Bonjour
Quelle belle table, je viens de manger, mais je ne peux pas résister, je verrai ce que je pourrai manger encore.
Je commence à aimer les jours de ciel gris et petitpluvieux, ou comme dit Confiant, de pluie fifine. Car l'alternative ce sont des journées où l'on a carrément l'impression que le soleil habite juste à côté.
Une amie m'a envoyé une chronique épatante et qui m'a fait rire aux hoquets, sur la première session d'épilation à la cire chaude. A se demander si vraiment il y a des gens qui se soumettent à cette torture.
Le chien fait un ballet hypercompliqué, car il veut, coûte qui coûte, se faire égorger par le fils du mouse (je ne supporte pas les optiques), se faire attraper par le fils du clavier, et finalement, en essayant soit de se coucher, soit de fuir, jetter par terre moden, CPU et écran. Je la soupçonne de croire, comme les anciens Gaulois, que le ciel lui tombera sur la tête. La seule échappatoire étant de se coucher sous les tables.
La semaine a été occupée par les "reflexions" d'un blackout et le feuilleton grotesque: Geysa et ses cullotes.
On dit que le sujet a gagné de répercussion internacionale, je ne doute pas.
Une élève d'une usine à diplômes (université privée) à São Paulo, a toujours aimé exiber les dons qu'elle croit avoir reçu de Maman Nature. C'est une femme volumineuse dans le genre "Muse des bouchers et maçons", comme on dit, avec des cheveux peints d'un extraordinaire blond surréel. Il y a quelques jours elle a réussi la prouesse d'entrer dans sa plus minuscule robe rose pink schoking, et ainsi déshabillée, elle s'est dirigée à la fac, pour les cours. Elle étudie le soir. Elle a déclaré qu'ainsi attifée, elle entre dans les autobus sans jamsis avoir eu aucun problème. Je le crois, les gens savent pertinement que tout genre de travailleur exploité par des macs doivent se rendre au travail en autobus. Porquoi ils iraient leur poser de problèmes? Il suffit, ils doivent penser, que la pauvre soit obligée de s'habiller comme ça.
Je suppose que le tumulte a eu une origine innocente. Quelqu'un, conscient du ridicule des devêtements de la jeune femme, a sifflé, ou dit quelque chose.
Le soir, un bâtiment qui se prête aux tumultes, il a une drôle d'architecture de prison de film américain, un tas d'élèves d'université privée étudiant avec acharnement les difficiles disciplines comme "couloir I, II et III", "Cantine VI" et "Escalier IX", une laideron en tenue de Haloween porno... Soudain tous les étudiants criaient, couraient derrière la dame, lui disant des atrocités. Un professeur est sortie de l'étable (dans ce genre d'universités privées...) et a demandé à la foule: Ah? C'est celle-là? Appuyant sur le celle.
La direction du respectable
établissement a du faire appel à la police, qui, dans ce coin de São Paulo, le soir, n'a rien de plus important à faire, pour garantir la sécurité de l'élève jusquà la sortie et à un véhicule, je crois, la voiture de son jules.
Plusieurs films de l'événement académique de l'année, circulent dans l'oueb, grâce au sens d'opportunité des fabriquants de portables.
La direction de l'université a décidé d'expulser l'élève, par manque de respect aux règles de l'université et je ne sais pas quoi encore.
Une bande d'avocats se sont présentés, bien sûr, le conseil universitaire de l'Etat de São Paulo je crois, a interdit l'université d'interdire l'étudiante d'entrer dans le bâtiment de l'université, on a manifesté dans et devant l'université, je ne sais pas si pour ou contre, mais je soupçonne que c'était juste pour faire du bruit.
Une émission humoristique a envoyé son attraction paillarde à elle, Sabrina Sato, en micro-robe rose shocking pink épatant, pour protester aussi (on ne sait toujours contre quoi ou qui). On a du appeller la police encore une fois, et encore une fois, il n'y a pas eu de cours, évidement.
L'étudiante paillarde a reçu une invitation pour faire briller une édition de Playboy.
Si ce n'est pas du sujet à la presse psychiatrique spécialisée, vous m'allez corriger.