| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Paul Auster | |
|
+59églantine petitepom Avadoro tina Fantaisie héroïque Onuphrius Oreiller jack-hubert bukowski Igor Noémie colimasson krys Harelde domreader Chouette Camille19 mimi54 Lamouette Livvy Maline Bédoulène traversay FrançoisG bix229 pagesapages odrey Lafreizh Angeline cecile Mordicus Louna Menyne Arabella Madame B. kathel Nathria Argantel grain de sel K Cachemire Epi Sahkti kenavo Amapola Chatperlipopette Chocolatman mimi Milly Queenie Steven swallow Sophie Marie animal coline Aeriale luluberlu Le Bibliomane sousmarin 63 participants | |
Auteur | Message |
---|
Oreiller Posteur en quête
Messages : 57 Inscription le : 08/09/2008 Age : 33 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Paul Auster Dim 6 Fév 2011 - 0:23 | |
| Auster, c'est peut être mon romancier américain préféré aux côtés de John Irving. Pourtant je n'ai pas lu beaucoup d'oeuvres de lui mais le fait est là, j'aime beaucoup ce qu'il fait. J'ai commencé par la trilogie new yorkienne qui ne m'a pas entièrement convaincu, chacun de ces romans était pourtant très bon et très interessant mais je n'ai pas réussi à m'y passionner. Peu importe au final car je me suis ensuite lancé dans Moon Palace. Je me souviens encore du jour où je l'avais acheté, c'était en début d'année scolaire et je faisais le tour des bouquinistes de la place St Anne de Rennes après ma pause déjeuner quand je tombe sur un exemplaire abimé par le temps de Moon Palace en anglais pour une somme dérisoire, j'avais beau ne pas avoir aimé la trilogie new yorkienne autant que je l'aurais voulu, je n'ai pas hésité et l'ai acheté directement. J'ai ensuite commencé à le lire assis sur un muret de ma fac. Je me suis retrouvé à sécher tous mes cours de la journée tellement j'étais fasciné par l'ouvrage. Pourtant, je n'ai pas grand chose à dire sur celui ci, il m'a simplement happé et je l'ai lu d'une traite. Je pense que ses thèmes ont du trouver une résonnance en moi, peut être dû à la période de ma vie à laquelle je l'ai lu où j'étais un peu en état de perdition. Je dirais plutôt que c'est parce que c'est un chef d'oeuvre. | |
| | | odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: Paul Auster Ven 18 Fév 2011 - 15:00 | |
| Moon Palace
Ça va être difficile pour moi de parler de ce roman. En ce moment, mes avis se résument un peu trop à j'aime/j'aime pas. Mais Moon Palace mérite bien que je fasse un petit effort. Parce que c'est un roman très riche même s'il m'a moins percuté que Le Livre des illusions. Il y a un foisonnement de thèmes : la quête des origines, la relation au père, la solitude, les coïncidences (chez Paul, pas de hasard), les expériences extrêmes, les pertes, les renaissances. C'est raconté à la sauce Auster, c'est-à-dire que l'histoire n'est pas linéaire. Ca tourbillonne. Les personnages vivent plusieurs vies, font l'expérience de la souffrance, de la solitude la plus implacable, manquent parfois de mourir avant de renaître, autrement. Quand on est au fond du fond on ne peut que rebondir, parait-il. En tous cas, on apprend à se connaître. Et peut-être que c'est cette quête de nous-même qui nous aide à vivre. | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Paul Auster Lun 29 Aoû 2011 - 8:49 | |
| Sunset Park Paul Auster
(A paraître en français le 7 septembre)
Miles Heller est employé en Floride par une banque pour vider de leur contenu les maisons saisies à cause de la crise, afin de pouvoir remettre ces maisons sur le marché au plus vite. C’est ce que Miles fait avec un regard à la fois critique et esthétique puisqu’il photographie ces formes de vestiges à chaque fois qu’il entre dans une de ces maisons. Il cumule les petits boulots et les nouveaux endroits depuis qu’il a volontairement disparu sans donner de nouvelles à sa famille. Pourtant en Floride, il y est depuis un bon moment car il est amoureux, très amoureux d’une très jeune femme, d’une mineure pour tout dire. Cette liaison est secrète car elle est hors la loi et tous deux se cachent pour ne pas être pris. Cependant des circonstances spéciales le forcent à rentrer à New York où vivent son père éditeur et sa belle-mère actrice. Ce retour forcé va l’amener à affronter son passé et la culpabilité douloureuse qu’il fuyait mais aussi peut-être à guérir, à grandir.
Souvent les héros d’Auster ont une relation au père difficile et l’apaisement passe toujours par une période d’errance, et presque de purification par le vide, une sorte d’attrition (cela me rappelait Moon Palace). Ici Miles se défait de toutes ses possessions et de tous ses liens ou presque, mange très simplement, prends des jobs de base et vit de façon spartiate de ville en ville, une sorte d’ascèse pour expier. Son retour à New York dans la petite communauté du squat où il habite va l’y aider, et en particulier son ami d’enfance Nathan Bing. Auster nous raconte l’histoire de Miles avec en satellites les histoires de chacun des personnages. Comme d’habitude, il maîtrise la narration comme personne, c’est un conteur, un raconteur d’histoires qui nous mène à la chute avec aisance, l’écriture est sobre et fluide. On lit les derniers romans d’Auster avec confort, comme on enfilerait une vieille veste de laine dans laquelle on se sent à l’aise, en bref, Auster fait de l’Auster. C’est bien, mais on reste un peu sur sa faim, avec comme une impression de déjà vu.
| |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Paul Auster Ven 30 Sep 2011 - 12:05 | |
| - domreader a écrit:
- Sunset Park
Miles Heller est employé en Floride par une banque pour vider de leur contenu les maisons saisies à cause de la crise, afin de pouvoir remettre ces maisons sur le marché au plus vite. C’est ce que Miles fait avec un regard à la fois critique et esthétique puisqu’il photographie ces formes de vestiges à chaque fois qu’il entre dans une de ces maisons. Il cumule les petits boulots et les nouveaux endroits depuis qu’il a volontairement disparu sans donner de nouvelles à sa famille. Pourtant en Floride, il y est depuis un bon moment car il est amoureux, très amoureux d’une très jeune femme, d’une mineure pour tout dire. Cette liaison est secrète car elle est hors la loi et tous deux se cachent pour ne pas être pris. Cependant des circonstances spéciales le forcent à rentrer à New York où vivent son père éditeur et sa belle-mère actrice. Ce retour forcé va l’amener à affronter son passé et la culpabilité douloureuse qu’il fuyait mais aussi peut-être à guérir, à grandir. C’est bien, mais on reste un peu sur sa faim, avec comme une impression de déjà vu.
Déjà vu ou déjà lu, le dernier Paul Auster ? Oui et non. Les familiers de l'univers de l'écrivain américain ne seront pas surpris par la trame et le style de Sunset Park, ce talent qu'il a pour développer une intrigue principale et de la nourrir par de nombreux personnages périphériques qui occupent, un temps, le devant de la scène, avant de céder leur place. Pendant près de 200 pages, on attend les retrouvailles d'un jeune garçon et de son père, qui ne sont pas vus depuis plus de 7 ans, et celles-ci sont finalement expédiées en quelques scènes, Auster montrant une fois encore que l'attente, la frustration et le désir, à l'intérieur d'un roman, sont bien plus forts que leur concrétisation, en définitive décevante. Livre sur la faute originelle et la culpabilité de son jeune héros qui "s'était répandue en lui comme une maladie", Sunset Park ne déçoit pas dans l'analyse psychologique de ses différents protagonistes, toujours très fine, et dans leur relation au monde, en général, et aux autres, en particulier. A travers deux générations, celles du père et du fils, l'auteur dresse un portrait passablement désabusé de l'Amérique d'aujourd'hui, "un pays en train de s'écrouler", qui le rapproche d'un Philip Roth, auquel le livre fait parfois penser, y compris dans ses passages érotiques. Et, comme souvent, Auster nous gratifie d'une longue digression sur une oeuvre typique de la culture américaine, qui fait ici écho à la tonalité de son roman, d'une grande amertume et pessimisme. En l'occurrence, il décortique Les plus belles années de notre vie, le très beau film de William Wyler (1946), qui raconte la difficile réinsertion dans la vie civile de soldats brisés par la guerre, tant du point de vue physique que psychologique. Le parallèle avec Sunset Park est lumineux : fin de la croyance dans les valeurs ancestrales de l'Amérique, blessures à vif et désillusions en bandoulière. Reste à se réinventer de nouvelles raisons d'y croire pour avancer et ne pas sombrer. Ce n'est pas gagné semble dire Auster dans la conclusion de son livre, particulièrement noire et sans grand espoir pour le futur. | |
| | | Onuphrius Main aguerrie
Messages : 551 Inscription le : 29/10/2010 Age : 35 Localisation : Seine-Maritime
| Sujet: Re: Paul Auster Lun 5 Déc 2011 - 18:57 | |
| Cité de verre, 1985.
C'est un livre très bizarre et inclassable que celui-ci : polar ? thriller ? récit de folie ? Difficile de choisir, tant tout s'imbrique facilement.
Un auteur nommé Daniel Quinn écrit des livres sous le pseudonyme de William Wilson, et dont le héros s'appelle Max Work. Un jour, il reçoit un coup de téléphone destiné à Paul Auster, un détective, de la part d'un certain Peter Stillman, menacé par son père lui aussi nommé Peter Stillman. Le simple pseudonyme de William Wilson appelle bien sûr la référence à Poe et son histoire de double, et il est dit que Daniel Quinn a les mêmes initiales que Don Quichotte. Identité fragmentaire dont on sait dès le départ que "rien n'est réel".
On se rend compte au fur et à mesure qu'il s'agit bien d'un thriller, le suspense est très bien mis en place, mais on comprend vite que finalement, au-delà de l'histoire d'investigation, le principal sujet du livre est Daniel Quinn. Coups de téléphone imaginaires (la ligne sera bientôt indisponible), personnages dédoublés, mémoire effacée... tout renvoie chez Auster à la question de l'identité. Et la théorie linguistique anti-cratylique exposée par le vieux Stillman nous confirme que les différents noms des personnages sont finalement tous ceux de Quinn.
Au final, on sent un livre parfaitement maîtrisé par son auteur. Auster parvient à créer un monde où son personnage se perd dans les méandres de son identité, brisée par la mort de sa femme et de son fils. | |
| | | Fantaisie héroïque Sage de la littérature
Messages : 2182 Inscription le : 05/06/2007 Age : 37 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Paul Auster Mar 20 Déc 2011 - 12:17 | |
| Ahh, tu l'as lu toi aussi :) j'ai été scotchée, bon déjà le résumé isait que ça ressemblait à Kafka, alors ça m'a donné envie, mais je dois dire que je n'ai pas pu décrocher. Ce livre m'a fait penser à Murakami aussi parfois, car on ne sait jamais où se situent réalité et fantasme... Il paraît que les volumes qui suivent son moins bons. | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Paul Auster Dim 8 Avr 2012 - 19:05 | |
| Je sort d'invisible et ma foi, assez satisfait. Quelques bonne heures de lectures. J'ai retrouvé plus haut vos commentaires et je trouve que vous êtes sévères avec P. Auster. Je me suis laissé embarquer par son histoire, le temps de lire les premières ligne et me voilà à la centième page... C'est chaque fois pareil avec ses livres,peut être parce que j'en ai lu seulement quelques uns, allez savoir? En tous cas, une bien curieuse histoire. L'époque où il la situe 1967 (l'été de l'amour et la guerre au Viet-Nam), ces noms improbables des personnages, le je tu il de la narration, narration qui passe de mains en mains. Et puis ces identités floues mais c'est une constante chez lui. Bref un bon moment de lecture me concernant. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Leviathan Dim 15 Avr 2012 - 10:02 | |
| Leviathan - Étonnée de voir qu'il n'y a pas de commentaire sur ce livre d' Auster, est-il considéré comme moins bon ? Peter, écrivain, voit un jour débarquer le FBI chez lui : un homme s'est fait exploser à l'aide d'une bombe et le seul indice pour l'identifier est qu'il avait le téléphone de Peter sur lui. L'écrivain dit ne pas savoir. Et décide de se plonger dans l'écriture d'une bibliographie qui expliquerait comment son ami Ben Sachs est passé d'écrivain-journaliste à terroriste. Auster est toujours aussi fort pour nous entraîner dans son récit. Il sait vraiment raconter des histoires, même si parfois c'est énorme de coïncidence, de TADA!, et de rocambolesqueries. Ce n'est pas grave. Il suffit de se dire : c'est une fable et tout passe. Lire un Auster, c'est un peu comme être tranquillement installer dans son fauteuil préféré, avec son thé tout chaud à portée de main, un feu qui crépite, un chien qui ronfle, et tout le temps qu'on veut pour se laisser transporter. J'aime retrouver cette écriture simple mais qui parle. Pas de métaphore, pas de phrases qui cherchent à se faire voir plutôt qu'à dire. Auster est un conteur, un bon, et c'est excellent. Après, pour l'histoire en elle-même : les thèmes de l'écrivain qui rame, et qui réussit. des histoires d'amour, d'amitié. ça s'écorche dans les coins, mais ça se rabiboche comme ça peut. ça souffre mais avec pudeur, fierté, et intelligence. Pas d'étalage de sentiments culculpraline mais une sensibilité juste. thème de la politique, du terrorisme. Publié en 1992, ce livre est presque prophétique avec une histoire de poseur de bombes : il fait sauter les Statues de la Liberté qui pullulent dans le pays. Le Phatom of Liberty veut réveiller les consciences, il touche le symbole des américains pour leur dire de se bouger un peu. Sans tuer personne. Ça fonctionne ? Un peu. Peut-être. Ça en touche certain. Reagan est au pouvoir, toutes les luttes et les éveils sont bons à prendre. Ça rappelle Guy Fawkes) thème de prendre sa vie en main. De se poser et de se demander si c'est bien Notre Bonheur. Et oser tout recommencer à zéro. Des personnages qui ne sont jamais tout blancs ou tout noirs. Un petit côté sauvage aussi, comme un américain baroudeur. Un esprit libertaire. Auster en fait beaucoup sur certains symboles et coïncidences, mais pour le compte du conte, on se laisse aller à déceler les "indices" et y croire (Sachs est nait le jour où Hiroshima a été bombardée. Un des forts souvenirs de son enfance (et qui a aussi marqué son début d'indépendance) s'est passé à la Statue de la Liberté : sa mère prise de vertige est obligée de s'assoir sur les marches d'escaliers, Sachs fait des fariboleries dans la Torche. Il manque de mourir lorsque pétaradent les feux d'artifice du centenaire de la Statue de la Liberté... Du coup, c'est évidemment un bon livre. Évidemment, il pose question sur nous, notre identité, notre place dans la vie et la société et parvient à nous distraire, à nous balader. Parfois, tout de même, c'est un chouia trop. Trop "facile", trop évident, trop voulu. Mais pris au jeu et au suspens (car il y en a) : ça se lit tout seul, avec un petit sourire sur les lèvres parfois. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paul Auster Dim 15 Avr 2012 - 10:18 | |
| Leviathan est un bon roman de Paul Auster mais je l'ai lu il y a tellement longtemps que cela fait un bon bout de temps que j'ai envie de le relire pour me replonger dans ce qui est pour moi la meilleure période de l'auteur. Bref il est toujours quelque part dans un coin de ma tête et attend sagement que je le reprenne sur l'étagère. Cette année j'espère...
|
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Paul Auster Dim 15 Avr 2012 - 10:24 | |
| Voilà un commentaire qui tombe pile poil, je l'ai choppé en occase il y pas très longtemps! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Paul Auster Dim 15 Avr 2012 - 12:42 | |
| Il se lit tellement tout seul, ce serait tort de se priver d'une (re)lecture ! | |
| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: Paul Auster Dim 15 Avr 2012 - 13:39 | |
| La porte dérobée, tome III de sa trilogie New Yorkaise. Après un début intrigant, j'ai trouvé que ça retombait vite dans la banalité. Avec des raccourcis étourdissants, le héros se retrouve marié avec la femme de son ami, père de l'enfant, etc...(quant à elle, elle a vite oublié son ex et s'éclate avec le nouvel amant pendant que bébé dort. Mouais. ). Tout ça va trop vite pour moi et sans être très creusé. J'ai lâché à la page 120 (il y en dans les 160), mais zut, plus je vieillis, moins je m'embarasse de livres qui ne me font pas vibrer. Le coup de foudre ou rien. | |
| | | odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: Paul Auster Lun 16 Avr 2012 - 0:26 | |
| - Citation :
- Étonnée de voir qu'il n'y a pas de commentaire sur ce livre d'Auster, est-il considéré comme moins bon ?
J'en ai entendu dire du bien. Il est dans ma Lal en tout cas. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Paul Auster Lun 16 Avr 2012 - 10:35 | |
| - Queenie a écrit:
- Lire un Auster, c'est un peu comme être tranquillement installer dans son fauteuil préféré, avec son thé tout chaud à portée de main, un feu qui crépite, un chien qui ronfle, et tout le temps qu'on veut pour se laisser transporter.
Oui, c'est tout à fait ça. Et d'ailleurs ça fait bien longtemps que je n'ai pas lu un Auster et j'ai Leviathan dans ma PAL, ça tombe bien. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Paul Auster Lun 16 Avr 2012 - 10:55 | |
| - Epi a écrit:
- Queenie a écrit:
- Lire un Auster, c'est un peu comme être tranquillement installer dans son fauteuil préféré, avec son thé tout chaud à portée de main, un feu qui crépite, un chien qui ronfle, et tout le temps qu'on veut pour se laisser transporter.
Oui, c'est tout à fait ça. Et d'ailleurs ça fait bien longtemps que je n'ai pas lu un Auster et j'ai Leviathan dans ma PAL, ça tombe bien. T'es sûre ? C'est toi qui me l'a offert ce Leviathan, en anglais. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Paul Auster | |
| |
| | | | Paul Auster | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|