d'Ernst Stückelberg (1897)

Commentaire sur amazon:

Citation :

Amateurs de lieders avec orchestre, vous serez comblés. Cette publication sur le label suisse Tudor est à notre connaissance la seule consacrée exclusivement à Hans Sommer. Le compositeur allemand rejoint les quelques personnalités musicales qui associent leur nom à d'autres sciences. Études de physique, professeur de mathématiques, musicologue, organisateur et promoteur de concerts, il prend une retraite anticipée à 47 ans afin de se dévouer à la musique. Liszt l'encourage, Richard Strauss devient son ami. Né pendant le romantisme allemand, il meurt en pleine révolution schöenbergienne. Les Chants de Sappho op.6 ne sont pas dus à la poétesse grecque mais à la reine de Roumanie qui les publia en 1880. Ils partagent à part égale en qualité d'écriture mélodique, harmonique et d'orchestration avec les morceaux prenant pour base les poèmes de Goethe. Ni du sous-Richard Strauss ou du sous-Mahler, les grands modèles contemporains, Sommer fait tout de même partie des pionniers en matière de chants orchestrés. Le choix des voix de registre grave de Élisabeth Kulman, mezzo soprano rayonnante et Bo Skovhus, baryton très timbré, est tout indiqué pour ce type de répertoire. Sebastian Weigle commente cette musique avec beaucoup de goût.

Comme l'a déjà signalé Mimi : Dietrich Fischer-Dieskau, 1925-2012.
C'est un monument qui s'en va.



Un petit documentaire (de Mezzo) qui lui a été consacré :

eXPie a écrit:

Comme l'a déjà signalé Mimi : Dietrich Fischer-Dieskau, 1925-2012.
C'est un monument qui s'en va.

Et c'est peu de le dire! Dur dur!

Un des très grands du siècle passé...

Marko a écrit:

eXPie a écrit:

Comme l'a déjà signalé Mimi : Dietrich Fischer-Dieskau, 1925-2012.
C'est un monument qui s'en va.

Et c'est peu de le dire! Dur dur!

Oui, un très grand artiste!

ça me fait penser que je n'ai jamais entendu sa version du Château de Barbe Bleue de Bartok... Il faut que je me trouve ce CD:

Alfredo Casella: A notte alta pour pianoforte et orchestre

Ce soir, c'était Arabella à la Bastille. Et j'ai toujours autant de mal avec Renée Fleming

Arabella a écrit:

Ce soir, c'était Arabella à la Bastille. Et j'ai toujours autant de mal avec Renée Fleming

Je ne L'aime pas beaucoup non plus...

Brigitte Engerer, 1952-2012.

Citation :

A l'âge de 17 ans, elle avait quitté Paris pour étudier en URSS, à l'invitation du Conservatoire de Moscou. "Une partie d'elle-même est devenue russe à jamais", affirme son agent dans le communiqué.

(L'article du Monde, ici).

Ecoutons-la en duo avec Boris Berezovsky dans la Rhapsodie Hongroise n°2 de Liszt et dans la Mélodie Hongroise de Schubert :