Marc Levy et Guillaume Musso

J'ai un peu de mal avec tous ces jugements tout de même.
Du moment qu'il y a du plaisir...
Et surtout, du moment qu'on n'impose rien aux autres, chacun a bien le droit de lire ce qu'il veut.
On est libre d'ignorer ce qui ne nous plaît pas.

sousmarin a écrit:

Ce n’est pas le type de livre que l’on lit qui pose problème car il n’y a en effet aucune honte à lire des livres dits faciles comme il n’y aucune à en lire d’autres dit difficiles ; c’est un choix personnel.

Tu as raison, c'est un choix personnel, mais je crois que pour certaines personnes, cela permet de catégoriser les gens et de les considérer comme des "intellos"...

Je dois être d'humeur casse-cou aujourd'hui, mais cela fait longtemps que j'ai envie de répondre à ce post.

Parce que j'ai lu du Marc Lévy il y a 3 ans environ, et qu'il y en a même que j'ai bien aimé.
Ca a commencé avec la prochaine fois qui m'a fait passer un bon moment. Idem pour Où es-tu.
Ensuite j'ai lu son premier Et si c'était vrai. Même que si j'avais commencé par celui-là, je n'aurais probablement rien lu d'autre. Bof.
Et deux catastrophes : 7 jours pour une éternité, qui accumule tous les clichés possibles et imaginables Dieu/Diable. Et la suite de "Et si c'était vrai", qui m'est tombée des mains.

Bref, j'en sauve deux !

Je n'ai plus envie de lire du Lévy, et pas envie de connaître Musso. Maintenant quand j'ai envie de me détendre je lis Elisabeth Peters et les aventures d'Amélia Peabody ! Mais je ne suis pas certaine que cette révélation réhausse mon prestige auprès de vous !

Alors bien sûr, Marc Lévy, ça n'est pas un grand maître de la prose. Mais il m'a tout de même fait passer quelques bons moments dans des périodes de grande fatigue, ces moments où vous êtes incapables de vous concentrer. Et je déteste passer à côté d'un bon livre, ne pas pouvoir le savourer ; j'ai alors un grand sentiment de frustration. Dans ces moments où je ne me sens pas capable d'apprécier certains livres à leur juste valeur, et ayant un besoin de lire viscéral, je choisis des livres "faciles", parce que j'y trouve aussi du plaisir, même s'il s'avère fort différent.
Lévy, on peut le lire même après 3 nuits blanches, nul besoin de concentration. En même temps, je ne suis pas certaine que ce soit un compliment ça !

Voilà. Dans la bibliothèque, Marc Lévy accollé à Primo Levi, ça peut faire bizarre, je vous l'accorde. Mais pas question pour moi de renier le fait que j'ai apprécié deux de ses livres ; je suis très éclectique dans mes lectures, et j'assume !

Le tout au fond est de savoir ce que l'on recherche, et de bien être conscient que Marc Lévy, ce n'est pas de la littérature. C'est juste, parfois, l'occasion de s'évader un peu dans une histoire qui vous fait oublier le quotidien. Et c'est déjà ça.

PS : Et entre nous, c'est quand même drôlement mieux que BC !

Citation :

Ensuite j'ai lu son premier Et si c'était vrai. Même que si j'avais commencé par celui-là, je n'aurais probablement rien lu d'autre. Bof.
Et deux catastrophes : 7 jours pour une éternité, qui accumule tous les clichés possibles et imaginables Dieu/Diable.

J'ai pas de chance, les deux seuls que j'ai lu ! Si ça se trouve je passe à côté de quelque chose là !

Citation :

PS : Et entre nous, c'est quand même drôlement mieux que BC !

Attention, on ne peut juger que sur pièce ! Tu pourrais te retrouver plus vite que tu ne crois avec un BC dans les mains.

Steven a écrit:

Citation :

PS : Et entre nous, c'est quand même drôlement mieux que BC !

Attention, on ne peut juger que sur pièce ! Tu pourrais te retrouver plus vite que tu ne crois avec un BC dans les mains.

Une bonne occasion de passer "le" livre aux femmes...

Armor-Argoat a écrit:

Le tout au fond est de de bien être conscient que Marc Lévy, ce n'est pas de la littérature.

Voilà...c'est dit...

Steven a écrit:

Citation :

Ensuite j'ai lu son premier Et si c'était vrai. Même que si j'avais commencé par celui-là, je n'aurais probablement rien lu d'autre. Bof.
Et deux catastrophes : 7 jours pour une éternité, qui accumule tous les clichés possibles et imaginables Dieu/Diable.

J'ai pas de chance, les deux seuls que j'ai lu ! Si ça se trouve je passe à côté de quelque chose là !

Steven a écrit:

Citation :

PS : Et entre nous, c'est quand même drôlement mieux que BC !

Attention, on ne peut juger que sur pièce ! Tu pourrais te retrouver plus vite que tu ne crois avec un BC dans les mains.

Au secours, non, non, non !

BC, je connais, j'ai dû en lire 2 en entier. L'avantage avec BC, c'est que quand on en a lu un, on a lu les 400 autres. Il suffit juste de lire les 5 premières pages pour planter le décor et hop, le tour est joué !

coline a écrit:

Ce n'est pas faire de l'élitisme , c'est faire preuve d'exigence et de volonté de préserver une culture condamnée aujourd'hui par l'argent, le commerce.

Moi, ce qui me gêne avec tous ces livres-objets de commerce et non plus de culture- c'est la place qu'ils occupent sur les rayons des librairies, occultant qu'il existe, à côté d'eux, une autre...je n'ose pas dire une "vraie" littérature...de qualité celle-ci...qui termine au pilon après quelques semaines d'existence faute de matraquage médiatique ou publicitaire...ce qui revient au même d'ailleurs...
Des auteurs d'ailleurs pas forcément moins accessibles ou efficaces que les Lévy, Musso ou autres Coelho et j'en passe...pour ne citer qu'eux.
Da Vinci Code et Compagnie...

Mais pardonnez-moi mes énervements rapides sur ces questions qui touchent aussi le cinéma et le théâtre...
La culture en péril, un sujet sensible chez moi...parce que proche.

je partage ton point de vue, coline, et pour répondre brièvement au sujet de ce fil, je pourrais reprendre mot pour mot ta première réponse

par contre, la "vraie" littérature dont tu parles (il conviendrait peut etre de la définir, et nous n'aurions sans doute pas exactement la meme définition, mais je pense qu'on s'entendra en faisant simplement un distinguo entre la littérature qui divertit, et celle qui fait réfléchir), j'ai beaucoup de mal à la trouver dans ce qu'écrivent les contemporains de Musso et Levy.

Je reconnais par exemple beaucoup de qualités à un Houellebecq, il m'a un temps beaucoup intéressé, mais m'a finalement assez vite lassé (je n'ai toujours pas lu son dernier en date d'ailleurs, et je n'en ai pas spécialement envie).

Il est vrai que je suis l'actualité littéraire de loin, je me contente en général des émissions spécialisées (type "la grande librairie") pour cerner les auteurs actuels, et je dois dire que ce que je perçois d'eux au travers de leurs discours (ou plutot de leur auto-promotion) ne me donne guère envie de les lire. Je me demande où sont passés les écrivains qui avaient des choses nouvelles (ou au moins fortes) à exprimer, pour lesquels la sincérité passait avant le désir de plaire, qui ne se vautraient pas dans la consensualité et qui faisaient au final évoluer les mentalités. Aujourd'hui, je vois surtout des écrivains suiveurs et nettement moins d'écrivains penseurs, quant aux écrivains précurseurs, je n'ose meme plus les chercher...

Il y a bien sûr quelques exceptions, du haut de ma faible culture, j'en vois deux ou trois personnellement, parmi les écrivains français vivants ; ce ne sont comme souvent pas ceux qui ont le plus de temps de parole dans les médias, et c'est sans doute mieux ainsi, car ce qu'un écrivain a de mieux à faire, c'est encore d'écrire, plutot que parader sous les projecteurs et perdre son temps sur les plateaux télé...

sousmarin a écrit:

Steven a écrit:

Citation :

PS : Et entre nous, c'est quand même drôlement mieux que BC !

Attention, on ne peut juger que sur pièce ! Tu pourrais te retrouver plus vite que tu ne crois avec un BC dans les mains.

Une bonne occasion de passer "le" livre aux femmes...

on attend avec impatience ton commentaire.. et puis Marko attend avec impatience d'avoir ce beau livre en mains..


en ce qui concerne le sujet du fil - j'aime bien ton commentaire Armor-Argoat - et ton humour

et pour Hank...

Hank a écrit:

Je me demande où sont passés les écrivains qui avaient des choses nouvelles (ou au moins fortes) à exprimer, pour lesquels la sincérité passait avant le désir de plaire, qui ne se vautraient pas dans la consensualité et qui faisaient au final évoluer les mentalités. Aujourd'hui, je vois surtout des écrivains suiveurs et nettement moins d'écrivains penseurs, quant aux écrivains précurseurs, je n'ose meme plus les chercher...

Précurseurs d'une certaine manière, donnant pour le moins à penser et écrivant des romans qui nous "élèvent", je citerais bien quelques noms (mes chouchoux comme me disent les amies d'ici qui me taquinent... )...Ceux de Pascal Quignard, de Sylvie Germain et de Henry Bauchau (pour ne citer qu'eux, il y en a tout de même quelques autres)...
Les as-tu lus?
Je t'invite sur le fil Henry Bauchau où je viens justement, à l'instant, de poster...
ici

A bientôt Hank!...

Senti va encore dire que je suis trop forte de poster sur Henry Bauchau dans un fil consacré à Lévy et Musso!...

coline a écrit:

Senti va encore dire que je suis trop forte de poster sur Henry Bauchau dans un fil consacré à Lévy et Musso!...

je ne suis pas Senti.. mais je le pense aussi.. vraiment top

kenavo a écrit:

coline a écrit:

Senti va encore dire que je suis trop forte de poster sur Henry Bauchau dans un fil consacré à Lévy et Musso!...

je ne suis pas Senti.. mais je le pense aussi.. vraiment top

...

Un flood terriblement top