Glanages dans La Quinzaine Littéraire

Lodoli et Audeguy sont ceux qui m'intéressent le plus et j'ai emprunté le Pressburger chroniqué plus haut... (merci d'avance bix).

ça tombe bien, ils m' interessent aussi. Mais la critique d' Audéguy que j' apprécie pous ses qualités d' écriture,est ... nuancée.


Stéphane AUDEGUY : Rom@. - Gallimard

Le dernier roman d' Audeguy, comme les précédents, ordonne, servi par une prose de grande qualité, de véritables effets de surprise tout en revenant sur des thèmes avoisinants. S' il débute avec un brio formidable, le récit peu à peu s' englue dans un embrouillamini assez décevant et une indécision un peu molle.
Audeguy s' apparente à une sorte de joueur. Il s' aventure dans la fiction à l' aide de dispositifs, écrivant au devers, par décalage, entretenenant avec tous les à coté et les dessous de ce qu' il dit des rapports à la fois de fascination et de distance. Entre naiveté et érudition, clarté et touffeur, simplicité et sophistication... C' est un hypnotiseur qui fait de la langue une sorte de spirale... Ses romans opèrent par envoutements nous attirant sur des sentes invraisemblables et jouisives, célébrant le prodige de la fiction...

Pourtant le roman ne semble pas aboutir, s' enferrant dans ses potentialités, ouvrant des voies qui ne mènent nulle part. Le récit est porté par une idée forte, qui pendant une belle moitié fonctionne très bien...

Extrait de l'article d' Hugo Pradelle, La Quinziaine, n° 1 044

Je m' occuperai de Lodoli ensuite. Je vais d' abord lire l' article !

bix229 a écrit:

Marco LODOLI : Les Prétendants. - P.O.L.

il se trouve déjà sur ma PAL,

j'ai adoré Iles : Guide vagabond de Rome

et je vais continuer avec cet auteur

merci beaucoup pour ta célérité, bix

L' avis de Kenavo m' a fait chmabouler ma liste d' achats. J' ai commandé Boccace de Lodoli, un

recueil de nouvelles...

- Jean ROLIN : Le Ravissment de Britney Spears. -P.O.L.



Peut-on abattre un léopard sauvage avec un Tokarev 7, 62 ? Si la réponse est négative, on peut s' s'

interroger sur le sort du narrateur. Son récit s' arretera là, dans ce Haut-Badakhchan, région

montagneuse à l' Est du Tadjikistan. Shotemur. se sera chargé de clore ainsi la mission qu' il lui avait confiée. Il reste cependant à lire Le Ravissement de Britney Spears, roman de Jean Rolin.





Résumé de l' article de Norbert Czarny, La Quinzaine, n° 1 044



Je ne sais pas vous, mais j' ai du mal avec Jean Rolin. Il a toujours de bonnes critiques, alors, je

me sens parfois fautif !



Je dirai quelques mots d'' Ursula Priess : A travers tous les miroirs, la fille de Max Frisch que

j' ai connu en regardant à la télé un film consacré à Frisch.

Au sommaire du n° 1 045, quelques titres. Bien entendu ces livres sont déjà parus et certains les ont déjà lus...

- Lilyane BEAUQUEL : Avant le silence des forets.

- Sylvain TESSON : Dans les forets de Sibérie.

- Jon Kalman STEFANSSON. - La Tristesse des anges

- Christian OSTER : Rouler

- Joseph O'CONNOR : Muse

- AKSAKOV, ODOIEVSKI, POLEVOI : Bienheureux les fous (3 nouvelles)

Au sommaire du n° 1 O45 :

-Haruki Murakami : 1Q84

- Antoni Casas Ros : Chroniques de la dernière révolution

- Hélène Lenoir : Pièce rapportée

- David Grossman : Une femme fuyant l' annonce

- Alain Fleisher : Sous la dictée des choses

- Michela Murgia : Accabadora

- Ananda Devi : Les Hommes qui me parlent

Si vous souhaitez la critique d' un de ces auteurs, manifestez-vous.

J'accepte volontiers ton offre, bix. C’est la critique des romans d’Haruki Murakami « 1Q84 » et de David Grossman « Une femme fuyant l’annonce » qui m’intéresse au prime abord.

David GROSSMAN : Une femme fuyant l' annonce. - Seuil

Souvent dans les Annonciations du Moyen Age, Marie semble reculer devant l' ange Gabriel, comme si la nouvelle qu' il apportait était néfaste ou inquiétante.
On sait ce qu' il en est en réalité. Le muvement d' Otra, dans Une femme fuyant l' annonce, le
dernier roman de D Grossman, est plus net. Elle s' en va de chez elle avant que des messagers
n' annoncent le pire, la mort d' Ofer, son fils. Et ce départ sera une forme de renaissance plus qu' une
dernière fuite.

Ora vit près de Jérusalem. Elle est séparée d' Ilan, son mari qui voyage en Bolivie. Ofer son second fils est parti en mission pour près d' un mois dans une zone de combat. Ora craint le pire pour lui et elle décide de partir en randonnée en Galilée, en compagnie d' Avram, un homme qu' elle a aimé jeune.
L' essentiel du roman se déroule pendant les quelques jours de randonnée dans un paysage paisible
et parfois enchanteur... Le dialogue entre Ora et Avram raconte plus de 30 ans de leur vie et de l'existence d' Israel...

Si le roman est d' abord le portrait d' une femme, et quel portrait, c' est curieusement l' histoire
d' Avram qui apparait.
Avram est le révélateur, celui qui transforme l' existence de tous ceux qui l' entourent... Avram est un surdoué, u n créateur qui invente sans arret, écrit des pages en toute circonstance. Son charme opère
avec toutes les jeunes femmes qui l' entourent, au lycée, à la caserne...
Quand on referme le livre, voyage achevé, on reste avec Ora dans l' attente de l' annonce, et avec Avram qui peut enfin recommencer à vivre. Du moins, on l' espère.

Extraits de l' article de Norbert Czarny, La Quinzaine, n° 1 046

(Maline, l' article de M Mourier sur Murakami est interessant, mais il est long et je vais tacher de le résumer sans le trahir).
sans le trahir)