Craig Johnson

topocl a écrit:

Déception, bix?

Non pas du tout ! Encore que la séquence finale est trop longue. On y parle trop. Et on perd de
l' efficacité et de l' émotion...
Au fait, en cherchant sur Google, j' au vu que le livre avait été adapté à la télé pour une série qui
s' appelle Longmire.

A se demander si les auteurs de polars n' écrivent pas leurs bouquins en fonction de la série à venir...

Ou si les créateurs de série ne cherchent pas trop à se casser la tête pour leurs scénarios...

Les fans de Craig Johnson la trouvent décevante, parait-il

topocl a écrit:

Ou si les créateurs de série ne cherchent pas trop à se casser la tête pour leurs scénarios...

Les fans de Craig Johnson la trouvent décevante, parait-il

ça ne me surprend pas. Je n' aurais d' ailleurs pas envie de la voir, cette série. Mon cinéma à moi me suffit quand un livre me plait.

c'est toujours dur de voir un film après avoir aimé un livre. Ca ne correspond jamais.

topocl a écrit:

c'est toujours dur de voir un film après avoir aimé un livre. Ca ne correspond jamais.

Une exception rare : Le Guépard. Peut etre parce que Visconti était comme Lmapedusa un aristocrate
en rupture de ban.

J'arrive pas très bien à rentrer dans Little Bird. Quelque chose ne prend pas. J'ai du lire 1/3. C'est normal ?

Questionnement de Queenie : suis-je normale   ?

Je ne doute en rien de ma normalité !


J'arrive pas à accrocher au mollasson de Longmire. Ça tourne drôlement en rond autour du pot. Et ça manque de densité. Je veux bien du déjà vu et des clichés mais faut que ça bouge. Et là. Point mort. J'en suis presque à la moitié. J'patiente.

Tu vas voir sous la tempête, il n'a rien d 'un mollasson.

topocl a écrit:

Tu vas voir sous la tempête, il n'a rien d 'un mollasson.

Oh et puis les personnages ont quand meme bien le droit d' exister en fonction de critères autres que
ceux du lecteur.
Mais ça n'empeche quand meme pas d' imaginer ni d' inventer. Surtout pas !

bix229 a écrit:

topocl a écrit:

Tu vas voir sous la tempête, il n'a rien d 'un mollasson.

Oh et puis les personnages ont quand meme bien le droit d' exister en fonction de critères autres que
ceux du lecteur.

En fait, je disais qu'ils manquaient d'épaisseur, et que j'ai du mal à croire en eux, même à les distinguer parfois (entre Henry et Longmire... par exemple... ça se sent notamment au niveau des dialogues... parfois difficile de savoir qui s'exprime je trouve).
Je n'impose pas mes critères, je trouve qu'ils manquent des leurs.



Topocl : j'attends la tempête !

Ah, je suis tout à fait d'accord, pour les dialogues: on ne sait pas toujours qui parle.

topocl a écrit:

Ah, je suis tout à fait d'accord, pour les dialogues: on ne sait pas toujours qui parle.

Oui, mais ce n' est pas genant. Enfin pas trop. Et ça se produit assez souvent pour les écrivains
qui dialoguent beaucoup. Je pense à Ivy Compton Burnett par exemple.

Quant aux repères propres au polar, on les accepte bien si l' auteur sait les exploiter, ce qui est
le cas, à mon avis pour Craig Johsnon.
La faiblesse du livre, à mon avis, c' est la séquence finale, trop longue et senti boulga.

Et bien je ne sais pas trop ce que c'est (mais je le subodore) ,mais je dois bien aimer le senti boulga   .

Oui, il y a une certaine lenteur dans les bouquins de Craig Johnson et c'est peut être une spécificité de cette série.
On est à Durant, comté d'Absaroka - Wyoming, c'est à dire un bled où la précipitation n'est pas de mise. Alors le texte en est le reflet...

Plus nerveux serait la Trilogie Lloyd Hopkins de James Ellroy. Un tout autre registre de polar et qui malgré le fait que les éditions datent d'une trentaine d'années (et pas relue depuis) tiennent encore la route.
Maintenant, je dis ça mais bon, c'est comme on veut...