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| Craig Johnson | |
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+13Queenie Avadoro pia shanidar bix229 topocl Igor Cassiopée Epi Noémie domreader kenavo Nathria 17 participants | |
Auteur | Message |
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églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
| Sujet: Re: Craig Johnson Mer 14 Mai 2014 - 17:17 | |
| - topocl a écrit:
- En tout cas, il y a un ton.
Le laconisme" Topoclien" ! - Spoiler:
Je vais faire avec , comme d'hab .
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| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Craig Johnson Mer 14 Mai 2014 - 17:22 | |
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| | | églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
| Sujet: Re: Craig Johnson Mer 14 Mai 2014 - 17:27 | |
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| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Craig Johnson Mer 14 Mai 2014 - 17:29 | |
| Bon, tu le lis, ou pas ? | |
| | | églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
| Sujet: Re: Craig Johnson Mer 14 Mai 2014 - 17:33 | |
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| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Craig Johnson Mer 14 Mai 2014 - 19:19 | |
| Le camp des mortsSecond polar de la série des Longmire, suite du précédent pas au niveau de l'intrigue mais de la vie de Durant. L'auteur est plus à l"aise avec ses personnages, des pages bien plus violentes et une intrigue bien plus compliquée. Un polar, ça ne se raconte pas (sauf si on est affligé d'un pied bot ), on s'y ennuie ou on y jubile et on s'y complait sans chercher midi à quatorze heures. Il, se trouve ou plutôt je trouve que la manière dont Craig Johnson traite le contexte est écrit avec intelligence et finesse. Ça me plait beaucoup. Je vais donc continuer mon plaisir et lire le suivant: L'Indien blanc. édité afin de garder un équilibre plantaire.
Dernière édition par Igor le Jeu 15 Mai 2014 - 10:06, édité 1 fois | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Craig Johnson Mer 14 Mai 2014 - 21:53 | |
| - Igor a écrit:
- Ça me plait beaucoup. Je vais donc continuer mon plaisir et lire le suivant: L'Indien blanc.
il faut vous dire qu'il a un chien , maintenant, Longmire! Le camp des mortsJ'ai un peu moins aimé ce roman que Little Bird, mais peut-être, pour quelqu'un qui n'est habituellement amateur ni de polar ni de séries, aurait-il mieux valu faire une pause plus longue entre les 2 opus. Ainsi j'aurais été moins gênée par un scénario qui reprend un peu trop les grands axes du livre précédent : une mort dont le caractère criminel n'apparaît que dans un 2e temps, un suspect numéro 1 qui est un des intimes du shérif, une belle femme entreprenante prête à sauver Longmire de son marasme privé, la mise en avant d'une communauté minoritaire (les Indiens dans Little Bird, les Basques dans Le camp des morts), la montée progressive du récit, avec un long temps de mise en route avant l'accélération, le rôle capital des conditions climatiques effroyables dans le déroulement de l'intrigue. Inversement, ce côté déjà-vu a ses avantages : on retrouve Durant, et comme c'est une petite ville, tout le monde se connaît, et nous aussi on finit par connaître tous les protagonistes, les importants et les secondaires, on se retrouve comme chez soi dans tout ce petit monde, c’est un plaisir de voir les caractères se confirmer, et les répliques fuser. De profiter des silences, aussi, qui sont des temps forts du livre. Et cette nouvelle tempête de neige, bien différente de la première, il faut le reconnaître, ça a une sacrée gueule. Plus on avance dans la lecture, plus ce sentiment de familiarité fait qu'on s’y sent à l'aise, en empathie avec les personnages, prêt à savourer pleinement l'humour soigneusement distillé au fil des pages. Le rythme s'accélère, l'intrigue se complexifie, et, comme l’a dit Queenie pour Little Bird, on finit par n'avoir qu'une envie, c'est tourner les pages, avancer - mais en prenant son temps, aussi, pour déguster le tendresse des personnages, cachée derrière leurs réparties incisives. Au final, c’et assez compliqué, la solution, moins sobre. Bon, donc je ne pense pas lâcher Longmire, mais, je vais le laisser se reposer (il en a bien besoin , le pauvre) Et quand j’y reviendrai, ce sera comme rencontrer un vieux copain, retrouver ses tics et ses marottes, ce sera peut-être le printemps, et j’aurai plaisir à découvrir ce qu’il va perdre, cette fois, lui qui déjà n’a plus d’illusions, mais en plus a laissé au fil des livres une oreille et un œil. Je vous mets en prime la belle couverture de Gallmeister | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Craig Johnson Jeu 15 Mai 2014 - 7:58 | |
| - topocl a écrit:
- Queenie a écrit:
-
J'arrive pas à y croire complètement à ce personnage de flic au grand cœur, massif et tranquille, avec toutes ses angoisses qui se tordent à l'intérieur. Mais y'a des moments très touchants, et des échanges intéressants (surtout quand il dialogue avec les femmes d'ailleurs).
Ben moi je veux y croire. Si les flics sont tous des durs à cuire, des sans-scrupules et sans affect, c'est à désespérer du monde (je suis peut-être naïve, mais ça me permet d'avancer). Je crois aussi aux personnages de flics doux et plein de sentiments partout... etc... Je disais juste que Johnson n'avait pas réussi à me convaincre complètement avec son personnage. Je n'y croyais pas, dès qu'il tentait de faire du psychologique, c'était trop convenu. Et trop répétitif. Oui, Longmire est un type bien, mais j'avais l'impression que l'auteur nous le répétait toutes les 3 pages, et sans originalité, ni tellement de profondeur. Alors qu'il tentait, visiblement. Et je ne sais pas mais j'avais vraiment l'impression que l'auteur et le personnage de Longmire était trèèès proche. Et qu'il y avait cette peur latente qu'on n'aime pas ou ne comprenne pas son personnage, qu'on le rejette, et qu'on rejette le bouquin, et l'auteur (c'est un ressenti digne des Grandes Plaines en Pleine Tempête - rien de concret pour argumenter) - animal a écrit:
- Queenie a écrit:
- Bix, je ne te dis pas merci de m'avoir gâché le suspens.
frustration compréhensible mais J'suis zen. Mais quand même ! Et l'oiseau en rajoute une couche. NoNMé ! - bix229 a écrit:
- animal a écrit:
- Queenie a écrit:
- Bix, je ne te dis pas merci de m'avoir gâché le suspens.
frustration compréhensible mais Je pense toujours que le nom du "coupable" dans le roman noir n' est pas vraiment important. En tout cas, beaucoup moins que dans les romans d' Agatha Christie. Ce qui l' est par contre, ce sont les doutes, les angoisses, les errements du shérif en examinant tous ceux qui l' entourent, s' interrogeant à mort sur ceux qu' il aime le plus...avec la crainte terrible de les perdre. Polar ou pas. J'aime pas spécialement qu'on me raconte la fin. (Puis je dirais que ça ne se fait pas, même, c'est connu, ce serait dans les 10 commandements que ça ne m'étonnerait pas) Tout est important pour moi - et pour ce livre, vu l'effort de suspens fait par l'auteur, je suppose qu'il serait d'accord avec moi pour ne pas révéler des trucs importants sur son final. Ah le gros molosse lui reste fidèle alors !!? J'en suis ravie. Je le kiffe à 200% çui-là. Ce qui est très bon et très terrible avec la superbe implantation de décors et de personnages de Johnson, c'est qu'on a envie de savoir ce qu'ils vont devenir ces Vic, Lucian, Henry, Molosse (je ne sais déjà plus le nom du chien, il le dit ?), Ruby, Bryan, Melissa... Mais, j'attendrais car si Topocl s'est un peu essoufflée en suivant Longmire, je risque de ne pas avoir sa patience. See Ya. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Craig Johnson Jeu 15 Mai 2014 - 8:05 | |
| Il s'appelle le chien. Sans majuscules, même. Et au niveau personnages il y a un ou deux petits nouveaux qui valent leur pesant de grattons.
Bon et il parait (source M topocl) que le troisième ça change complètement, mais avec les mêmes. Donc, il reste sur mes listes après un petit tour par ailleurs. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Craig Johnson Lun 26 Mai 2014 - 22:23 | |
| - topocl a écrit:
- il parait (source M topocl) que le troisième ça change complètement, mais avec les mêmes.
M topocl avait raison. Ca lui arrive. L'indien blanc - Citation :
- Peut-être que la mort n'existe pas, peut-être que la vie nous use à force d'amour, c'est tout.
Ce troisième tome m'a emportée. Foin de l'intrigue policière,comme d'habitude assez compliquée, et qui tient par moments du jeu de piste. Je m'en suis contre-fichée pendant toute ma lecture, tant j'étais embarquée par les personnages, par l'humain, par l'émotion. Je ne vais donc pas parler de l'intrigue, mais pour ceux qui ont lu les précédents (Avadoro, tu peux y aller), sachez que Walter Longmire et Ours Debout (et le chien) vont à Philadelphie retrouver Cady, la fille du shérif, qui, à sa façon, a un rôle important dans l'affaire cette fois-ci, et que leur duo marche super bien. Cette amitié aussi rêche que solide est une source vivifiante pour l'auteur. Ils entrent en contact à titre personnel et professionnel avec toute la fameuse famille flic de Vic, et là aussi c'est une grande réussite. Pas de tempête de neige ici, (on est en avril) mais une scène cruciale en forêt sous une pluie battante, et quelques épisodes de visions indiennes. Malgré le drame qui prend à la gorge, on retrouve tout au long des pages l'humour désenchanté de Craig Johnson, et notamment, on découvre ici la clé de la tactique d'enquête de Walter Longmire : - Citation :
- Lorsque je cherche des bonbons, je vais dans un magasin de bonbons.
Surtout, surtout, c'est le livre le plus déchirant que j'ai lu depuis longtemps(peut-être depuis un certain autre livre de chez Gallmeister). Je n'aurais jamais cru qu'un polar puisse m'émouvoir à ce point. La tendresse et le respect entre les personnages, l'attention amicale, et surtout l'amour indicible des parents pour leurs enfants adultes : il y a des pages et des pages où l'on est dévoré de compassion pour les personnages qui se débattent dans leur détresse. Quant à Longmire, totalement désespéré , il n'en met pas moins tous ses espoirs et sa confiance dans la jeunesse, ce qui est assez admirable chez un homme aussi désabusé. Enfin, pour ceux qui connaissent Philadelphie, il y a d'incessantes ballades, déambulations, courses poursuites dans la ville qu'il doit être encore plus agréable de partager en la connaissant. Et puis, Queenie, les dialogues, cette fois-ci, sont parfaits. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Craig Johnson Sam 31 Mai 2014 - 21:25 | |
| Tombé du cielC’est une petite nouvelle (12 pages) offerte gracieusement par les libraires aux fidèles de Gallmeister, (histoire de faire un peu de pub au passage pour Molosses, le sixième tome sorti récemment). Je l'ai donc plutôt mérité. On y retrouve le shériff Longmire, le 1er janvier 2000, deux mois après la mort de sa femme Marta. Il n’est pas encore sorti de son vieux peignoir crasseux, et il fait peine à voir. Mais il n'en continue pas moins à s'occuper des chats écrasés du Comté, et n'est pas loin de se prendre pour Jésus Christ. Savoureux et drôle. | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Craig Johnson Ven 20 Juin 2014 - 0:46 | |
| L'Indien blanc
Topocl en a parlé avec beaucoup d'enthousiasme et c'est en effet un roman intense pour les lecteurs désormais familiers de Walt Longmire. Philadelphie est l'occasion d'un dépaysement, d'un nouveau départ tout en offrant paradoxalement autant de points de repère que dans le Wyoming à travers la richesse émotionnelle des relations patiemment établies. Le dialogue que le shérif tisse avec sa fille Cady est un fil invisible à la solidité discrète mais bouleversante, tandis que la famille Moretti est un guide par sa présence rassurante et fascinante. J'ai aussi contemplé l'enquête avec distance tant celle-ci est un instrument au service d'une intention plus ample, plus généreuse. Davantage qu'auparavant, les échanges marquent par leur fluidité et sont plus accessibles. Un vrai plaisir de lecture. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Craig Johnson Ven 20 Juin 2014 - 7:51 | |
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| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Craig Johnson Lun 25 Aoû 2014 - 15:58 | |
| Enfants de poussière Une fois passé le premier chapitre qui est un morceau choisi d'émotion tendre et triste (Longmire voit Cady, sa fille adulte, en même temps l'aimer et lui échapper),... - Citation :
- Elle était belle, et le casse-pieds là-dedans, c'était qu'elle le savait.
Cela lui permettait d'obtenir à peu près tout ce qu'elle voulait. La beauté, c'est le télépéage la vie. Moi j'ai la chance de pouvoir emprunter les bandes d'arrêt d'urgence. ...on passe à l'exposé de l'intrigue, une fois de plus fort compliquée, et j'ai eu mon moment de déception. Et puis, après le premier tiers, j'ai retrouvé le Longmire que j'aime, cet homme meurtri et sensible. Comme la jeune femme assassinée est vietnamienne, les traumatismes de la guerre du Vietnam remontent, l’histoire vietnamienne avec les flashs-backs qui s'intercallent, n'est d 'ailleurs pas toujours à la hauteur de l'intrigue principale, même si elle gagne beaucoup sur la fin. - Citation :
- Elle [la guerre] avait aussi épuisé son stock de nourriture, de munitions et de médicaments - les morts étaient une des rares choses qui semblaient toujours se trouver en abondance.
Walt a bien besoin de l'aide matérielle et affective de toute sa bande : l'Ours toujours fidèle mais droit, Cady qui se remet courageusement de l'épisode précédent et retrouve Michael, Vic dont il ne sait toujours pas si elle l'aime ou a pitié de lui, et tous les autres qui se décarcassent autour de lui. Il y a aussi cette hallucinante ville-fantôme protégée par les serpents à sonnette,... - Citation :
- Il semblait que la vie avait choisi de déserter pour aller se cacher dans les fissures aux bords déchiquetés de ce paysage rude et qu'elle avait oublié de revenir.
... ce géant indien psychopathe, et les éternelles interrogations existentielles de Walt. Sans parler de la sueur qui transperce les chemises. L'émotion revient, la réserve et la pudeur de cet homme qui a toujours besoin d'être dans le vrai . Ce poor lonesome shérif. J'ai rarement vu autant de drôlerie mêlée à tant détresse. On referme le livre, on soupire d'aise et... Mais qu'est-ce qu'ils vont devenir ?... ils sont tous si attachants... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Craig Johnson Lun 25 Aoû 2014 - 16:07 | |
| Continue à y penser, Topocl ! Les personnages de romans vivent dans nos souvenirs ! J' ai encore en tete mes premiers souvenirs de Philip Marlow...
Et je ne suis pas le seul ! | |
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| Sujet: Re: Craig Johnson | |
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| | | | Craig Johnson | |
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