Marc Levy et Guillaume Musso

Dreep a écrit:

Armor-Argoat a écrit:

Hanta a écrit:

Je trouve personnellement que penser le propos suivant : lire Musso ou Lévy est tout aussi bien pour la réflexion et la compréhension personnelle que des Camus ou autre est un relativisme un peu dommageable.
Il demeure quand même des qualités esthétiques qui sont extérieures à un jugement de goût, ces mêmes qualités déterminent en partie qui demeure dans l'histoire et qui est oublié. Ce n'est pas un traitement ex nihilo.

Je ne retrouve ça dans aucun propos ici ?

Pareil.

Je ne comprends pas l'histoire des qualités extérieures au jugement de goût. Les qualités, comme le beau, n'existent pas tout seul, c'est à la façon dont ils produisent du sens en nous qu'ils resplendissent. Voir mes propos être qualifiés d'un relativisme pourquoi pas, tant qu'à faire, je trouves ça plus formateur qu'une démarche de compréhension dans la littérature dans toute son extension culturelle. Même s'il ne s'agit évidemment pas d'avoir lu tous les livres, mais d'y avoir son idée, je crois que c'est déjà voué à l'échec.

Kant : différence entre beau et agréable. C'est pas un argument d'autorité juste un moyen de penser la chose. Je me retire de ce sujet.

Je n'ai pas lu Kant, mais pour moi ce qui diffère du beau est tout autant concerné par cette presque-subjectivité (ça me paraît un peu binaire de penser qu'il y a ce qui est subjectif et ce qui ne l'est pas.)

je n'ai pas relu le fil (ni les deux des auteurs, qui existent je crois) mais j'espère que tu ne seras pas trop choquée si tu les épluches, le "débat" (s'il y a) se situant sur une autre problématique. Au delà des contenus et des qualités (ou absences de qualités) des écritures, l'omniprésence et l'effet pervers potentiel (probable ? ... si ce n'est voulu) d'une "littérature tête de gondole", effet pervers qui est d'effacer le reste (à gros coups de marteau du chiffre roi et de la forme prête à vendre). ce reste assez prisé par ici fait que ces auteurs ne suscitent pas forcément une grande sympathie.

pour la littérature rose on a un fil Barbara Cartland (assez marrant il faut reconnaître). pour ma part ayant été obligé à la lecture de la dame en rose, en plus d'être sceptique, je suis relativement horrifié par le côté sauvagement normatif (forme de violence) de ce genre d'histoires (si on peut parler d'histoire).